jeudi 31 mars 2016

UNE LUCIOLE D’AOÛT


UNE LUCIOLE D’AOÛT

Version française – UNE LUCIOLE D’AOÛT – Marco Valdo M.I. – 2016
Chanson italienne – Una lucciola d’agosto – Gianmaria Testa – 2003







Une luciole d’août 

S’en allait un matin doux,
Fière de sa valise,

Chercher la lune
Et criait aux quatre vents
Sa joie d’être vivant.
Elle la criait aux quatre vents
Et sa lumière clignotait joyeusement.

Mais la luciole d’août,
douce luciole
Vit le soleil qui naissait.

Seul, derrière les montagnes,
Elle vit le soleil qui brillait.
Elle dit au soleil : il ne faut pas monter
Avec ta lumière assassine.
Elle cria au soleil – de ne pas monter
Et sa lumière déjà décline.

Et sur un perce-neige,
On trouva une luciole d’août, douce luciole,
Tenant dans sa main droite,
Sa valise contenant la lune.
Ils dirent : elle sera morte
De peur ou d’amour trop fortes.
Ils dirent : elle sera morte,
Car elle n’avait plus de lumière,
Car elle n’avait plus de lumière.

Et le soleil vit la luciole
Sur cette fleur de neige
Et à la luciole,
Il offrit un sourire.


Un des derniers, si pas le dernier, poème de Gianmaria Testa, dit par lui-même le 21 novembre 2015. Un poème contre la guerre (version française Marco Valdo M.I.) :


LA BEAUTÉ EXISTE

Dans le bec jaune-oranger d’un merle

Dans n’importe quelle fleur
Dans l’horizon perdu et lointain de la mer

La beauté existe.
C’est un mystère dévoilé
Un secret évident
La vie.
La beauté existe

Et elle n’a peur de rien
Même pas de nous
Les gens.