L'ANARCHISTE
ET LE GÉNÉRAL
Version
française – L'ANARCHISTE
ET LE GÉNÉRAL – Marco
Valdo M.I.
Chanson
italienne – L’anarchico
e il generale – Zen
Circus – 2014
Boum L'amiral a fait Boum Tout avec lui a dit Boum Et l'auto fait Boum Boum |
Une
chanson qui raconte un attentat contre un général et un attentat
réussi, l'auteur est arrêté et mis en prison. Il y reste tellement
longtemps… qu'à sa sortie, voir la suite dans la chanson. Et voilà
que je tombe sur le thème du Livre Blanc, cycle que j'avais commencé
et que je n'ai pas encore terminé, dans lequel le personnage
principal marche au plafond et finira en prison, plutôt à l'asile
et n'en sortira que des années plus tard… et à sa sortie…
Il
faudra bien que tu finisses le cycle, on ne peut quand même pas
laisser cette histoire en suspens. Quel suspense...
Certes,
tu as bien raison, Lucien l'âne mon ami. Mais tout cela vient de ces
satanées Chansons contre la Guerre, où il y a tant à faire et
toujours du nouveau. Il faudra bien se rendre à l'évidence, on n'en
viendra pas à bout. Pour
en revenir à cette histoire de la chanson L'Anarchiste et le
Général, j'imaginais quelle illustration y mettre et j'en ai trouvé
deux : l'une concerne l'élimination d'un général ( par la suite amiral), mais en le
faisant sauter en l'air comme une fusée Ariane (donc pas de
revolver) et l'exécution était le fait d'un groupe de l'ETA, dès
lors pas par un individu et pas nécessairement, anarchiste. Il
s'agissait de l'attentat : Boum !
[[7833]], qui mit fin à la carrière et à la vie de l'amiral Carrero Blanco, premier ministre du sinistre Franco. L’autre
illustration montre bien un anarchiste revolvérisant et tuant un
important personnage, mais c'était un roi… Il s'agit bien de
Gaetano Bresci et d'Umberto I. Mais Gaetano
Bresci [[8334]] ne sortira jamais de sa prison-tombeau ; on
l'y pendra.
Enfin,
voyons cette chanson et reprenons notre tâche et tissons le linceul
de ce vieux monde misérable et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi
Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Gaetano Bresci revolvérise Umberto. |
Enveloppés
dans du papier journal
Il avait une longue-vue et un revolver
Car une fois tué le général,
Son bateau aurait pris la mer,
Aurait immédiatement pris la mer.
Mais ils le prirent par le cou
Et le rouèrent de tant de coups.
On le tînt en cellule si longtemps
Qu'à sa sortie, son fils avait des enfants,
Autant qu'il avait passé d’années dedans.
Il avait une longue-vue et un revolver
Car une fois tué le général,
Son bateau aurait pris la mer,
Aurait immédiatement pris la mer.
Mais ils le prirent par le cou
Et le rouèrent de tant de coups.
On le tînt en cellule si longtemps
Qu'à sa sortie, son fils avait des enfants,
Autant qu'il avait passé d’années dedans.
Dehors, plus rien n'était comme autrefois
Il n'y avait plus de camarades et plus de patronat,
Le fils de son fils ne travaillait pas,
La femme de son fils dit qu'il chômait,
La fille de son fils était là et dansait.
Et de ses amis artisans,
Tous étaient morts sans descendants.
Il dit « Tu peux travailler avec moi » à son petit-fils
Mais il ne voulut rien savoir, le petit-fils
Il voulait être général, son propre petit-fils.
Peu avant de mourir,
Il alla chez la petite-fille du général.
Il ne demanda pas pardon, elle ne fit pas de scandale,
Il ferma les yeux et se laissa partir.
Ainsi, le général fut vengé.
Et pendant que tout s'éteignait,
Il savourait l'éternel repos qui l'attendait.
Arrivé devant le Dieu le Père, ce dernier,