lundi 23 avril 2018

MARCHE DES SCHTROUMPHFTROUPEN


MARCHE DES


 SCHTROUMPHFTROUPEN


Version française – MARCHE DES SCHTROUMPHFTROUPEN – Marco Valdo M.I. – 2018
Chanson italienne germaniséeMarcia delle SturmtruppenBonvi – 1981
Paroles : BonviMusique : Piero Montanari
Interprétation : Strumpete und N’Dranghete


Bonvi, nom d’artiste de Franco Bonvicini, au registre d’état civil Franco Fortunato Gilberto Augusto Bonvicini (Modène, 31 mars 1941 – Bologne, 10 décembre 1995), est un auteur de bandes dessinées italien. Il est surtout connu pour avoir inventé et réalisé la série de bandes dessinées à épisode Sturmtruppen (SCHTROUMPHFTROUPEN) de 1968 jusqu’en 1995, année de sa mort, une remarquable représentation satirique de la seconde guerre mondiale, première bande dessinée italienne réalisée dans le format à épisodes journaliers qui pendant longtemps a joui d’une vaste popularité et pas seulement en Italie, où il fut publié sur un grand nombre de journaux, de revues et de livres, mais même à l’étranger où il a été publié, traduit en onze langues différentes dont le russe, devenant ainsi la première bande dessinée étrangère jamais publiée dans l’Union soviétique. À cette bande dessinée s’inspirent deux longs-métrages homonymes de 1976 et de 1982.

Une autre des… Un autre fameux des énormes oublis des Kansonen Kontre la Kerre (KKK, hum, ok, peut-être ce Zikle n’est pas très bon mais ça va quand même), lié à la plus célèbre bédé antimilitariste, la plus terrifiante et la plus anarchiste de l’histoire italienne, les Sturmtruppen (SCHTROUMPHFTROUPEN) de Bonvi. Nous remédions avec un inkroyable rethard, mais nous chercherons à konstruire une page fraiment tigne de cette kose.



LES SCHTROUMPHFTROUPEN



SturmtruppenSCHTROUMPHFTROUPEN est la bande dessinée la plus appréciée, créée par Franco Bonvicini, mieux connu comme Bonvi.
SturmtruppenSCHTROUMPHFTROUPEN est une représentation satirique de la Seconde kerre mondiale vue par les yeux des troupes d’assaut allemandes « assassines » ; toutefois, il ne s’agit pas simplement d’une satire confortable et gratuite contre la stupidité de la guerre (kerre), parce que les soldats de Bonvi, en réalité, sont seulement un prétexte par lequel, anarchiste convaincu, il se fout impitoyablement de cette obéissance « cieka, pronta, assoluten : aveugle, prête, absolue ». En lisant la bande dessinée, il faut se rappeler que le sadique sergent et/ou les « officiers » (officieren) pourraient être sans problèmes des proviseurs ou des chefs de bureau.

Utilisant un italien « germanisé », avec des cadences et des terminaisons pseudo-germanisantes qui s’adaptent bien à l’esprit humoristique de la série, Bonvi les représente comme une masse d’hommes naïfs et incapables aux prises avec les difficultés de la kerre, la sévérité (ou la folie) de généraux, le manque de tous ces plaisirs qui permettent à l’homme de vivre et de ne pas survivre : sexe, vivres, paix. L’amère ironie des personnages bonviens résonne comme crient le besoin de paix et la résignation face à tout ce qui est insoluble, ou bien, pour Bonvi, la totalité des choses.
Dans les épisodes, on trouve des situations grotesques et irréalistes, comme un médecin de camp obsédé de vampires, une « soupe Frankenstein » qui prend vie des expériences du cuisinier, jusqu’à des invasions beaucoup plus réalistes de rats ou de punaises dans les tranchées.



