MARCHE
DES
SCHTROUMPHFTROUPEN
Version
française – MARCHE
DES SCHTROUMPHFTROUPEN
– Marco Valdo M.I. – 2018
Bonvi,
nom d’artiste
de Franco Bonvicini, au registre d’état civil Franco Fortunato
Gilberto Augusto Bonvicini (Modène, 31 mars
1941 – Bologne, 10 décembre 1995), est
un auteur de bandes dessinées italien. Il est surtout connu pour
avoir
inventé
et réalisé la série de bandes dessinées à
épisode
Sturmtruppen (SCHTROUMPHFTROUPEN)
de
1968 jusqu’en
1995, année
de sa mort,
une
remarquable
représentation satirique de la seconde guerre
mondiale, première
bande dessinée italienne
réalisée
dans le format à épisodes
journaliers qui
pendant
longtemps
a joui d’une
vaste popularité et
pas
seulement en Italie, où il fut publié sur un grand
nombre de journaux, de revues et de livres, mais même à l’étranger
où il a été publié, traduit en onze langues différentes
dont
le
russe, devenant
ainsi
la
première bande dessinée étrangère jamais publiée dans l’Union
soviétique. À
cette
bande dessinée s’inspirent deux longs-métrages homonymes de 1976
et de 1982.
Une
autre des… Un autre fameux des énormes
oublis des Kansonen
Kontre la Kerre (KKK, hum, ok, peut-être ce Zikle n’est pas très
bon mais ça va quand même), lié à la plus célèbre bédé
antimilitariste, la plus terrifiante et la plus anarchiste de
l’histoire italienne, les
Sturmtruppen
(SCHTROUMPHFTROUPEN)
de Bonvi. Nous remédions avec un inkroyable rethard, mais nous
chercherons à konstruire une page fraiment tigne de cette kose.
LES
SCHTROUMPHFTROUPEN
Sturmtruppen
– SCHTROUMPHFTROUPEN
est la
bande
dessinée la
plus appréciée, créée
par
Franco
Bonvicini,
mieux connu comme Bonvi.
Sturmtruppen
– SCHTROUMPHFTROUPEN
est une représentation satirique de la Seconde kerre mondiale vue
par
les
yeux des troupes d’assaut allemandes « assassines » ;
toutefois, il ne s’agit pas simplement d’une
satire
confortable et gratuite contre la stupidité de la guerre (kerre), parce que
les soldats
de
Bonvi, en réalité, sont seulement un prétexte par
lequel,
anarchiste
convaincu, il
se fout
impitoyablement de
cette obéissance « cieka, pronta, assoluten : aveugle,
prête, absolue ».
En
lisant la bande dessinée, il faut se rappeler
que le sadique sergent et/ou les
« officiers »
(officieren)
pourraient
être sans problèmes des proviseurs
ou des chefs
de bureau.
Utilisant
un italien « germanisé », avec des cadences et des
terminaisons pseudo-germanisantes qui s’adaptent bien à l’esprit
humoristique de la série, Bonvi les représente comme une masse
d’hommes naïfs et incapables aux prises avec les difficultés de
la kerre, la sévérité (ou la folie) de généraux, le manque de
tous ces plaisirs qui permettent à l’homme de vivre et de ne pas
survivre : sexe, vivres, paix. L’amère ironie des personnages
bonviens résonne comme crient le besoin de paix et la résignation
face à tout ce qui est insoluble, ou bien, pour Bonvi, la totalité
des choses.
Dans
les épisodes, on trouve des situations grotesques et irréalistes,
comme un médecin de camp obsédé de vampires, une « soupe
Frankenstein » qui prend vie des expériences du cuisinier,
jusqu’à des invasions beaucoup plus réalistes de rats ou de
punaises dans les tranchées.
LES
PERSONNAGES
La
bédé
des
Sturmtruppen
– SCHTROUMPHFTROUPEN
n’a jamais eu de véritables protagonistes. Les événements se
déroulent autour des divers personnages
qui composent la grotesque armée de Bonvi, qu’on
peut
distinguer entre eux. Outre les simples soldats, qui sont appelés
avec les noms allemands les
plus
communs
(Otto,
Fritz, Franz, etc), en
voici
certains :
Le
commandant de la compagnie, c’est la figure la plus complexe du
microcosme des Schtroumphftroupen. Il représente la continuité de
la présence du pouvoir et de la hiérarchie au front, et héritant
toutes les incohérences et les jugements, il revêt
occasionnellement un rôle médiateur et d’un modérateur d’autres
excès, engendrés par des subalternes, des alliés ou des
supérieurs. Représenter tous ces aspects a demandé parfois d’en
charger la personnification : sous cet aspect, celle du
capitaine ivrogne est mémorable .
