dimanche 21 juin 2015

LES FOUS DE ROME

LES FOUS DE ROME



Version française – LES FOUS DE ROME – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne (Laziale Romanesco) – I matti de RomaSimone Cristicchi – 2013








Les fous de Rome sont nombreux, certains sont tristes, d'autres amusantsIl y en a des soiffards, de Reggio, des chanteurs, des caractéristiques, comme les monuments.

Dans mon quartier, il y avait Agostino, qui effrayait toutes les filles
Il criait
qu'il était le démon, les cornes sur sa tête étaient deux piments rouges.
Sur l
a Togliatti parfois on trouve Roscio, il monte avec sa flûte sur le quatre cent cinquante et un
Il
joue trois notes et bredouille quelques mots, demande deux sous, mais jamais personne ne donne rien.
Les fous de Rome sont la grimace édentée des rues de la cité
Pour rappeler à qui se prend trop au sérieux quel mal est la normalité,
Quel mal odieux est la normalité.

Il y a Berardo le boxeur sonné, qui est devenu fou des coups pris à la tête.
Maintenant, il est vieux, et rode toujours seul, une cigarette est tout ce qui lui reste.
Aujourd'hui dans le métro une dame jurait, elle était là, à se disputer au milieu du va-et-vient
Avec quelqu'un qui n'y était pas, n'y est plus, peut-être quelqu'un qu'il n'y a jamais eu.

Un tas de psychiatres ont tenté de déchiffrer le grand mystère du cerveau.
Si on me demande qui sont les vrais malades, cela dépend de quel côté de la grille, on se trouve.
Cela dépend de quel côté de la grille, on se trouve.

Les fous, je sais que c'est vous, qui ne riez pas et qui êtes toujours si sérieux,
Enfermés tout le jour dans un bureau, pendant que la vie vous salue du dehors,
Et vous restez enfermés au dedans, pendant que la vie vous couillonne du dehors.