L'AMOUR
AUX TEMPS DU FASCISME
Version
française – L'AMOUR AUX TEMPS DU
FASCISME – Marco Valdo M.I. – 2014
Paroles
de Claudio Lolli
Musique de Claudio Lolli et Paolo Capodacqua
Album: Dalla parte del torto
Musique de Claudio Lolli et Paolo Capodacqua
Album: Dalla parte del torto
Bien regarder où on marche
Pour ne pas piétiner les lignes,Toujours compter de un à dix
Avant de faire sauter les barrières
Regarder
en haut, à droite, à gauche,
Comme si c'était important
Attendre en fumant une femme intrigante,
Comme si c'était important
Attendre en fumant une femme intrigante,
En
maugréant pendant plus de deux heures,
Et deux bongistes noirs
Et deux carabiniers
Qui les suivent du regard
Comme s'ils étaient étrangers…
Et deux bongistes noirs
Et deux carabiniers
Qui les suivent du regard
Comme s'ils étaient étrangers…
Ce
n'est pas de la rage gratuite
Même pas du cynisme
C'est le rythme de Bologne
C'est l'amour aux temps du fascisme.
Même pas du cynisme
C'est le rythme de Bologne
C'est l'amour aux temps du fascisme.
Faire
éclater le tempo entre les mains
Par peur de ne réussir rien et pourtant
Se retrouver dans une espèce de demain
Empli de personnes qui ressemblent à des « gens »,
Par peur de ne réussir rien et pourtant
Se retrouver dans une espèce de demain
Empli de personnes qui ressemblent à des « gens »,
Aligner
des pensées coloriées
Et les lier avec des mots de cristal,
Et mon manteau
Aux bords effilochés
Et les lier avec des mots de cristal,
Et mon manteau
Aux bords effilochés
Et
ton crépuscule qui devient trop jaune
Et deux laveurs de vitres polonais
Qui lavent du néant,
Parmi tes enfants, tes femmes,
Et ton souffle indifférent…
Et deux laveurs de vitres polonais
Qui lavent du néant,
Parmi tes enfants, tes femmes,
Et ton souffle indifférent…
Ce
n'est pas de la rage vraiment
Et même pas de l'arrivisme
C'est le froid de Milan
C'est l'amour aux temps du fascisme.
Et même pas de l'arrivisme
C'est le froid de Milan
C'est l'amour aux temps du fascisme.
Voir ensuite tous les villages illuminés
Plus par l’orgueil que par la lumière,
Les blanches maisons filles des collines,
Lovées dans leur silence,
Comme
des malades en phase terminale
Ces lits blancs, les quelques hôpitaux
Où il est possible au moins d'être mal
Ces lits blancs, les quelques hôpitaux
Où il est possible au moins d'être mal
Ce
n'est de la rage inutile
Ce n'est pas plus du léninisme
C'est le ciel de Rome
C'est l'amour aux temps du fascisme.
Ce n'est pas plus du léninisme
C'est le ciel de Rome
C'est l'amour aux temps du fascisme.
Caresser
la poésie avec tes doigts
Pour engloutir
Les longs jours de silence,
Boucles blondes enchaînées à une vie,
Pour engloutir
Les longs jours de silence,
Boucles blondes enchaînées à une vie,