La
source lointaine de l’autorité, qui parfois se matérialise :
colonels, généraux ou inspecteurs. Dans une série, le général,
privé d’uniforme, est traité comme un vieux gâteux, pour ensuite
retrouver tout le respect et la révérence lorsque il réussit à le
rendosser.
Un
sadique, un cruel vétéran sans scrupules, imprégné complètement
du système et obsédé par l’« ordre » et la
« discipline ». Il abuse souvent de la vie des soldats,
en les recrutant, parfois même par ruse, pour des missions horribles
et parfois suicidaires.
Un
membre du corps médical qui en réalité a étudié comme
vétérinaire. Avec le temps, le docteur se retrouve protagoniste de
divers événements, comme la chasse au vampire ou à la création
d’une potion qui rend invisible (dans une série d’épisodes,
après avoir bu tout un alambic de grappa en la nommant sa potion,
« Doktoren » commence à traîner complètement nu dans
les tranchées, en causant une forte perplexité parmi les soldats
résignés. Même le Kapitainen ne réussit pas à l’arrêter, du
fait que l’état-major décrète que, comme le docteur est major du
corps médical, il est donc d’un grade supérieur au capitaine et
il a le droit de se considérer comme invisible ; « et
alorsen, qu’est-ce que je fais ? », telle est
l’affirmation du capitaine résigné pendant que le docteur
l’importune en faisant voleter une cigarette et en disant :
« Regarde : eine sigaretten allumée qui tournoie toute
seule dans l’airen ! »).
Un
jeune officier, engagé par népotisme, absolument empoté. Toutes
les fois qu’il s’offre à commander une mission, celle-ci se
conclut inévitablement par un échec.
C’est
l’allié italien, avec un nom qui est clairement tiré de ceux de
Benito Mussolini et Galeazzo Ciano (mais a même une rue Musolesi à
Bologne, célèbre pour une osteria renommée). C’est un homme
froussard et égoïste, qui tente toujours d’escroquer et voler ses
« alliés ». Musolesi a tout l’air d’une parodie des
stéréotypes sur le comportement de l’armée italienne pendant la
Seconde guerre mondiale. Dans un épisode, Musolesi affirme être le
fédéral de San Giovanni in Persiceto, petite cité de la métropole
bolognaise. Dans quelques épisodes il a l’habitude de se mettre en
pose plastique sur une butte de terre, en disant qu’il le fait pour
effrayer l’ennemi (lorsque l’ennemi est à leurs trousses). Il
est perpétuellement en conflit avec l’autre allié de l’armée,
le Japonais. Dans la plupart des épisodes, Galeazzo a d’absurdes
fixations, comme le potager de guerre, la « letterina à la
mamma » et assumer une pose « plastiken » en
montrant la poitrine à l’ennemi.
Cuisinier
de la cuisine du camp, toujours critiqué pour la qualité de la
soupe, surtout par le Sergenten. En effet, il n’a pas tous les
torts… les lavasses servies par le cuisinier sont toujours
composées des plus absurdes saletés : de l’huile pour
moteurs, des pneus, même des morceaux de cadavre. À rappeler
l’épisode de la soupe malefiken, où le cuisinier, pendant ses
expériences de gastronomie, avec un éclair fait prendre vie à sa
soupe, laquelle commence à se nourrir des malheureux soldats.
Parodie
du soldat japonais, basée sur des stéréotypes comme l’aptitude à
l’auto-sacrifice, le sens d’honneur, etc. À peine intégré dans
les troupes, il devient cible des vexations de Galeazzo Musolesi, qui
d’abord raille sa basse taille, ensuite vole ses baguettes pour
manger en les prenant pour des spaghettis, jusqu’à ce que, bardé
comme un samouraï, il se retrouve au point de vouloir accomplir
son harakiri, mais convaincu par le Capitaine de ne pas s’ôter la vie,
il tourne son épée à l’encontre du Fier Allié.
Les
éroichen brancadieren sont les soldats qui s’occupent de la
récupération des blessés sur le champ de bataille au moyen d’une
civière. Même s’il faut dire qu’ils n’effectuent pas leur
travail à la perfection, et souvent même, ils aggravent la situation des pauvres blessés.
LE
SOLDATEN
HUMBERT
Le
soldaten Humbert est une recrue, postée en sentinelle à
l’emplacement N°8, oubliée pendant cinq ans et retrouvée par une
patrouille. Humbert, dans ce laps de temps, a perdu toute
caractéristique humaine, devenant une espèce de yeti vorace à la
face couverte d’un épais duvet et doué d’une force et d’une
résistance surhumaines. Il suffit de savoir que dans un épisode, un
nuage radioactif, qui avait écorché vivant un soldat et fait tomber
les dents du capitaine, passa sur lui le laissant entièrement
inchangé mais, au contraire, avec sa permanente (à la stupeur
générale un soldat affirma : « Qu’est-ce que je vous
avais detten ? il n’est pas humain ! »).