LES PERSONNAGES


La bédé des SturmtruppenSCHTROUMPHFTROUPEN n’a jamais eu de véritables protagonistes. Les événements se déroulent autour des divers personnages qui composent la grotesque armée de Bonvi, qu’on peut distinguer entre eux. Outre les simples soldats, qui sont appelés avec les noms allemands les plus communs (Otto, Fritz, Franz, etc), en voici certains :

LE KAPITEINEN

Le commandant de la compagnie, c’est la figure la plus complexe du microcosme des Schtroumphftroupen. Il représente la continuité de la présence du pouvoir et de la hiérarchie au front, et héritant toutes les incohérences et les jugements, il revêt occasionnellement un rôle médiateur et d’un modérateur d’autres excès, engendrés par des subalternes, des alliés ou des supérieurs. Représenter tous ces aspects a demandé parfois d’en charger la personnification : sous cet aspect, celle du capitaine ivrogne est mémorable .

LES OFFICIEREN SUPERIOREN.

La source lointaine de l’autorité, qui parfois se matérialise : colonels, généraux ou inspecteurs. Dans une série, le général, privé d’uniforme, est traité comme un vieux gâteux, pour ensuite retrouver tout le respect et la révérence lorsque il réussit à le rendosser.

LE SERGENTEN.

Un sadique, un cruel vétéran sans scrupules, imprégné complètement du système et obsédé par l’« ordre » et la « discipline ». Il abuse souvent de la vie des soldats, en les recrutant, parfois même par ruse, pour des missions horribles et parfois suicidaires.

LE DOKTOREN MILITAREN.

Un membre du corps médical qui en réalité a étudié comme vétérinaire. Avec le temps, le docteur se retrouve protagoniste de divers événements, comme la chasse au vampire ou à la création d’une potion qui rend invisible (dans une série d’épisodes, après avoir bu tout un alambic de grappa en la nommant sa potion, « Doktoren » commence à traîner complètement nu dans les tranchées, en causant une forte perplexité parmi les soldats résignés. Même le Kapitainen ne réussit pas à l’arrêter, du fait que l’état-major décrète que, comme le docteur est major du corps médical, il est donc d’un grade supérieur au capitaine et il a le droit de se considérer comme invisible ; « et alorsen, qu’est-ce que je fais ? », telle est l’affirmation du capitaine résigné pendant que le docteur l’importune en faisant voleter une cigarette et en disant : « Regarde : eine sigaretten allumée qui tournoie toute seule dans l’airen  ! »).

L'UNTERLIEUTENANTEN DE KOMPLEMENTEN.

Un jeune officier, engagé par népotisme, absolument empoté. Toutes les fois qu’il s’offre à commander une mission, celle-ci se conclut inévitablement par un échec.

LE FIER ALLIEN GALEAZZO MUSOLESI

C’est l’allié italien, avec un nom qui est clairement tiré de ceux de Benito Mussolini et Galeazzo Ciano (mais a même une rue Musolesi à Bologne, célèbre pour une osteria renommée). C’est un homme froussard et égoïste, qui tente toujours d’escroquer et voler ses « alliés ». Musolesi a tout l’air d’une parodie des stéréotypes sur le comportement de l’armée italienne pendant la Seconde guerre mondiale. Dans un épisode, Musolesi affirme être le fédéral de San Giovanni in Persiceto, petite cité de la métropole bolognaise. Dans quelques épisodes il a l’habitude de se mettre en pose plastique sur une butte de terre, en disant qu’il le fait pour effrayer l’ennemi (lorsque l’ennemi est à leurs trousses). Il est perpétuellement en conflit avec l’autre allié de l’armée, le Japonais. Dans la plupart des épisodes, Galeazzo a d’absurdes fixations, comme le potager de guerre, la « letterina à la mamma » et assumer une pose « plastiken » en montrant la poitrine à l’ennemi.

LE KUISTOTEN MILITAREN.

