mercredi 6 août 2014

PÂTES NOIRES

PÂTES NOIRES


Version française – PÂTES NOIRES – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson italienne – Pasta nera – Modena City Ramblers – 2013



« Rien de nouveau sur le front occidental » est un double album des Modena City Ramblers, le treizième de leur carrière.Les dix-huit les chansons contenues dans l'album ont été écrites, arrangées et produites par les Modena City Ramblers.

Face A: Niente di nuovo: Niente di nuovo sul fronte occidentale - Occupy World Street - È primavera - C'era Una Volta - La Guèra D'L Baròt - Pasta nera - Fiori d'Arancio e Baci di Caffè - La luna di Ferrara- Beppe e Tore
Face B: Sul fronte occidentale: Il Violino di Luigi - Due magliette rosse - Tarantella Tarantò - La Strage delle fonderie - Afro - Kingstown Regatta - Il giorno che il cielo cadde su Bologna - Nostra Signora dei Depistati - Briciole e spine


Entre 1945 et 1952, plus de 70.000 enfants du Sud (de l'Italie) plus mal en point, furent reçus temporairement par des familles du Centre-Nord. Ces enfants prirent ces années-là le premier train de leur vie pour laisser derrière eux, la pauvreté et les décombres de l'après-guerre et vivre une expérience que jamais plus ils n'oublieraient. « Pâtes Noires » rapporte un des meilleurs exemples de solidarité et d’esprit unitaire dans l'histoire de notre Pays.

Les pâtes noires étaient faites de ces très peu de grains de blé brûlés qui restaient à terre après la récolte ; les pauvres les disputaient aux animaux ; pour les gens misérables, c'était la dernière ressource pour se nourrir. La découverte d'une alimentation de pure subsistance est l'aspect qui peut-être est resté le plus marqué dans la mémoire des enfants après le voyage, et le contraste avec la texture immaculée des tagliatelles d'Émilie est devenu un peu le symbole des pâtes noires, le souvenir de la misère laissée derrière soi.




Sur les trains du bétail, les enfants partent aujourd'hui ,
Sur les trains d'Émilie, un enfant par famille.
Il y a la fête, les chants et puis, les drapeaux rouges,
Le tricolore et un train qui unissent le pays.

De Naples, de Rome, pour Modène ou pour Reggio,
Ne s'ouvrent pas les villas abandonnées par les riches
Mais le cœur et les maisons des travailleurs honnêtes
Accueillent ces enfants expédiés dans les wagons à bestiaux.

Les pâtes noires sont là
Pour les pauvres,
Pour les humbles,
Pour qui n'est pas l'État.
Ce sont des pâtes noires
Car où on mange à six,
On mange à sept aussi !

Attention en Alta Italia, on mange les enfants,
Mais la faim fait plus peur encore, une légende
Ne peut arrêter cette nouvelle révolution, une Italie à recoudre,
Le sud n'est plus qu'un point cardinal, maintenant.

Les pâtes noires sont là
Pour les pauvres,
Pour les humbles,
Pour qui n'est pas l'État.
Ce sont des pâtes noires
Car où on mange à six,
On mange à sept aussi !

Ils sont noirs les grains de blé brûlés par les rayons du soleil,
Tombés à terre pendant la moisson en temps de récolte, arrachés de l'épi, laissés ainsi,
Comme la guerre qui écrase et qui laisse là.

Imagine quelle nuit, les visages aux fenêtres,
Les enfants rient jouent hurlent.
Maintenant sur les rails voyage l'espérance,
Maintenant sur les rails arrive la conscience.

Les pâtes noires sont là
Pour les pauvres,
Pour les humbles,
Pour qui n'est pas l'État.
Ce sont des pâtes noires
Car où on mange à six,
On mange à sept aussi !

Les pâtes noires sont là
Pour les pauvres,
Pour les humbles,
Pour qui n'est pas l'État.
Ce sont des pâtes noires
Car où on mange à six,
On mange à sept aussi !

Les pâtes noires sont là
Pour les pauvres,
Pour les humbles,
Pour qui n'est pas l'État.
Ce sont des pâtes noires

Car où on mange à six,
On mange à sept aussi !