vendredi 31 mars 2023

DON QUICHOTTE

 

DON QUICHOTTE



Version française — DON QUICHOTTE — Marco Valdo M.I. — 2023

Chanson italienne — Don ChisciotteTullio Bugari — 2019

Paroles : Tullio Bugari

Musique : Silvano Staffolani

 

 




DON QUICHOTTE COIFFÉ DU PLAT

Charles-Antoine Coypel — 1716





Dialogue Maïeutique




Encore un Don Quichotte, dit Lucien l’âne. Il en vient de partout. Cela dit, il faut bien reconnaître que ce personnage, venu de la lointaine Espagne, celle de Cervantès, qui fut esclave du bey, sans s’oxyder le plat à barbe qu’il porte sur la tête, luit d’une aura très particulière.


Oui, oui, Lucien l’âne mon ami, ce vieux rêveur sur sa haridelle, suivi d’un seul pendard, s’en va encore poursuivant les chimères. Et à te connaître, toi me suivant pareillement, il faut penser que c’est mieux ainsi. Oui, penser, tout simplement, car, mon ami, que faisons-nous d’autre ici à ânonner nos rimes ?


Je me le demande, en effet, répond Lucien l’âne. Cependant, que faire d’autre ?


S’obstiner, s’obstiner, comme l’âne que tu es, Lucien mon ami, et à travers les âges, porter la parole sage, tranquille, paisible de celui qui n’a d’autre raison que la raison, d’autre être que son être et que son pas porte au prochain pas. Cependant, la route est longue et les roses n’ont pas encore décloses qui te libéreraient du sort maléfique qui te contraint à m’accompagner.


Et qu’y gagnerais-je, dit Lucien l’âne, à redevenir humain par ces humains-là qui courent en vain après leur humanité ?


Probablement, dit Marco Valdo M.I., y perdrais-tu ta singulière vie et tu ne te retrouverais même plus dans le brouhaha chaotique qui nous casse les oreilles.


J’aimerais mieux pas, disait en anglais Bartleby, le clerc new-yorkais et je pense comme lui. Alors, tissons le linceul de ce vieux monde malade du cœur, des reins et de la tête et, décidément, cacochyme.




Heureusement !



Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane







Ce soir, moi, je suis Don Quichotte,

Moi, sans destrier,

Moi, sans écuyer,

Un Don Quichotte perdu vraiment,

Il me reste seulement

Les souvenirs de mes moulins à vent


Je suis le Quichotte

Qui s’obstine encore

À se perdre corps et biens,

À voir quelque chose

Là où personne

Ne voit rien.


Je suis le Quichotte

À la recherche de la cause

Et du sens des choses.

Dans les mots, je cherche la rime

Qui dedans s’est perdue ;

Dans les mots, je cherche la rime

Qui dedans s’est perdue.


Je suis le Quichotte

Qui s’obstine encore

Aux questions à chercher

Des réponses.

Je ne suis pas pressé,

Je veux juste une trêve.


Je suis le Quichotte

Et avec Sancho même,

Je trouve d’abord le rêve

Et puis, je le dilue

Dans le présent réel

Du malaise actuel.


Je suis le Quichotte

Des moulins à vent.

Je défiais les puissants

Le sourire au visage.

Maintenant, tout est radotage,

Ils détestent le présent.


Je suis le Quichotte

À la recherche de la cause

Et du sens des choses.

Dans les mots, je cherche la rime

Qui dedans s’est perdue ;

Dans les mots, je cherche la rime

Qui dedans s’est perdue.




lundi 27 mars 2023

CELUI QUI N’A PAS TIRÉ

 

CELUI QUI N’A PAS TIRÉ



Version française — CELUI QUI N’A PAS TIRÉ — Marco Valdo M.I. — 2023

d’après la traduction italienne de Riccardo Venturi — UNO CHE NON HA SPARATO — 2015

d’une chanson russe — Тот, который не стрелялVladimir Semënovič Vysotskij / Владимир Семёнович Высоцкий1972





LES FUSILLÉS

Bernard Buffet — 1954



Dialogue maïeutique



Cette chanson, Lucien l’âne mon ami, est forcément un peu ancienne ; elle a au moins cinquante ans. Et son auteur-interprète Vladimir Semënovič Vysotsky, dont il faut souligner la nationalité, la langue et la culture russes, est mort en 1980 et pour autant, son argument n’est en rien périmé ; tout au contraire, l’actuel Guide du Kremlin s’échine à donner une nouvelle actualité à cette chanson contre la guerre et le destin guerrier.


