mardi 18 mars 2014

L'HOMME EST UNE MACHINE QUI AVANCE À COUPS DE PIED DANS LE CUL

L'HOMME EST UNE MACHINE QUI AVANCE
À COUPS DE PIED DANS LE CUL

Version française - L'HOMME EST UNE MACHINE QUI AVANCE À COUPS DE PIED DANS LE CUL – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson italienne – L'uomo è una macchina che va a calci in culo – Fucktotum – 2009



Jarry sur son vélo Clément 96





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Juste une remarque, dit Marco Valdo M.I. en riant : la définition de l'homme par Fucktotum me paraît assez proche de celle du vélo que dans « La Passion considérée comme une course de côte », citée en introduction à L'Aviateur [46427], Jarry attribuait aux Chinois de son imaginaire : « ...la définition que donnent aujourd’hui les Chinois de la bicyclette : « Petit mulet que l’on conduit par les oreilles et que l’on fait avancer en le bourrant de coups de pied. » .

J'aime beaucoup cette définition, mais, laisse-moi te dire que jamais un âne ne se laisserait conduire comme ça...



Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane



L'homme est une machine qui avance à coups de pied dans le cul
L'homme est une machine qui avance à coups de pied dans le cul
L'homme est une machine qui avance à coups de pied dans le cul
L'homme est une machine qui avance à coups de pied dans le cul

L'histoire enseigne et l'a démontré :
L'homme est paresseux quand il n'est pas motivé
Et les révolutions et les grandes découvertes
Sont le fruit de coups de pied dans les couilles
Les droits de l'homme sont des conneries
S'ils ne sont pas défendus à coups de lattes
Les proclamations solennelles ne perturbent pas l'imbécile
La masse ne se bouge que quand elle a le ventre vide

L'homme est une machine qui avance à coups de pied dans le cul
L'homme est une machine qui avance à coups de pied dans le cul
Une bête de somme, une tête de mule
L'homme est une machine qui avance à coups de pied dans le cul

Celui qui dit de tendre l'autre joue
A déjà rempli son ventre
Le prêtre le dit aussi pour nous tenir tranquilles
Mais à l'occasion il bénira les fusils
Et contre la faim et la diphtérie
L'ONU amuse la galerie
L'unique forme d'engagement civil
C'est de prendre un fusil

L'homme est une machine qui avance à coups de pied dans le cul
L'homme est une machine qui avance à coups de pied dans le cul
Une bête de somme, une tête de mule
L'homme est une machine qui avance à coups de pied dans le cul

L'homme est une machine qui avance à coups de pied dans le cul
L'homme est une machine qui avance à coups de pied dans le cul
Une bête de somme, une tête de mule
L'homme est une machine qui avance à coups de pied dans le cul


LA TERRE CESSERA DE TOURNER

LA TERRE CESSERA DE TOURNER

Version française - LA TERRE CESSERA DE TOURNER – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson italienne – Il giorno che la Terra smise di girare - Fucktotum – 2011











Ah, Lucien l'âne mon ami, voici une chanson qui va bien te plaire, car elle remet les humains à leur vraie place et plus exactement, les ramène à leur vraie dimension dans l'univers... Autant dire à pas grand chose.


Oh, oh... Je me réjouis de la découvrir.



Et ce n'est pas tout, elle replace également les églises et les religions dans le paysage. Et puis, elle met fin au mythe de l'éternité de la Terre, laquelle comme tu le sais, n'en a plus pour très longtemps... À peine quelques milliards d'années.


Houla, la fin approche. C'est affolant, dit Lucien l'âne en riant de toutes ses dents. Je ne l'imaginais pas si proche


Mais la chanson nous raconte une autre histoire ; elle nous dévoile d'autes mystères...



Quels mystères ? Qu'y aurait-il encore que nous ignorerions ?



Eh bien, elle nous révèle, en fait, que nous vivons sous la coupe d'extraterrestres, qui tiennent les leviers de commande de toute notre vie : ils contrôlent toute la richesse par les banques, le pouvoir par la politique et influencent gravement nos consciences par leurs prêtres, leurs papes et leurs Monseigneurs... Évidemment, il faut tenir compte du fait que c'est la version italienne. Ailleurs, ce sont d'autres religieux qui jouent les mêmes rôles.


Tout cela est bien inquiétant, dit Lucien l'âne tout tremblant. Comment va-t-on y mettre fin ?



Il s'agira tout simplement de s'en débarrasser... Comment ? La chanson ne le dit pas... Elle conclut juste ceci :
« Alors on se débarrassera en toute justice
De ces envahisseurs jouant les Monseigneurs. »



Voilà qui est clairement dit. Pour la méthode, on verra au moment opportun. En attendant, apportons-y notre petite contribution et traduisant cette chanson, décolonisons la planète de ses envahisseurs, tissons, tissons le linceul de ce vieux monde condamné à disparaître, sous influence, rébarbatif, supplicieur et cacochyme.





Heureusement !





Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane







Le jour où la Terre cessera de tourner
On découvrira que les prêtres sont des Martiens
Ils décolleront pour Mars dans leurs clochers
En réalité, des fusées spatiales, d'étranges engins.




Le vent soufflera fort, personne n'ira travailler
Les politiciens et les banquiers fuiront dans le ciel
Eux aussi n'étaient que des agents étrangers
Ils s'en retourneront là-bas (Bon débarras !) avec leurs grattes-ciel




Le jour où la Terre cessera de tourner
Le Pape cessera de parler (Ouf!)
Plus de journaux, plus de télés
Plus de publicité pour nous casser les pieds (Ouf!)




Restera un grand silence et des fleuves poissonneux
Et les bisons en troupeaux rôdant furieux
Ce sera l'heure de se démener
Pour convaincre la Terre de se remettre à tourner




On comprendra combien elle est lasse d'être habitée
Par des milliards de cons qui l'importunent
Face à l'univers, on compte pour des prunes
Quand on s'en rendra compte, la galaxie sera sauvée





Il sera enfin clair que ces siècles de supplice
Étaient l’œuvre de créatures venues d'ailleurs
Alors on se débarrassera en toute justice
De ces envahisseurs jouant les Monseigneurs

JE HAIS LA NATURE

JE HAIS LA NATURE

Version française – JE HAIS LA NATURE – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson italienne – Odio la natura – Fucktotum – 2002






En pur « fucktotum style », mais c'est aussi toujours – à sa manière - une chanson contre la guerre à notre belle terre…



Je hais la nature
Je la regarde avec peur
Les koalas, les hérissons et les pandas
C'est le diable qui les envoie

Animaux anthropomorphes
Et nous humains tous morts
Mieux vaut l'aube nucléaire
Que l'aurore boréale

J'aime le verre et le ciment
Et la poussière d'amiante
Les pétroliers sur la plage
Et les mouettes qui naufragent

Je hais la nature
Je la regarde avec peur
On travaille, on sue, on espère
Ensuite par les bactéries, on meurt.

Je fais don aux pingouins
D'un beau trou dans l'ozone
Et au dîner aux voisins
Des grillades à la tonne

À la moissonneuse-batteuse,  j'écume
La forêt centenaire
Avec la trinitro, dans la brume
Le gorille saute en l'air

Je rêve de parkings et de prés de vinyle
De pluies acides qui baignent un gris avril
Ce monde mort est bien fini
Rats d'égout et cafards dans nos lits

Je hais la nature
Les légumes me saturent
Le ciel bleu et l'air pur

Sacrédieu, putain de nature !