Employé plus tard comme estafette (doté surtout de mouvement), il
connut un soldat de l’Afrika Korps aux tendances « gayes »,
il en tombe amoureux, à l’évidente indignation de ce dernier qui
explique ensuite : « Mais tu me voudrais me faire croire
que nous sommes zwei hommes ? » et ensuite, « je
dois demander la permission à ma maman ». Il disparaîtra de
la circulation quand ses camarades d’armes le tondront découvrant
ainsi qu’il s’agit d’un être formé seulement de peluche !
Seules
soldates féminines qui sont apparues dans la bédé. Olga tombe
amoureuse du Sergenten, Helga de l’Unterlieutenant de Komplementen
et Tilda (par rapport aux deux autres, plus grandes et plus
attrayantes) du soldat « Poeten », toutes les trois avec
des résultats très minces.
Courageux,
mais aussi stupide, ce blond lycéen, un jeune de dix-huit ans qui
réussit à s’engager en falsifiant ses papiers. Il perd ses
membres, sa langue, ses yeux et ses oreilles en sautant sur une mine
du champ, placée par lui-même quelques minutes avant, lors d’une
attaque dans un champ de blé à l’aube et avec le soleil de face,
en louant les « Immortelles valeurs qui rendent digne la vie
d’un homme ». Il finit à l’hôpital réduit à un tronc
humain, « incapable même de l’appeler l’infermieren quand
je me caken dessus » ; c’est alors qu’il commence à
douter des « immortelles valeurs » vantées par son
professeur de lycée.
C’est
le peloton d’exécution chargé de l’exécution d’un juif.
L’idiotie du chef de peloton, des tireurs et même du juif
lui-même, rendent difficile cette tâche. D’abord, le peloton se
perd ; ensuite, il perd le juif ; ensuite, il perd le mur
et, quand tout est prêt, le plotonen d’exécuzionen se rend compte
qu’il a de l’affection pour le juif et qu’il ne peut pas le
tuer.
C’est
un soldat triste, coincé sur un arbre que deux camarades d’armes
feront descendre grâce à la douce aide d’une balle, après avoir
tenté plein d’autres moyens. C’est un des personnages
caractéristiques des premiers épisodes.
Heinz
le galvanizzatoren est un soldat autoproclamé « galvanisateur »
(une sorte d’animateur militaire) du régiment ; il cherche à
empêcher le relâchement moral des troupes avec des méthodes
sadiques et brutales. À la fin, il finit « auto-galvanisé »
par son réveil explosif.
L’autoriduktoren,
parodie des bizarres personnages de la contestation de 1977 (il faut
comprendre les « policiers déguisés en civils », qui
dans les manifestations armés de pistolets « non
réglementaires » jouaient le rôle de provocateurs et de
tueurs, néanmoins couverts par leur hiérachie, y compris le
ministre de l’Intérieur, futur Président de la République
italienne Francesco Cossiga – par exemple, l’assassinat à Rome
de Giorgiana Masi), cherche à dévergonder la rigide discipline de
kerre avec des tactiques pour le moins bizarres ; il finit par
« réduire » son service militaire en se tirant dans la
tête.
La
mignonen publichen est un autre personnage féminin ; c’est la
prostituée du régiment, qui exerce dans les arrières. Le soldat
Otto tombe amoureux éperdument d’elle, qui est intéressée
seulement à l’argent, et cherche continuellement de passer un peu
de temps en romantique et platonique intimité avec sa
« fidanzaten ».
LES
KRIMINELLEN
Virés
du 27e battaglionen corazzaten (de disciplinen), les
Kriminellen sont deux criminels conscrits dans l’armée, et envoyés
au bataillon des Schtroumphftroupen comme une partie de leur peine.
Farouches et indifférents aux inconvénients de la vie militaire, ce
sont les uniques soldats craints par le sergenten, qui ne réussit
pas à leur imposer son autorité. Malgré leur renommée de durs,
ils aideront le soldat Otto dans ses peines d’amour. Probablement
l’occasion pour la numérotation du détachement et pour le nom
lui-même est tirée des bests-seller de Sven Hassel, ex-combattants
de la Wermacht d’origine danoise, qui dans l’après-guerre narra
en forme romancée ses aventures au front, où suite à sa désertion,
il fut incorporé dans un régiment blindé allemand disciplinaire .
« Azzarden »
Fritz, est un soldat marqué par les jeux de hasard et les paris.
