ÇA VAUT LA PEINE (2)
Version française – ÇA VAUT LA PEINE (2) – Marco Valdo M.I. – 2021
Chanson
italienne (en italien et espagnol) – Vale
la pena – Giulio
Wilson
– 2021
Storie
vere tra alberi e gatti
LA COMÈTE SUR ROTTERDAM
Lieve Pietersz Verschuier – 1680
Voici donc la deuxième version française de Vale la pena de Giulio Wilson. Elle est logiquement intitulée ÇA VAUT LA PEINE (2). On se reportera à la première pour les commentaires et pour comparer les deux versions ; il y a de substantielles différences.
Ça vaut, ça vaut, ça vaut la peine.
Ça vaut, ça vaut, ça vaut, ça vaut la peine.
Ça
vaut la peine de ne pas brûler les étapes,
D’être ouvert aux rencontres,
De chuchoter bonne nuit doucement,
Et
de se
sentir chez soi, même
émigrant.
Ça vaut la peine de respirer bien fort,
De dévaler la colline vers la vallée profonde,
De lire un livre et découvrir un monde
Et
nos rêves faits
d'or.
Ah, le temps passe
et puis s’en va,
Il fait grandir l’enfant en une fois
Puis, fait venir l’adulte tout droit.
Nous
avons tous fait des vœux
Sur une étoile filante
Comme des bagages trop vieux
Nos espérances brûlantes
Ont eu des déficiences,
Qu’il faut tenir en défiance.
On ne peut pas toujours tout choisir,
Vaut mieux construire que détruire.
Ça vaut la peine de faire
La fête et de casser des verres,
Ça vaut le coup, car tout passe et s’en va
Et
ce qui reste, restera.
Ah le
temps passe et puis s’en va.
Ne restez pas comme ça,
Vivez la vie comme elle sera.
Nous avons tous fait des vœux
Sur une étoile filante
Comme des bagages trop vieux
Nos espérances brûlantes
Où nous gardons les douleurs
Qui ternissent nos humeurs,
Car le destin ne se peut choisir
Et il faut construire un avenir.
J’aime l’extravagant,
Les étudiants de ce mois de mai à Paris,
Qui parlaient avec le sentiment, aimaient avec l’esprit,
Et cultivaient un cœur conscient.
Qui rêve de voler vers Mars ou ailleurs,
Qui joue son propre rôle ici,
Donne un sens à sa douleur,
Qui de courage s’emplit
De sa vie est l’auteur.
À qui donne sans demander,
Qui ne s’est pas rendu,
Qui lutte et qui vit
Et à qui s'est déjà perdu,
L’espoir
est infini.
Pour qui a donné et jamais pris,
Pour qui n’a jamais fléchi,
Pour qui cherche de tout cœur
À être un peu meilleur,
Il existe une espérance infinie :
Qui s’appelle la vie.