jeudi 2 septembre 2021

ÇA VAUT LA PEINE (2)

ÇA VAUT LA PEINE (2)


Version française – ÇA VAUT LA PEINE (2) – Marco Valdo M.I. – 2021

Chanson italienne (en italien et espagnol) – Vale la pena Giulio Wilson2021
Storie vere tra alberi e gatti

 

 

 

LA COMÈTE SUR ROTTERDAM

Lieve Pietersz Verschuier – 1680



Voici donc la deuxième version française de Vale la pena de Giulio Wilson. Elle est logiquement intitulée ÇA VAUT LA PEINE (2). On se reportera à la première pour les commentaires et pour comparer les deux versions ; il y a de substantielles différences.









Ça vaut, ça vaut, ça vaut la peine.

Ça vaut, ça vaut, ça vaut, ça vaut la peine.


Ça vaut la peine de ne pas brûler les étapes,

D’être ouvert aux rencontres,

De chuchoter bonne nuit doucement,

Et de se sentir chez soi, même émigrant.


Ça vaut la peine de respirer bien fort,

De dévaler la colline vers la vallée profonde,

De lire un livre et découvrir un monde

Et nos rêves faits d'or.


Ah, le temps passe et puis s’en va,

Il fait grandir l’enfant en une fois

Puis, fait venir l’adulte tout droit.


Nous avons tous fait des vœux

Sur une étoile filante

Comme des bagages trop vieux

Nos espérances brûlantes

Ont eu des déficiences,

Qu’il faut tenir en défiance.

On ne peut pas toujours tout choisir,

Vaut mieux construire que détruire.


Ça vaut la peine de faire

La fête et de casser des verres,

Ça vaut le coup, car tout passe et s’en va

Et ce qui reste, restera.

Ah le temps passe et puis s’en va.

Ne restez pas comme ça,

Vivez la vie comme elle sera.


Nous avons tous fait des vœux

Sur une étoile filante

Comme des bagages trop vieux

Nos espérances brûlantes

Où nous gardons les douleurs

Qui ternissent nos humeurs,

Car le destin ne se peut choisir

Et il faut construire un avenir.


J’aime l’extravagant,

Les étudiants de ce mois de mai à Paris,

Qui parlaient avec le sentiment, aimaient avec l’esprit,

Et cultivaient un cœur conscient.

Qui rêve de voler vers Mars ou ailleurs,

Qui joue son propre rôle ici,

Donne un sens à sa douleur,

Qui de courage s’emplit

De sa vie est l’auteur.


À qui donne sans demander,

Qui ne s’est pas rendu,

Qui lutte et qui vit

Et à qui s'est déjà perdu,

L’espoir est infini.

Pour qui a donné et jamais pris,

Pour qui n’a jamais fléchi,

Pour qui cherche de tout cœur

À être un peu meilleur,

Il existe une espérance infinie :

Qui s’appelle la vie.