LE BIG BANG
Version française – LE BIG BANG – Marco Valdo M.I. – 2021
d’après la version italienne – IL BIG BANG – Riccardo Venturi,- 2021
d’une chanson polonaise – Wielki wybuch – Grzegorz Dąbrowski – 2020
Paroles
et musique : Grzegorz « Dr Grzechu »
Dąbrowski
interprétée par l’auteur sur un luth de la
Renaissance en octobre 2020.
Inédit – Transcrit à l’oreille par YT.
BIG BANG ? |
Dialogue maïeutique
Aujourd’hui, Lucien l’âne mon ami, nous avons droit à une chanson qui traite du Big Bang.
Une chanson qui traite du Big Bang, dit Lucien l’âne, mais nous en avons déjà eu une, si je me souviens bien et même, si je ne me trompe pas, elle était de ta composition.
En effet, Lucien l’âne mon ami, tu as raison et nous en avions longuement conversé. C’était Le Big Bang : En avant ! Elle relatait une conférence faite par deux scientifiques à ce sujet. Cette fois-ci, la circonstance est différente. Si la première décrivait le phénomène du Big Bang et en esquissait les implications en même temps qu’elle exposait le travail et les efforts des chercheurs :
« Avec
en prime la conscience,
On
exprime, on donne du sens.
Rares
et fragiles
Bâtisseurs
de villes,
Faiseurs
de sciences,
En
avant, y a pas d’avance ! »
Dis-moi, Marco Valdo M.I., alors, qu’est-ce qui caractérise la nouvelle chanson, celle que tu viens de traduire ?
Eh bien, Lucien l’âne mon ami, précisément, ce qui la caractérise en premier lieu, c’est elle est une chanson polonaise et c’est que je viens d’en faire une version française.
Effectivement, dit Lucien l’âne, il n’y a pas beaucoup de chansons polonaises dont on a fait des versions françaises et surtout, des chansons récentes et en plus, sur un sujet comme le Big Bang.
Mais, Lucien l’âne mon ami, il est d’autres caractères qui différencient cette chanson de Le Big bang, en avant ! Il y a par exemple le fait que ce n’est pas une chanson qui traite du Big Bang comme phénomène physique qui expliquerait l’apparition de notre univers, tel que nous pouvons le connaître à présent. Elle considère, cette chanson polonaise, le Big Bang comme un donné, elle le tient pour acquis, pour l’origine du monde et elle regarde l’effet qu’il peut avoir sur la vie des gens. Je dirais que c’est une chanson philosophique et à mon sens, un peu à la manière de la Guerre de Cent Mille Ans qui repérait les traces de la guerre jusqu’au cœur du cœur de chacun disant :
« L’ennemi
est en toi aussi,
il est caché en toi ici.
La guerre
traverse le civil
la guerre traverse la ville »,
elle montre combien jusque dans la vie quotidienne, ce Big Bang nous a fait êtres de matière, mais aussi, en même temps donné à chacun une dimension universelle :
« Le Big Bang est le plus vieux des livres,
Le Big Bang nous a permis de vivre,
Il est aussi grand que notre ego,
Chaque personne est un ego
Chaque Ego est le monde entier,
Son existence est un monde entier. »
J’aime bien ce « plus vieux des livres », car c’est en lui qu’on lit notre histoire qui se confond avec celle du monde – dont elle n’est qu’une infime partie, dit Lucien l’âne, et si je suis bien ton explication, c’est une chanson athée, qui voit le monde par tous les bouts.
« Avec
des orgues et “que ça danse…”
La poésie est dans la
rue
S’il
faut tirer par tous les bouts
Amis tirons les
quat' cents coups »
Oui, sans doute, dit Marco Valdo M.I., elle prend en compte l’univers entier et le tout de l’individu, elle affirme le soi et en même temps, le nous. Telle est sa philosophie qui, remarque bien, plaide pour l’avenir pacifié :
« Nous ne devons pas ruiner,
Ni tarir la source de notre sang,
Éveillons-nous et sourions
Et vivons. »
En attendant, conclut Lucien l’âne, tissons le linceul de ce vieux monde divisé, autodestructeur, assoiffé, avide, ardent et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Le Big Bang nous a unis pour toujours,
Le Big Bang nous a offert nos jours,
Le Big Bang est le plus vieux des livres,
Le Big Bang nous a permis de vivre,
Il est aussi grand que notre ego,
Chaque personne est un ego,
Chaque Ego est le monde entier,
Son existence est un monde entier.
Tous dans ce monde,
Nous nous connaissons depuis des années.
Tous dans ce monde,
Nous nous connaissons depuis des années.
Nous pouvons nier un fait, un autre fait,
Nous pouvons tourner le dos à celui-là,
Nous pouvons détester et crier à pleine voix :
« Ici se trouve la raison, et ce sont eux les mauvais ! »
Mais souvenons-nous que l’ennemi est en nous.
En le combattant,
Le plus souvent, nous nous détruisons.
L’ennemi est en nous.
En le combattant,
Le plus souvent, nous nous détruisons
Nous n’éteindrons pas le soleil,
Il est trop haut dans le ciel,
Même si avant le Big Bang,
Il était si proche de nous ;
Même si avant le Big Bang,
Il était si proche de nous
Tout comme un papillon,
Posé sur un buisson,
Comme la lune, comme le vent,
Nous ne devons pas ruiner,
Ni tarir la source de notre sang,
Éveillons-nous et sourions
Et vivons.
Le Big Bang nous a unis pour toujours,
Le Big Bang nous a offert nos jours,
Le Big Bang est le plus vieux des livres,
Le Big Bang nous a permis de vivre,
Il est aussi grand que notre ego,
Chaque personne est un ego,
Chaque Ego est le monde entier,
Son existence est un monde entier.
Dans ce monde, nous nous connaissons tous
Depuis des années.
Dans ce monde, nous nous connaissons tous
Depuis des années.
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