Très habile joueur de poker, il est connu pour plumer ses collègues
plus imprudents, et pour ses cotations sur la réussite des missions
en cours. Il sera plumé à son tour soit par le Sergenten (qui fait
valoir son grade de sorte qu’un des soldats lui fait savoir qu’il
devait écrire la liste des soldats à envoyer en première ligne) et
de Galeazzo Musolesi (qui, tenté par le même Fritz, organise une
partie, en lui plaçant dans le dos son gros et silencieux
« Gorille ». Franz, qui révèle ponctuellement chacune
de ses « mains ») que du coup le ruine au point qu’il
doit se déguiser et de le forcer à faire le « prostitué »
pour regagner l’argent perdu, évidemment avec des résultats
catastrophiques.
LE KAPOPANZER
UND LE PILOTEN
Tel
est l’inefficace équipage d’un char, en continuelle polémique
intestine ; c’est souvent le char qui en fait les frais.
LE "GIONA" FRANZ
« Giona »
Franz est le soldat qui a la terrible capacité de porter la poisse.
Seul le fier alleaten Galeazzo Musolesi réussira à tirer quelque
chose de la présence de cet individu, en imposant des polices
anti-malchance aux autres soldats.
LE POETEN
Le
Poeten est le soldat qui critique le système de l’armée à
travers des poésies satiriques, et pour cela est expédié au
bataillon discipline, où chaque jour , lui sont systématiquement
cassés l’index et le pouce.
KHRIST
HEINZ, DIT « LE MESSIE »
Khrist
Heinz, dit « Le Messie » est un soldat avec des crises
mystiques continuelles, durant une de celles-ci, il révèle être
Jésus et parle à son Père en levant la tête vers le Ciel.
L'ESPIONEN
L'Espionen
est l’espion de l’armée des Schtroumphftroupen ; c’est le
plus vieil espion du Reich et lorsque il est découvert, il n’avale
pas une capsule de cyanure (comme les autres espions), mais plutôt
un bonbon à la menthe.
LE KAPITEIN SAUFER
Héroïque, perpétuellement ivre, combattant expérimenté, fou et sensé en même temps, rebelle à la chaîne hiérarchique, avec lui Bonvi propose une figure positive d’officier. Quand il est gravement blessé (il mourra dans quelques épisodes), sa première préoccupation est que l’éclat d’obus qui l’a frappé a cassé la bouteille de Vermouth qu’il tenait contre lui (en effet, l’odeur d’alcool qui envahit la tranchée est due à l’alcool contenu dans son sang !). Après sa mort, on découvre, par les soldats du 27° batt. cor. (de disciplinen), qu’il en avait été le commandant avec le grade de colonel, et qu’il avait été rétrogradé parce que « était ein birikinen » (un peu espiègle). Il suffit de citer le strip-tease où il s’expose au feu ennemi en hurlant « je vous écraserai toutes, maudites mouches » face aux projectiles, ou bien quand il fait sauter un char ennemi en utilisant son cocktail comme un Molotov. Après sa mort, en différentes occasions, il aide ses soldats de diverses manières, comme de faire des blagues au « Kapitain spaccaballen (casse-couille) » qui l’a remplacé sous la forme de spectre. Sur sa tombe, on a placé une médaille Martini&Rossi.
LE SUSSISTENZEN
Sussistenzen
est le soldat préposé au ravitaillement de vivres et de munitions
qui confond le champ de bataille avec une foire ; il fait des
ventes publicitaires de munitions (par exemple : « qui
prend deux cartouches pour mitrailleuse recevra une cartouche pour
fusil en cadeau ! ») ou bien des échantillons (1
mini-cartouche) à des fins publicitaires.
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen !
Dans
la petite maison dans la tranchée popopo
Même
quand on a la diarrhée,
On
respire en apnée
Pour
ne pas trahir notre idée.
In
der bunker ! Fuss ! Achtung !
Qui ?
Moi ?
Pas
moi !
Nous
marchons dans la merde popopo
Mais
le jeudi on se lave
Puis,
nous allons à la kantine.
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, ja !
Et
puis, on va se
battre à la kerre
Oui,
il est interdit d’aimer
On
a juste le temps de krevier.
Et
alors, on va se battre à la kerre
Et
on ne revient jamais
Quel
supplice !
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, ja !
En
pensant à mama ki attend popopo,
Dans
la petite maison,
On
court soudain en vitesse
Charger
nos fusils !
Dézignazionen
d’un volontairen,
fous !
Volontairen ?
Qui ?
Moi ?
Pas
moi !
Wenn
à l’assaut nous allons, popopo
Peu
nous rentrons,
Tel
est le destin que nous avons !
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, ja !
Et
puis, on va se
battre à la kerre
Oui,
il est interdit d’aimer
On
a juste le temps de krevier.
Et
alors on va se battre à la kerre
Et
on ne revient jamais
Quel
supplice !
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen,
Schtroumphf-troupen, ja !
Schtroumphftroupen !
Marchieren !