Cuisinier de la cuisine du camp, toujours critiqué pour la qualité de la soupe, surtout par le Sergenten. En effet, il n’a pas tous les torts… les lavasses servies par le cuisinier sont toujours composées des plus absurdes saletés : de l’huile pour moteurs, des pneus, même des morceaux de cadavre. À rappeler l’épisode de la soupe malefiken, où le cuisinier, pendant ses expériences de gastronomie, avec un éclair fait prendre vie à sa soupe, laquelle commence à se nourrir des malheureux soldats.

LE NOBLE ALLEATEN DU SOLEIL LEVANT

Parodie du soldat japonais, basée sur des stéréotypes comme l’aptitude à l’auto-sacrifice, le sens d’honneur, etc. À peine intégré dans les troupes, il devient cible des vexations de Galeazzo Musolesi, qui d’abord raille sa basse taille, ensuite vole ses baguettes pour manger en les prenant pour des spaghettis, jusqu’à ce que, bardé comme un samouraï, il se retrouve au point de vouloir accomplir son harakiri, mais convaincu par le Capitaine de ne pas s’ôter la vie, il tourne son épée à l’encontre du Fier Allié.

LES ÉROICHEN BRANCARDIEREN.

Les éroichen brancadieren sont les soldats qui s’occupent de la récupération des blessés sur le champ de bataille au moyen d’une civière. Même s’il faut dire qu’ils n’effectuent pas leur travail à la perfection, et souvent même, ils aggravent la situation des pauvres blessés.

LE SOLDATEN HUMBERT

Le soldaten Humbert est une recrue, postée en sentinelle à l’emplacement N°8, oubliée pendant cinq ans et retrouvée par une patrouille. Humbert, dans ce laps de temps, a perdu toute caractéristique humaine, devenant une espèce de yeti vorace à la face couverte d’un épais duvet et doué d’une force et d’une résistance surhumaines. Il suffit de savoir que dans un épisode, un nuage radioactif, qui avait écorché vivant un soldat et fait tomber les dents du capitaine, passa sur lui le laissant entièrement inchangé mais, au contraire, avec sa permanente (à la stupeur générale un soldat affirma : « Qu’est-ce que je vous avais detten ? il n’est pas humain  ! »). Employé plus tard comme estafette (doté surtout de mouvement), il connut un soldat de l’Afrika Korps aux tendances « gayes », il en tombe amoureux, à l’évidente indignation de ce dernier qui explique ensuite : « Mais tu me voudrais me faire croire que nous sommes zwei hommes ? » et ensuite, « je dois demander la permission à ma maman ». Il disparaîtra de la circulation quand ses camarades d’armes le tondront découvrant ainsi qu’il s’agit d’un être formé seulement de peluche !

LA SERGENTE OLGA, LA CAPORALE HELGA, LA SIMPLE SOLDATE TILDA.

Seules soldates féminines qui sont apparues dans la bédé. Olga tombe amoureuse du Sergenten, Helga de l’Unterlieutenant de Komplementen et Tilda (par rapport aux deux autres, plus grandes et plus attrayantes) du soldat « Poeten », toutes les trois avec des résultats très minces.

LE SOLDATEN SIGFRID VON NIBELUNGHEN.

Courageux, mais aussi stupide, ce blond lycéen, un jeune de dix-huit ans qui réussit à s’engager en falsifiant ses papiers. Il perd ses membres, sa langue, ses yeux et ses oreilles en sautant sur une mine du champ, placée par lui-même quelques minutes avant, lors d’une attaque dans un champ de blé à l’aube et avec le soleil de face, en louant les « Immortelles valeurs qui rendent digne la vie d’un homme ». Il finit à l’hôpital réduit à un tronc humain, « incapable même de l’appeler l’infermieren quand je me caken dessus » ; c’est alors qu’il commence à douter des « immortelles valeurs » vantées par son professeur de lycée.

