L’INDIEN
Version
française – L’INDIEN – Marco Valdo M.I. – 2016
Combien
de lunes,
as-tu vu passer ?Tu
les as regardées naître et s’effacer
Sous
un ciel de nuits fanées
De
départs, de
retours et de
flambées.
Combien
de cris lancés dans le vent
Que tu ne pouvais même pas
entendre ?
Entre les mille tambours grondants
Qui
battaient une folle chamade.
Dites
à mon fils que le temps est arrivé
Qu’il lève les yeux et
regarde vers le soleil.
Poudre noire, tu es rené
Et le chant
de guerre berce ton oreille
Tu
as prié ton Dieu combien de nuits ?
Ces nuits de
consentement non-dit
Mais ces rêves abandonnés à sécher
Au
soleil ne se peuvent étouffer.
Et
le destin t’a emporté ;
Le chevauchant sans peur
Et
avec les loups, tu as pactisé
Avec tes yeux d’une autre
couleur.
Dites
à mon fils que je mourrai debout,
Car j’ai ri au visage de la
douleur.
Ce sera en guerrier que je tomberai,
Ce sera par amour
que je mourrai.
Combien
de pluie est tombée sur le grain
Qui ne t’a pas donné un
morceau de pain ?
Combien de plumes ont écrit l’histoire
Qui
avaient muselé l’histoire ?
Un
matin, on t’a vu danser
Sous les nuages des faubourgs
Entre
les squelettes d’usines et de tours
Parmi les fantômes de ceux
qui s’en sont allés.
Dites
à mon fils que le temps est arrivé
Qu’il lève les yeux et
regarde le soleil.
Poudre noire, tu es rené
Et le chant de
guerre berce ton oreille.
Dites
à mon fils de ne pas
pleurer,
Car
l’Indien en ville est
rentré.
Version
française – L’INDIEN – Marco Valdo M.I. – 2016
Sous un ciel de nuits fanées
De départs, de retours et de flambées.
Que tu ne pouvais même pas entendre ?
Entre les mille tambours grondants
Qui battaient une folle chamade.
Qu’il lève les yeux et regarde vers le soleil.
Poudre noire, tu es rené
Et le chant de guerre berce ton oreille
Ces nuits de consentement non-dit
Mais ces rêves abandonnés à sécher
Au soleil ne se peuvent étouffer.
Le chevauchant sans peur
Et avec les loups, tu as pactisé
Avec tes yeux d’une autre couleur.
Car j’ai ri au visage de la douleur.
Ce sera en guerrier que je tomberai,
Ce sera par amour que je mourrai.
Qui ne t’a pas donné un morceau de pain ?
Combien de plumes ont écrit l’histoire
Qui avaient muselé l’histoire ?
Sous les nuages des faubourgs
Entre les squelettes d’usines et de tours
Parmi les fantômes de ceux qui s’en sont allés.
Qu’il lève les yeux et regarde le soleil.
Poudre noire, tu es rené
Et le chant de guerre berce ton oreille.
Car l’Indien en ville est rentré.