d’après
la version italienne – FERMATE
IL GIOCO de Riccardo Venturi – 18 novembre 2005
En
1975, dans le cadre
de la Coupe Davis, la plus importante manifestation tennistique
internationale
par
équipes
nationales,
la Suède, alors la
nation
leader dans ce sport grâce
au
légendaire Björn Borg et à Mats Wilander, devait affronter
le Chili. La rencontre devait se
dérouler
dans
les
installations
du
club de
Båstad (où
depuis 1948
se
déroule généralement le Tournoi de Suède),
mais dès
l’annonce du match, commença
en Suède une énorme campagne pour le boycottage de la rencontre
avec l’équipe chilienne, formée de dirigeants et joueurs
favorables à la junte
de
Pinochet et expression de l’« upper class » (haute
classe) chilienne
qui avait dès le début soutenu le putsch contre Salvador Allende et
l’Unidad
Popular. En Suède, se forma immédiatement un groupe dénommé
« Aktion Stoppa Chilematchen » (« Action Stop au
Match avec le Chili »), auquel vite s’unirent
d’autres
organisations de la gauche institutionnelle et radicale.
Même le Riksidrottförbundet (Fédération Sportive Nationale) et le
Tennisförbundet (Fédération de Tennis Suédoise) furent invités à
montrer leur appui au peuple chilien en annulant le match (ce qui
aurait entraîné l’élimination automatique de la Suède), qui
cependant, – naturellement ils répondirent pile poil l’habituel
« au nom du sport » qui « ne doit pas être mêlé
à la politique » (évidemment, il s’y trouvait mêlé dès
lors que les joueurs chiliens, dans les interviews, exaltaient le
« nouveau Chili libre du communisme » et l’« économie
en renaissance » grâce aux recommandations ultralibérales de
l’École de Chicago et de Milton Friedman, qui avaient fait du
Chili fasciste de Pinochet leur laboratoire privilégié. L’année
d’après, en 1976, la même chose se produisit avec l’Italie.
Cette fois, il s’agissait de la finale même de la Coupe Davis, que
l’équipe italienne de Nicola Pietrangeli, d’Adriano Panatta, de
Paolo Bertolucci et de Corrado Barazzutti devait jouer à Santiago du
Chili, du fait que le Chili s’était retrouvé en finale justement
grâce au boycottage de la demi-finale par l’Union soviétique. En
Italie aussi, il y eut très vaste mouvement en faveur du boycottage
de la finale contre le Chili, mais – évidemment prévalurent les
« raisons du sport ». Le match se tint, transmis en
différé par la RAI, et l’Italie vainquit son unique Coupe Davis
de l’histoire. [R.V.]
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !
Arrêtez
le jeu, arrêtez le jeu !