Oui, dit Lucien l’âne, j’ai entendu dire qu’il menait une guerre contre un pays voisin en s’échinant à lui prendre ses territoires, à massacrer ses populations et à enlever ses enfants. J’ai aussi entendu parler de crimes de guerre. Même si à mon avis, la guerre en elle-même est déjà le pire des crimes — du moins, dans le chef de l’agresseur.


Cela étant clairement fixé, reprend Marco Valdo M.I., j’ai actualisé — comme il se doit — ma version aux événements contemporains. On a donc finalement, l’histoire suivante. Un soldat russe envoyé envahir l’Ukraine, quelque part dans ce pays, laisse volontairement s’éloigner un « prisonnier ». Ce geste généreux n’est pas passé inaperçu de l’homme du FSB (dans la chanson d’origine : KGB) et celui-ci l’a dénoncé et le fait fusiller. Le soldat, qui a du bol, en réchappe ; est soigné et renvoyé dans son unité où bien évidemment, on le renvoie au combat. C’est là qu’il est tué. Voilà pour l’anecdote.


Oui, dit Lucien l’âne, mais ça ne me dit pas pour le titre est « CELUI QUI N’A PAS TIRÉ ».


En effet, répond Marco Valdo M.I. ; c’est une circonstance particulière qui mérite toute l’attention. Lors de la fusillade, au moment donc de fusiller le soldat, un des tireurs n’a pas tiré, dit la chanson et c’est ainsi que le fusillé en réchappe. C’est évidemment, imaginaire ; dans la pratique, le fusillé n’en réchappe jamais, car l’officier commandant le tir, vient — lorsqu’il survit, lui mettre une balle dans la tête pour l’achever. Il y eut cependant un cas lors de la Guerre de 14-18 (la préférée de Brassens), où au moins, un fusillé en réchappa ; le soldat François Hilaire Waterlot (https://www.france24.com/fr/20140902-grande-guerre-fusille-vivant-francois-waterlot-premiere-mondiale-soldat-francais) s’en est tiré par chance. De surcroît, habituellement, un des fusils est chargé à blanc, de sorte que chaque tueur peut penser que c’est le sien et qu’il n’a pas tué son camarade.


Oh, dit Lucien l’âne, on dirait une roulette russe, mais inversée.


Il y a donc « Un qui n’a pas tiré », continue Marco Valdo M.I. ; comme on le voit à la fin, le soldat « guéri » est renvoyé au combat et se fait abattre à sa première sortie en pleine campagne. Comme ce sera le cas du soldat français Waterlot.


À se demander si ça valait la peine d’en réchapper, dit Lucien l’âne.


Eh bien oui, répond Marco Valdo M.I., car lors de son séjour à l’hôpital, le « fusillé » a bénéficié des soins particuliers du personnel infirmier et tout spécialement, du « beau sexe ». Par parenthèse, ce fut certainement le cas de mon grand-père — gazé sur l’Yser, soigné dans un hôpital français derrière le front et qui y enleva une jeune (et jolie) infirmière — ma grand-mère. Comme on dit, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ; enfin, cinq. Pour en revenir à la chanson de Vysotsky et aux événements de son histoire, ils peuvent être adaptés — comme je l’ai fait — à l’actuelle guerre que la Russie mène en Ukraine.


Et comment donc, dit Lucien l’âne, ça me paraît évident. Il n’y a rien qui ressemble plus à une guerre qu’une autre guerre, même si on tente de camoufler la vérité de son crime sous un nom d’emprunt, si on invente — comme dans la tradition — une « opération de police Potemkine ». Ainsi, le mensonge fait toujours ressortir plus encore la vérité. Enfin, tissons le linceul de ce vieux monde bruyant, furieux, assassin, criminel et cacochyme.