LE PLOTONEN D’EXÉCUZIONEN

C’est le peloton d’exécution chargé de l’exécution d’un juif. L’idiotie du chef de peloton, des tireurs et même du juif lui-même, rendent difficile cette tâche. D’abord, le peloton se perd ; ensuite, il perd le juif ; ensuite, il perd le mur et, quand tout est prêt, le plotonen d’exécuzionen se rend compte qu’il a de l’affection pour le juif et qu’il ne peut pas le tuer.

LA PETITE FEDETTE PRUSSIENNE

C’est un soldat triste, coincé sur un arbre que deux camarades d’armes feront descendre grâce à la douce aide d’une balle, après avoir tenté plein d’autres moyens. C’est un des personnages caractéristiques des premiers épisodes.

HEINZ LE GALVANIZZATOREN,

Heinz le galvanizzatoren est un soldat autoproclamé « galvanisateur » (une sorte d’animateur militaire) du régiment ; il cherche à empêcher le relâchement moral des troupes avec des méthodes sadiques et brutales. À la fin, il finit « auto-galvanisé » par son réveil explosif.

L’AUTORIDUKTOREN

L’autoriduktoren, parodie des bizarres personnages de la contestation de 1977 (il faut comprendre les « policiers déguisés en civils », qui dans les manifestations armés de pistolets « non réglementaires » jouaient le rôle de provocateurs et de tueurs, néanmoins couverts par leur hiérachie, y compris le ministre de l’Intérieur, futur Président de la République italienne Francesco Cossiga – par exemple, l’assassinat à Rome de Giorgiana Masi), cherche à dévergonder la rigide discipline de kerre avec des tactiques pour le moins bizarres ; il finit par « réduire » son service militaire en se tirant dans la tête.

LA MIGNONEN PUBLICHEN

La mignonen publichen est un autre personnage féminin ; c’est la prostituée du régiment, qui exerce dans les arrières. Le soldat Otto tombe amoureux éperdument d’elle, qui est intéressée seulement à l’argent, et cherche continuellement de passer un peu de temps en romantique et platonique intimité avec sa « fidanzaten ».

LES KRIMINELLEN

Virés du 27e battaglionen corazzaten (de disciplinen), les Kriminellen sont deux criminels conscrits dans l’armée, et envoyés au bataillon des Schtroumphftroupen comme une partie de leur peine. Farouches et indifférents aux inconvénients de la vie militaire, ce sont les uniques soldats craints par le sergenten, qui ne réussit pas à leur imposer son autorité. Malgré leur renommée de durs, ils aideront le soldat Otto dans ses peines d’amour. Probablement l’occasion pour la numérotation du détachement et pour le nom lui-même est tirée des bests-seller de Sven Hassel, ex-combattants de la Wermacht d’origine danoise, qui dans l’après-guerre narra en forme romancée ses aventures au front, où suite à sa désertion, il fut incorporé dans un régiment blindé allemand disciplinaire .

L'« AZZARDEN » FRITZ

« Azzarden » Fritz, est un soldat marqué par les jeux de hasard et les paris. Très habile joueur de poker, il est connu pour plumer ses collègues plus imprudents, et pour ses cotations sur la réussite des missions en cours. Il sera plumé à son tour soit par le Sergenten (qui fait valoir son grade de sorte qu’un des soldats lui fait savoir qu’il devait écrire la liste des soldats à envoyer en première ligne) et de Galeazzo Musolesi (qui, tenté par le même Fritz, organise une partie, en lui plaçant dans le dos son gros et silencieux « Gorille ». Franz, qui révèle ponctuellement chacune de ses « mains ») que du coup le ruine au point qu’il doit se déguiser et de le forcer à faire le « prostitué » pour regagner l’argent perdu, évidemment avec des résultats catastrophiques.

LE KAPOPANZER UND LE PILOTEN

Tel est l’inefficace équipage d’un char, en continuelle polémique intestine ; c’est souvent le char qui en fait les frais.

