vendredi 3 janvier 2014

MAO AU PARADIS

MAO AU PARADIS









Version française – MAO AU PARADIS – Marco valdo M.I. – 2014
Chanson italienne – L'arrivo di Mao Tse Tung in Paradiso – Alberto Camerini – 1977

Paroles e musique d'Alberto Camerini



Maintenant je voudrais vous chanter
Le récit d'un épisode très surprenant
De Mao Tse Toung le président
Je vous prie de bien l'écouter

Quand Mao s'en alla du monde
Il s'en alla au paradis
Il y trouva un tas de freaks faisant la ronde
Qui l'attendaient ; il sourit

Ils fumaient la marijuana
Le kif et le noir afghan
Loin des paranoïas
Ils vivaient simplement

Mais Mao dit, les surprenant
« Oh la la ! quelle barbe ! Il ne se passe rien ici
Ça manque de cinéma, de mouvement
Ça ne me dit rien de rester ici

Chers camarades, écoutez-moi
Selon moi, nous nous trompons en tout
C'est à chier ce Paradis-là
Retournons en bas, on va refaire tout »

Mais le Pape entretemps au Vatican
Informé par un de ses agents,
Dit : « Giulio, mon ami, il faut m'aider
On est foutu, si on les laisse arriver

Et encore heureux qu'il y a le Concordat
Le privilège, la spéculation
Mais s'ils arrivent, on l'a dans le baba
Eligio, au secours, c'est la révolution ! »

Mais Mao et les siens leur tombent dessus
En disant : « Le Paradis est aboli, il n'y en a plus
On va le faire ici, c'est plus normal !»
Et ils organisent un gigantesque Carnaval

Ils occupent les maisons, organisent des fêtes
Ils font l'amour, éclairent les têtes
Les robots sont débranchés
Les corps libres sont excités

Passent les jours, passent les semaines
Les fêtes battent toujours plus pleines
Les gens disent : « Ce n'est pas normal
N'est-il pas déjà passé le Carnaval ? ! ? »

Ce ne fut pas Mao mais un camarade bourré
Qui en assemblée se mit à crier
« Camarades, c'est l'heure cette fois
Il faut arriver au coeur de l'État »

Avec un masque de démocrate-chrétien
Dans le palais, un d'eux est entré
Le Pape lui dit : « Giulio, voilà les clés
Mon ami, de toi, je ne crains rien ! ! ! »

Le Pape dupé, en un instant
On arriva au coeur de l'État
Un robot unique et rare, celui-là
Avec son coeur d'argent

Et avec les sous, on démonta
Tout l'appareil de l'État
Démo-chrétien en même temps
Que les escroqueries du Vatican.

La révolution avait triomphé
Non, je ne pouvais pas m'être trompé
Mais au meilleur moment, je me suis réveillé…

C'était un rêve, malheureusement,

C'était un rêve, malheureusement.