Heureusement !



Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane





Ne pensez pas que je mens,

Non, ce n’est pas le bon moment.

Un matin, un peloton entier

M’a fusillé.


Mon sort si absurde et si dur

M’a conduit droit au mur.


Je connais l’auteur du pire,

Mais je ne peux pas le dire.


Mon commandant a voulu m’épargner,

On a insisté pour m’abattre ;

La section a suivi les ordres à la lettre,

Sauf un qui n’a pas tiré.


J’ai tiré un numéro noir ;

Mon destin était sans espoir.

Un jour, j’ai fait un prisonnier

Et je l’ai laissé aller.


Le type du FSB,

Un sbire zélé,

L’avait remarqué

Et m’a dénoncé.


En un dossier solidement bouclé,

Ensuite, il m’a fait condamner.

Personne n’y pouvait rien changer,

Sauf celui qui n’a pas tiré.


Le bras est tombé

Avec un « Feu ! » réglementaire

Et la salve m’a offert mon laissez-passer

Pour l’autre côté de la terre.


Alors, j’entends : « Il est vivant ! »

Emmenez à l’infirmerie ce gars-là !

On ne peut pas tirer dessus deux fois,

C’est le règlement.


Le médecin a soupiré

Et ôté les balles, stupéfait,

Moi, en secret, je parlais

À celui qui n’avait pas tiré.


Les blessures, je ne les ai pas soignées,

Comme un chien, je les ai léchées.

À l’hôpital, par les infirmiers,

J’étais bien accepté.


Et tout le sexe faible, c’est sûr,

De moi s’est amouraché :

« Hé, toi, le fusillé !

Je vais te faire une piqûre ! »


Notre régiment en Ukraine s’en est allé ;

J’y ai fait parvenir plein de sucre,

Pour le consoler de se battre…

À qui ? À celui qui n’avait pas tiré.


Je buvais du thé, du café

— parfois de l’alcool —

En bref : j’avais du bol.

Puis, à la guerre, on m’a renvoyé.


De retour au régiment,

« Je suis content de te revoir vivant.

Au combat, maintenant ! »,

M’a dit le commandant.


Je n’en demandais pas tant ; mugissant,

J’agonisais comme une bête sur le champ.

Un sniper m’a ajusté

Achevant de me fusiller.





vendredi 24 mars 2023

Le Bourbier atomique

 

Le Bourbier atomique

 

Chanson française — Le Bourbier atomique Marco Valdo M.I. — 2023





LA ZINOVIE

est le voyage d’exploration en Zinovie, entrepris par Marco Valdo M. I. et Lucien l’âne, à l’imitation de Carl von Linné en Laponie et de Charles Darwin autour de notre Terre et en parallèle à l’exploration du Disque Monde longuement menée par Terry Pratchett.

La Zinovie, selon Lucien l’âne, est ce territoire mental où se réfléchit d’une certaine manière le monde. La Zinovie renvoie à l’écrivain, logicien, peintre, dessinateur, caricaturiste et philosophe Alexandre Zinoviev et à son abondante littérature.





Épisode 115



 


 

 

 

VERS LE SOIR

Maximov Kondrat Evdokimovich — 1979







Dialogue Maïeutique


Lucien l’âne mon ami, on n’arrête pas le progrès, même dans les régions les plus reculées de Zinovie. Cela tient aux ambitions magnifiques des guides successifs et au rôle historique qu’ils se voient jouer.


Oh, dit Lucien l’âne, chacun voit midi à sa porte, comme disait ta grand-mère. Certains se voient comme l’habitant sur son seuil contemplant le soleil et les ombres à leurs pieds ; d’autres se voient comme l’astre du ciel avec le monde à leurs pieds. Tels sont les Guides. À leurs propres yeux, ils brillent de mille feux – ce qui ne serait rien, mais ils veulent imposer aux autres leur chaleur sacrée – ce qui est proprement délirant, désolant et extrêmement périlleux – ça crée des incendies.


En Zinovie, dit Marco Valdo M.I., on n’arrête pas le progrès…


Oui, dit Lucien l’âne, on arrête seulement les opposants.


