ET
POURTANT, IL SOUFFLE
Version
française – ET
POURTANT, IL SOUFFLE – Marco
Valdo M.I. – 2016
Chanson
italienne – Eppure
soffia – Pierangelo
Bertoli – 1976
ÉOLE
SOUFFLE ENCORE ET TOUJOURS
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Pour
le commentaire, voir LE
FLEUVE PÔ de Ricky Gianco.
L’eau
se remplit d’écume et le ciel, de brumes ;
La lèpre chimique détruit la vie dans les fleuves.
Mortellement malades, les oiseaux volent avec peine.
L’intérêt glacé a condamné les portes de la vie.
Une île entière a trouvé dans la mer une tombe.
Le faux progrès a voulu tester une bombe ;
Puis, la pluie, qui devrait désaltérer la terre vivante,
Lui apporte par contre la mort radioactive.
La lèpre chimique détruit la vie dans les fleuves.
Mortellement malades, les oiseaux volent avec peine.
L’intérêt glacé a condamné les portes de la vie.
Une île entière a trouvé dans la mer une tombe.
Le faux progrès a voulu tester une bombe ;
Puis, la pluie, qui devrait désaltérer la terre vivante,
Lui apporte par contre la mort radioactive.
Un jour, l’argent a découvert la guerre mondiale,
Il a mis sa marque putride sur l’instinct bestial.
Il a tué, brûlé, détruit en une ronde triste,
Il a enveloppé d’un noir linceul toute la terre
Et vite caché la clé d’inventions secrètes.
Ainsi se couvriront de boue même les planètes,
Se pollueront les étoiles, ira la guerre parmi les soleils.
Ils appellent erreurs leurs crimes contre la vie.
Et pourtant, le vent souffle encore là-haut,
Il vaporise l’eau à la proue des bateaux,