LE "GIONA" FRANZ

« Giona » Franz est le soldat qui a la terrible capacité de porter la poisse. Seul le fier alleaten Galeazzo Musolesi réussira à tirer quelque chose de la présence de cet individu, en imposant des polices anti-malchance aux autres soldats.

LE POETEN

Le Poeten est le soldat qui critique le système de l’armée à travers des poésies satiriques, et pour cela est expédié au bataillon discipline, où chaque jour , lui sont systématiquement cassés l’index et le pouce.

KHRIST HEINZ, DIT « LE MESSIE »

Khrist Heinz, dit « Le Messie » est un soldat avec des crises mystiques continuelles, durant une de celles-ci, il révèle être Jésus et parle à son Père en levant la tête vers le Ciel.

L'ESPIONEN

L'Espionen est l’espion de l’armée des Schtroumphftroupen ; c’est le plus vieil espion du Reich et lorsque il est découvert, il n’avale pas une capsule de cyanure (comme les autres espions), mais plutôt un bonbon à la menthe.

LE KAPITEIN SAUFER

Héroïque, perpétuellement ivre, combattant expérimenté, fou et sensé en même temps, rebelle à la chaîne hiérarchique, avec lui Bonvi propose une figure positive d’officier. Quand il est gravement blessé (il mourra dans quelques épisodes), sa première préoccupation est que l’éclat d’obus qui l’a frappé a cassé la bouteille de Vermouth qu’il tenait contre lui (en effet, l’odeur d’alcool qui envahit la tranchée est due à l’alcool contenu dans son sang  !). Après sa mort, on découvre, par les soldats du 27° batt. cor. (de disciplinen), qu’il en avait été le commandant avec le grade de colonel, et qu’il avait été rétrogradé parce que « était ein birikinen » (un peu espiègle). Il suffit de citer le strip-tease où il s’expose au feu ennemi en hurlant « je vous écraserai toutes, maudites mouches » face aux projectiles, ou bien quand il fait sauter un char ennemi en utilisant son cocktail comme un Molotov. Après sa mort, en différentes occasions, il aide ses soldats de diverses manières, comme de faire des blagues au « Kapitain spaccaballen (casse-couille) » qui l’a remplacé sous la forme de spectre. Sur sa tombe, on a placé une médaille Martini&Rossi.

LE SUSSISTENZEN

Sussistenzen est le soldat préposé au ravitaillement de vivres et de munitions qui confond le champ de bataille avec une foire ; il fait des ventes publicitaires de munitions (par exemple : « qui prend deux cartouches pour mitrailleuse recevra une cartouche pour fusil en cadeau  ! ») ou bien des échantillons (1 mini-cartouche) à des fins publicitaires.



Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen !

Dans la petite maison dans la tranchée popopo
Même quand on a la diarrhée,
On respire en apnée
Pour ne pas trahir notre idée.

In der bunker ! Fuss ! Achtung !

Qui ? Moi ?
Pas moi !

Nous marchons dans la merde popopo
Mais le jeudi on se lave
Puis, nous allons à la kantine.

Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen, ja !

Et puis, on va se battre à la kerre
Oui, il est interdit d’aimer
Et Lili Marleen faut oublier
On a juste le temps de krevier.

Et alors, on va se battre à la kerre
Et on ne revient jamais
Quel supplice !

Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen, ja !

En pensant à mama ki attend popopo,
Dans la petite maison,
On court soudain en vitesse
Charger nos fusils !

Dézignazionen d’un volontairen, fous !
Volontairen ?
Qui ? Moi ?
Pas moi !

Wenn à l’assaut nous allons, popopo
Peu nous rentrons,
Tel est le destin que nous avons  !

Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen, ja !

Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen, ja !

Et puis, on va se battre à la kerre
Oui, il est interdit d’aimer
Et Lili Marleen faut oublier
On a juste le temps de krevier.

Et alors on va se battre à la kerre
Et on ne revient jamais
Quel supplice!

Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen, ja !

Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphftroupen ! Marchieren !