Donc, reprend Marco Valdo M.I., on n’arrête pas le progrès et à l’ère atomique, la Zinovie s’est empressée de s’équiper. Mais on ne fait pas une usine nucléaire – ici, on parle plutôt de centrale – au cœur de la cité. Il fut donc bâti une telle usine – en réalité, une usine atomique et autour, tout un conglomérat usant de cette providentielle énergie – et à proximité, une ville pour y loger les travailleurs. Ville que ceux-ci s’empressèrent de nommer L’Atome. On y construisit de nombreux immeubles dans une zone résidentielle qu’on dénomma « Les Nouveaux Cerisiers », où on reproduit à l’identique la vie zinovique, faite de l’obligatoire intégration dans le « nous » social zinovien au travers de manifestations, assemblées, réunions, comités, formations et cours divers.


Oh la la, dit Lucien l’âne, même là, on n’y échappe pas.


Évidemment, dit Marco Valdo M.I., c’est la base du système, sans ça, sans ce contrôle social permanent, il ne tiendrait pas. L’édifice s’écroulerait et Guide aussi. D’ailleurs, la fin de la chanson évoque l’époque du Grand Guide Révolutionnaire et sa manière de faire taire les voix discordantes. Une méthode assez directe : couic ! On apprend comment il avait mis fin à cette hécatombe. Il avait résumé sa doctrine en une sentence bien sentie : « Les derniers seront les derniers ».


Ça me rappelle quelque chose, dit Lucien l’âne. Il me semble que c’était pourtant les premiers qui seraient les derniers ou l’inverse.


Oui, dit Marco Valdo M.I., c’est à cette autre sentence ancienne que le Grand Guide Révolutionnaire faisait allusion. Cependant, quand on précise un peu sa pensée, elle est fort crue : « Les derniers (opposants survivants) seront les derniers (éliminés). »


Forcément, dit Lucien l’âne, alors, il n’y en aura plus. On ne sait pas la chance qu’on a de ne pas être citoyen de la Zinovie. Alors, tissons le linceul de ce vieux monde perdu, englouti, catastrophique et cacochyme.


Heureusement !



Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane





En dehors de la ville, à proximité,

S’étend un marécage, un magnifique bocage

Un paradis herbu, fleuri, boisé,

Un bourbier de toute beauté,

Un splendide espace naturel et sauvage

Sans route, sans rail, sans gare.

Sans ferme, sans toit, sans village,

On s’y promène, on s’y perd, on s’y égare.

Rien ni personne ne s’en échappe.

Il suce, il engloutit, il étouffe toute vie.

Sur tout, le bourbier ferme sa trappe.

C’est l’exact reflet de la Zinovie.


Dans le secret le plus strict,

On a installé un nouveau district,

Au bord de ce spongieux désert,

On a couvert les champs de chaume,

D’une usine et une ville nucléaires.

Les gens l’ont baptisé l’Atome.

À la construction, c’était un beau chantier,

La catastrophe fut un fameux merdier.

Depuis ce jour, les hôpitaux engrangent

Des dizaines de malades étranges.

À l’Atome, on exile les « ennemis de l’intérieur »

Et très bien payés, on y envoie des ingénieurs.


À l’Atome, on a bâti tout un quartier,

Une zone résidentielle séparée,

Appelée Les Nouveaux Cerisiers,

Avec un square, un parc, des allées.

Dans les nouvelles organisations locales,

On y développe une intense vie sociale.

Des manifestations, des réunions,

Des conseils, des discours, des résolutions,

Des rassemblements, des assemblées,

Des cours, des formations ciblées ;

Même les enfants ont les moyens

De devenir de bons citoyens.


Le Grand Guide Révolutionnaire,

Glorieux vainqueur d’une guerre,

Avait pris la décision géniale

D’abolir la peine capitale

Après la mort volontaire,

Exécutée pour les faire taire,

Des derniers ennemis de la Zinovie

Encore toujours en vie.

Comment reconnaître les derniers ?

Le guide dit : Éliminez tous les autres,

Systématiquement, l’un après l’autre,

Et les derniers seront les derniers.





LA ZINOVIE



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