mercredi 27 mai 2015

FEMMES AUX GRANDS YEUX

FEMMES AUX GRANDS YEUX
Version française – FEMMES AUX GRANDS YEUX – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – Donne dagli occhi grandiYo Yo Mundi – 1996




Ce sont les femmes aux grands yeux
Que nous nous obstinons à ne pas comprendre






Elles collectionnent les regards et certaines fragrances
Et la mémoire se fait légère,
Les parcours deviennent limpides et étendus et les mots récits
grâce aux expressions du visage, et puis,
Ces récits presque légendaires
Vécus par de petites ouvrières, pauvres et sans défense.

Ce sont les femmes aux grands yeux
Que nous nous obstinons à ne pas comprendre,
Avec leurs histoires de femmes aux grands yeux
Que certains hommes ne veulent pas entendre.

Et ces yeux ressemblent à des lacs gelés
Entre montagnes et reflets
Ce sont des propos distillés par l'envie
Il y a tant de courage
dans les silences profonds comme les valises de l'exil
Avec au cœur, le songe
Et puis que reste-t-il ?

Ce sont les femmes aux grands yeux
Que nous nous obstinons à ne pas comprendre,
Avec leurs histoires de femmes aux grands yeux
Que certains hommes ne veulent pas entendre.

Ce sont les femmes aux grands yeux
Que nous nous obstinons à ne pas comprendre,
Avec leurs histoires de femmes aux grands yeux
Que certains hommes ne veulent pas entendre.


Ces yeux tant désirés et trop de fois abandonnés.

T'ES QUI, TOI ?

T'ES QUI, TOI ?

Version française – T'ES QUI , TOI ? – Marco Valdo M .I . – 2012
Chanson italienne – Tè chi t'èiYo Yo Mundi





Le pré qui remue ressemble à la mer ;
Émerge des flots un visage
Que je ne peux nommer.





Tè Chi T’éi? (T'ES QUI, TOI ?), chanté en italien et en arabe, raconte l'histoire de deux personnes qui dialoguent ( le Monferrato a été historiquement un lieu de passage et d'intégration), et en dialoguant se connaissent et se découvrent mutuellement. Piémont et Moyen-Orient, des cultures qui se rencontrent (et ne s'affrontent pas), qui se contaminent. Un texte splendide et profond ; un des meilleurs du disque. www.storiadellamusica.it



Le pré qui remue ressemble à la mer ;
Émerge des flots un visage
Que je ne peux nommer.
Ce regard me déniche et me transperce ;
Je fais un pas en arrière,
La flèche est déjà partie.

Mais toi qui tu es ? D'où tu viens ?
Que cherches-tu sur ma terre?
Le récit d'une vie,
Les flots de la mer ,
Les promesses, les désirs
Qui ont exilé mes jours,

Nous sommes comme une lumière qui envahit l'horizon ;
Ou peut-être seulement une graine
Qui veut germer.
Nous sommes la neige qui protège et régénère ;
Nous fuyons le brouillard
Qui confond tout.

Tu es qui qui que t'es, t'es qui toi, qui qui que
Toi tu es ? Toi qui tu es, qui tu es, toi qui tu es ?

Tu mâches ta langue au lieu de parler.
Tu as les yeux qui sourient
À un ciel renversé.
Tu calmes ton chien sans menace aucune
Et tu as divisé le pain,
Versé un peu de vin.

Mais toi qui tu es ? D'où tu viens ?
Que cherches-tu sur mon visage ?
Je suis ton égal ;
Je ne sais plus mon nom ;
J'ai soif et faim et une vie à rêver.
Nous sommes une lumière venue d'autres horizons
Ou peut-être seulement une fleur amoureuse du soleil
Et du vent de la liberté.
Nous sommes la neige qui porte en son giron
La vie qui palpite, nous fuyons dans la brume
Et là nous nous perdons...

Tu es qui qui que t'es, t'es qui toi, qui qui que
Toi tu es ? Toi qui tu es, qui tu es, toi qui tu es ?