LA
CAPITAINE
Version
française – LA CAPITAINE – Marco Valdo
M.I. – 2019
Chanson
italienne – Capitana
– Francesco
Camattini – 2019
« Capitana »,
chanson dédiée
à la Capitaine
Carola Rackete –
texte et
musique :
Francesco Camattini
Je
voudrais juste signaler à l’attention
la chanson que Marco Valdo M.I. avait faite
– à la fin du mois de juin – en
hommage à la Capitaine Carola Rackete ; cette chanson de langue
française s’intitule : Le
Petit Navire, la Capitaine et les Réfugiés.
Cette
chanson, se terminait par un envoi :
« Envoi
:
Quant au sinistre ministre, (bis)
Il n’a plus qu’à, qu’à, qu’à aller jouer (bis)
Avec son canard en plastique !
Ohé ! Ohé ! Matteo, Matteo navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matteo, Matteo navigue sur les flots ! ».
Quant au sinistre ministre, (bis)
Il n’a plus qu’à, qu’à, qu’à aller jouer (bis)
Avec son canard en plastique !
Ohé ! Ohé ! Matteo, Matteo navigue sur les flots !
Ohé ! Ohé ! Matteo, Matteo navigue sur les flots ! ».
Voilà
pourquoi on offre ici, un joli canard jaune au « sinistre
ministre » afin qu’il aille jouer dans sa baignoire ou son
bac à sable.
Ainsi
Parlait Lucien Lane
Le
vent siffle fort,
La
tempête fait rage,
La
Capitaine Rackete
Se
déplace légère :
D’abord
sur les brise-glace
Au
cercle polaire,
Puis,
dans le néant et la Sibérie
Et
revient en haute mer.
On
peut passer son existence
À
rechercher un sens,
À
lever les voiles
Sans
trouver le vent.
Haïr
est plus payant,
Détruire,
accuser,
Abattre,
ambitionner,
Et
au fond de la mer, noyer les gens.
Haïr
est plus payant,
Détruire,
accuser,
Abattre,
ambitionner,
Et
au fond de la mer, noyer les gens.
Ca-pi-tai-ne-ne…
– À
vos ordres, Madame !
– En
route pour Lampéduse… ! –
Hisse
haut, oh, hisse !
Antigone
moderne,
Guerrière
magnifique
Qui
vogue sur les flots
De
ceux qui n’ont pas de drapeau :
« Il
n’y a qu’une seule loi :
La
vraie loi humaine
Qui
dicte aussi le droit,
Qui
dit : « Détester la haine ! »
C’est
une vague géante
Qui
vient de loin,
Qui
vient demander des comptes
De
ce qui est encore humain…
C’est
la vague de ceux qui crient
Sous
nos murs fortifiés,
Celle
de ceux qui font la fête
Quand
les ports sont fermés.
Ca-pi-tai-ne-ne…
– À
vos ordres, Madame !
– En
route pour Lampéduse… ! –
Hisse
haut, oh, hisse !
On
fait ce qui est juste.
On
prend le risque en compte,
Même
si la mer est haute,
On
paye et il n’y a pas de « trêve »
Pour
ce qui vaut la peine.
Quoi
autrement, on navigue ?
Pour
redevenir humains
Redevenir,
oui humains.
Il
est beaucoup plus difficile
De
désarmer un cœur fier
Que
de nourrir l’enfer.
Et
causer de la douleur
Haïr
est plus payant,
Détruire,
accuser,
Abattre,
ambitionner,
Et
au fond de la mer, noyer les gens.
Haïr
est plus payant,
Détruire,
accuser,
Abattre,
ambitionner,
Et
au fond de la mer, noyer les gens.
Ca-pi-tai-ne-ne…
– À
vos ordres, Madame !
– En
route pour Lampéduse… ! –
Hisse
haut, oh, hisse !
Et
calme est maintenant de vent,
La
tempête se fait discrète.
La
capitaine Rackete,
Est
à bon port à présent.
Créon
est encore plus fragile
Et
par la grâce de cette femme,
Il
s’enfonce dans la poussière.
Il
coule, voyez, il coule !
Créon
est encore plus fragile
Et
par la grâce de cette femme,
Il
s’enfonce dans la poussière.
Il
coule, voyez, il coule !