lundi 6 juin 2016

LA BALLADE DE L’ÉMIGRANT

LA BALLADE DE L’ÉMIGRANT

Version française – LA BALLADE DE L’ÉMIGRANT – Marco Valdo M.I. – 2016
Chanson italienne – La ballata dell’emigranteLuca Bassanese2014



Luca Bassanese parle de l’émigration des « Cerveaux en fuite », jeunes de talent ou de haute spécialisation professionnelle contraints à laisser le pays pour chercher un futur digne, de l’exode quotidien de centaines et de centaines de jeunes Italiens. Bassanese dit que sa chanson s’insère dans le cadre historique de l’émigration, racontant cependant une nouvelle histoire. Ce n’est plus l’émigration avec la valise en carton et la ficelle, amis celle avec un diplôme à faire fructifier et un coffre de songes à rouvrir, trop longtemps fermé par l’indifférence d’un pays d’origine qui n’arrive pas à retenir ses meilleurs talents. « Italie, douce Italie je t’ai cherchée, je t’ai embrassée, mais à présent, salut ! Ô ma belle endormie ! » avec l’espoir d’un jour revenir à retrouver « la mer, la mer, le vent, le vent, le soleil » sans l’angoisse de devoir repartir.



C’est la ballade de l’émigrant,
Na ni na narunninnaninnana.
C’est la ballade de l’émigrant,
Na ni na narunninnaninnana.

C’est la ballade de l’émigrant,
Na ni na narunninnaninnana.
C’est la ballade de l’émigrant,
Na ni na narunninnaninnana.

Chercher un futur,
C’est chercher un trésor.
En rien facile
Comme travail.
Souris frère !
Des yeux et du cœur,
Demain, tu verras,
Sera un jour meilleur.
Souris frère !
Des yeux et du cœur.
Demain, tu verras,
Sera un jour meilleur.

Na ni na narunninnaninnana
Na ni na narunninnaninnana
Oui, je l’admets, il est triste
De devoir partir
Mais c’est toujours mieux que
De rester ici à mourir !
Italie, douce Italie !
Je t’ai cherchée, je t’ai embrassée,
Mais à présent, salut !
Ô ma belle endormie !
Mais maintenant salut !
Ô ma belle endormie !

C’est la ballade de l’émigrant,
Na ni na narunninnaninnana.
C’est la ballade de l’émigrant,
Na ni na narunninnaninnana.
C’est la ballade de l’émigrant,
Na ni na narunninnaninnana.
C’est la ballade de l’émigrant,
Na ni na narunninnaninnana.

Et sur les quais
D’une autre gare
Où naissent les rêves,
Un amour naît.
Qui peut savoir si ses yeux
Ne seront pas des lumières
Et ses cheveux, des vagues de la mer.
Et ses cheveux, des vagues de la mer.
Et ses cheveux, des vagues de la mer.
Na ni na narunninnaninnana
Na ni na narunninnaninnana
Mais cher Pays qui me laisse partir
Qui peut savoir si un jour, je vais revenir
En chantant une chanson d’amour, une vieille :
La mer, la mer… le vent, le soleil.
La mer, la mer… le vent, le soleil.
La mer, la mer… le vent, le soleil.
La mer, la mer… le vent, le soleil.

C’est la ballade de l’émigrant,
Na ni na narunninnaninnana.
C’est la ballade de l’émigrant,
Na ni na narunninnaninnana.

C’est la ballade de l’émigrant,
Na ni na narunninnaninnana.
C’est la ballade de l’émigrant,
Na ni na narunninnaninnana.

Italie, douce Italie !
Je t’ai cherchée, je t’ai embrassée,
Mais à présent, salut !
Ô ma belle endormie !
Italie, douce Italie !
Je t’ai cherchée, je t’ai embrassée,
Mais à présent, salut !
Ô ma belle endormie !

Italie, douce Italie !
Je t’ai cherchée, je t’ai embrassée,
Mais à présent, salut !
Ô ma belle endormie !
Italie, douce Italie !
Je t’ai cherchée, je t’ai embrassée,
Mais à présent, salut !
Ô ma belle endormie !