vendredi 24 janvier 2014

DISQUE ROUGE

DISQUE ROUGE


Version française – DISQUE ROUGE – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson italienne – Disco rosso – Insalata Sbagliata – 2012



D'un texte de Gianni Rodari de 1952… Un petit chef de gare avec son disque rouge réussit à arrêter le méchant Train Guerre !


Un petit chef d’œuvre de littérature enfantine... Mais petit enfant deviendra grand ; et enfant, il restera … tel qu'en lui-même. Car les racines descendent quelquefois bien loin dans la terre...., dit sentencieusement Lucien l'âne.




Disque rouge !
On ne passe pas !






Disque rouge !
On ne passe pas !
Le direct est pressé :
« Je ne peux pas attendre, je vais m'énerver.
Et puis, je suis un train très spécial,
Changez vite ce signal ! »
Sans parler, le disque rouge
Continue à scruter la nuit noire.
« J'ai à bord un duc et une excellence ;
Me faire attendre est une impertinence ».
Mais le disque rouge, l’œil sévère,
Fixe et fixe le trou noir.
« Je protesterai auprès du chef de gare,
Je ferai une réclamation à la direction :
Me bloquer est certainement une erreur,
J'ai à bord un amiral et un ministre! »
Et il siffle, et crie à pleins poumons
Mais le disque rouge ne lui donne pas raison.

Ainsi si un jour sur terre ou sur mer
Veut passer le train Guerre,
Tous unis, nous on criera :
« Disque rouge ! Halte-là! » 

UN PAREIL À MOI

UN PAREIL À MOI

Version française – UN PAREIL À MOI – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson italienne – Uno uguale a me – Mario Pogliotti – 1961

Paroles et musique de Mario Pogliotti


Chaque jour dix heures à creuser dans la terre 
Pour des conduites d'égouts et d'eau




Chanson sur l'aliénation par le travail…



Il y a dans les rues un pareil à moi
Mais il ne vient pas vers moi
Il reste contre le mur, collé.
Riviera dei fiori est-il indiqué
C'est un homme dessiné par la publicité
Pour ceux qui viennent là l'été .
Sûr qu'il me ressemble avec ce visage carré
Et son filet à la main pour pêcher
Et derrière lui, il y a la mer et l'été.
Il me ressemble mais pour être sincère
Je ne suis pas pêcheur, ni matelot
Chaque jour dix heures à creuser dans la terre
Pour des conduites d'égouts et d'eau
De je ne sais quels immeubles ou quels restos

Moi, je la vois seulement le dimanche la mer
J'y vais avec Elvire, mais je ne sais qu'y faire
Car à creuser toujours tout au long du jour
Il arrive qu'on oublie qu'autour
Il y a la mer, la mer… la mer…