mardi 23 juin 2015

ESCLAVES DU SALAIRE

ESCLAVES DU SALAIRE

Version française – ESCLAVES DU SALAIRE – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – Schiavi del salarioSenza Sicura – 1999



Trente nuits et trente jours, cauchemars et production
Pour nous, esclaves du salaire il n'y a ni paix ni liberté.




Tête basse et pas d'ennuis, tu ne peux pas t'arrêter maintenant
Il y a une planète qui travaille, tu ne peux pas y couper
Tu donnes tout ce que tu as et ils te demandent davantage
Ne leur offre pas tes os cassés et ta sueur
Il est plus gratifiant de travailler pour soi-même
Trente nuits et trente jours, cauchemars et production
Pour nous, esclaves du salaire il n'y a ni paix ni liberté.
Contributions et tant par heure, es-tu sûr qu'il en soit ainsi ?
Si ta faim a un prix, ce n'est certes pas celui-ci
Il est plus gratifiant de travailler pour soi-même
Plus une lire, ni à l'État ni aux patrons, ni sueur
Libère une zone et avec les camarades fais ainsi
Production et liberté pour soi-même et on lira
Sur les bleus « Jamais plus esclaves du salaire ! »
Il est plus gratifiant de travailler pour soi-même
En collectivisant le pain.


L'HABIT D'ÉPOUSE

L'HABIT D'ÉPOUSE



Version française – L'HABIT D'ÉPOUSE – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – L'abito della sposa Ivano Fossati – 1996





Que veux-tu qu'elle soit, belle ?





Récit de la violence subie par les femmes de la part des soldats, et si je ne me trompe pas, elle se réfère aux viols de l'aire balkanique de cette période.
(Paolo Baldessarini)


Elle a l'estomac maigre
Cette jeune épouse.
Vous devriez la faire
Manger davantage.
Elle a un laid rêve de femme
Qui ne dit pas une parole
Mais avance mètre par mètre,
Dans l'herbe froide,
Un soldat épuisé
Sur les rails brûlés.
Dans un italien théâtral, il crie :
« Vive la folie »
Et elle : « J'ai peur des bonnes nouvelles
Car c'est pire qu'on ne dit
Même l'enfer de Babylone
Fut oublié ainsi »

Messieurs, que voulez-vous que ce soit?
C'est tout le temps qui passe.
Que voulez-vous que ce soit ?
C'est un habit qui se porte.
Que veux-tu que ce soit ?
C'est ton temps qui va passant.
Elle leva un peu sa jupe ;
L'homme lui dit : « Viens, maintenant ».

Quand, même le dernier soldat
L'eut accompagnée là
Dans ce froid charnel,
Elle se sentit encore belle
Avec son parfum vulgaire
Comme la soif de victoire
À consommer pendant des jours
Et ainsi toujours.

Messieurs, que voulez-vous qu'elle dise ?
C'est tout le temps qui passe.
Que voulez-vous qu'elle dise ?
C'est un habit qui se porte.
Que veux-tu qu'elle soit, belle ?
C'est ton temps qui va passant.
Le soldat lui dit : « Je tremble »
Et elle répond : « Dors, maintenant ».