vendredi 9 octobre 2015

LA VALISE (anonyme)

LA VALISE (anonyme)


Version française – LA VALISE – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne - La valigia – Anonyme – s.d.





Qu'elle pèse la valise avec laquelle part l'émigrant.





Provenant de la Sardaigne, il s'agit d'un chant de l'immigration des mineurs qui allèrent travailler en Belgique. Je l'ai trouvé sur un site belge, où il a été inséré par le CASI, le Centre d'Action Sociale de Molenbeek. (http://www.kontrarie.be/repertorium.php?page=34)

(Riccardo Venturi)


La valise, la valise, s'il y a bien un objet qui illustre l'immigration, c'est la valise. La vieille valise, sans roulettes, généralement en carton, enfin, celle qu'on porte à bout de bras. En découvrant cette valise de La Tresca, il m'est revenu à la mémoire, outre les histoires racontées par les immigrés, une autre chanson italienne où il était question de « la valise », dont j'avais fait une version française, il y a quelque temps déjà. C'était une chanson de Gianni Rodari. Puis j'ai un peu cherché dans le labyrinthe et j'en ai trouvé d'autres encore sur le même thème :

J'ai donc pris la peine de les mettre en français, puisque l'une renvoie à l'autre et inversement.

Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.



Qu'elle est belle la valise du marchand de canons.
Il parcourt le monde en première classe, il achète et il vend
La la la, la la la, la-a
Qu'elle brille la valise du politicien en tournée
Sur son dossier en d'autres langues, est écrit ton destin.

Qu'elle pèse la valise avec laquelle part l'émigrant.
Il porte le politique et le marchand sur son dos.

Seulement au bout d'un long voyage, il trouvera des camarades
Exploitation et oppression sont le ciment de l'union.
Ne permets pas qu'un grenier cache ta valise ;
Elle a porté tant de rage pour changer la face du monde.


LA VALISE

LA VALISE

Version française – LA VALISE – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – La valigia - La Tresca2013

Texte : C. Cempella –
Musique : S. Belardi, C.Giuliani, S.Possieri




Elle n'est pas grosse, elle ne pèse pas la valise de l'émigrant.

Maman donne-moi cent lires ; je veux aller en Amérique.





La valise, la valise, s'il y a bien un objet qui illustre l'immigration, c'est la valise. La vieille valise, sans roulettes, généralement en carton, enfin, celle qu'on porte à bout de bras. En découvrant cette valise de La Tresca, il m'est revenu à la mémoire, outre les histoires racontées par les immigrés, une autre chanson italienne où il était question de « la valise », dont j'avais fait une version française, il y a quelque temps déjà. C'était une chanson de Gianni Rodari. Puis j'ai un peu cherché dans le labyrinthe et j'en ai trouvé d'autres encore sur le même thème :

J'ai donc pris la peine de les mettre en français, puisque l'une renvoie à l'autre et inversement.

Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.

Elle n'est pas grosse,
elle ne pèse pas… la valise de l'émigrant
Un peu de terre du village… pour ne pas rester
coincé en voyage
Un vêtement, un pain,
un rêve et un fruit… et c'est tout
Mais le coeur non, je ne l'ai pas
emporté… dans la valise, il n'est pas entré

Adieu, mon pays, adieu,
Amis et rêves adieu,
À la mer, je dis adieu.

Adieu, mes plages et la lune, adieu,
À toi qui attends, je dis,
Je dis : je reviendrai.

Ce train que fera pas d'arrêt
M'emmènera loin
Mais un jour, je reviendrai.

Mon père avec mes frères
Sont déjà tous partis
Et je ne les ai plus vus

Adieu, mon pays, adieu,
Amis et rêves adieu,
À la mer, je dis adieu.

Adieu, mes plages et la lune, adieu,
À toi qui attends, je dis,
Je dis : je reviendrai.

Elle n'est pas grosse, elle ne pèse pas la valise de l'émigrant.
Elle n'est pas grosse, elle ne pèse pas la valise de l'émigrant.

Maman donne-moi cent lires ; je veux aller en Amérique.
Maman donne-moi cent lires ; je veux aller en Amérique.
Maman donne-moi cent lires ; je veux aller en Amérique.

Maman donne-moi cent lires ; je veux aller en Amérique.