mardi 17 juillet 2018

RICHARD BRÛLE


RICHARD BRÛLE


Version française – RICHARD BRÛLE – Marco Valdo M.I. – 2018
d’après la version italienne – RYSZARD ARDE – de Krzysiek Wrona – 2017
d’une chanson polonaise - Ryszard płonie - Antybiotyka - 2015
Paroles et musique : Krzysztof Rodak
Morceau dédié à la mémoire de Ryszard Siwiec.





Ryszard Siwiec (Richard Siwiec), 1909-1968, né à Dębica et mort à Varsovie, est un comptable, professeur et ancien soldat polonais. Il fut la première personne à s'immoler par le feu en protestation contre la «normalisation » qui suivit le Printemps de Prague (1968) en Tchécoslovaquie. Pour protester contre l'entrée à Prague des troupes du Pacte de Varsovie devant des dizaine de milliers de personnes, des officiels du parti et alors que la manifestation est retransmise à la télévision nationale, il s'immole dans les gradins. Son geste fut vu en direct par plus de 100 000 spectateurs, dont les dirigeants du pays et les diplomates étrangers qui avaient été invités pour ce spectacle de propagande. Il mourut quatre jours plus tard.

Il était père de cinq enfants et originaire de Przemyśl. Il avait préparé son action, laissant des enregistrements audio pour exprimer son dégoût devant l'intervention des armées du Pacte et la participation des armées polonaises, et envoyant une lettre d'adieu à sa femme, écrite dans le train pour Varsovie.
Son acte a pu être un déclencheur pour l’immolation des Tchèques Jan Palach et Jan Zajíc, mais il est impossible de savoir si la police politique communiste a pu étouffer complètement l'événement. Selon la version officielle, il s'agissait uniquement du geste de quelqu'un « souffrant de maladie mentale ». Bien que son acte ait été enregistré par les caméras présentes au festival, les journaux n'en ont pas parlé et la chose a été largement connue plus tard, quand la nouvelle a été diffusée par Radio Free Europe.
(Extrait de Wikipedia – Ryszard Siwiec)



Au stade, tous les gens présents
Pensent que c’est un fou qui brûle, et cependant
Entre les agents de la sécurité,
Un homme s’immole pour l'humanité


Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.


Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.


Et ce feu est un remède
Il éclaire sur le mensonge des « - ism
es »
Qu
e révèle
Le nom de République Populaire


Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.


Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.


Aucune clarté, aucun souffle
Au milieu de la sombre terreur des services
Ne réussit à éteindre ce feu,
Il brûle pour notre liberté


Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.


Regardez, Richard brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.