samedi 15 février 2014

FLEUR DE MUR

FLEUR DE MUR



Version française – FLEUR DE MUR – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson anglaise – Wallflower - Peter Gabriel – 1982





Libera nos domine !
Laissez-moi rigoler !
Pour fuir la cage aux yeux de verre
Il est vain d'en appeler
À un maître ou à ses notaires.
Moi, je dis à Dieu et à tous ses vicaires.
Noli me tangere.
NOLI ME TANGERE !

(http://www.antiwarsongs.org/canzone.php?lang=it&id=10619)







Wallflower, FLEUR DE MUR... C'est presqu'aussi bien que Fleur de banlieue, Fleur de Pavé ou Gibier de Potence... Étrange endroit pour faire de la floriculture... Étranges fleurs aussi que ces prisonniers qui poussent entre, sur... les murs. C'est le grand bal des réprouvés de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres, le système à ceux qui relèvent la tête, à ceux qui ont la dignité à fleur de peau. Mon propre père a fini ainsi à la suite de ces jours de conversations forcées entre les murs gris... Ses médecins étaient habillés de noir, de runes et de têtes de mort...



C'est une chanson qui me rappelle ce « Mur gris de la prison » [[10316]] ou « La Moisissure de Regina Coeli » [[10179]] ou qui évoque Marco Camenisch ou, ou, ou des milliers, des milliers d'autres... depuis la nuit des temps. En somme, une chanson immémoriale... Ora e sempre : Resistenza ! C'est une chanson qui tisse, elle aussi, le linceul de ce vieux monde répressif, pénitentiaire, incarcérateur, emprisonneur, engeôleur et décidément, cacochyme.



Heureusement !



Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane




6 sur 6 – de paroi à paroi
Volets aux fenêtres, pas de lumière
Le sol est humide ; au lit, tu transpires
Ils tentent de te rendre fou – de te mettre hors de toi
Ils te nourrissent de restes et de mensonges
Pour affaiblir tes défenses, pas de compromis
Tu ne peux rien faire, le jour peut être long
Ton esprit n'arrête pas de tourner, ton corps souffre ainsi

Résiste, résiste, résiste, résiste

Ils te mettent dans une boîte pour qu'on ne t'entende pas
Garde ton esprit indomptable, ne te décourage pas
Résiste, tu joues ta propre vie
Et seul, tu affrontes la nuit
Tandis que les maîtres des pénitenciers
Dorment derrière des balles, des barres et des pierres
Ils ne voient pas le chemin vers la liberté
Que tu construis avec tes os et ta chair
Ils te sortent, tes yeux brûlent à la lumière
Pas de surprise - Direction l’interrogatoire
Des blouses blanches propres te mitraillent de questions
Leurs yeux sont aussi faux que leur serment d'Hippocrate
Ils te disent de te comporter, te comporter en invité
Tu veux leur résister, alors résiste
Ils te pousseront à tes limites et bien outre
Malgré tout ce qu'ils feront, ne réponds pas

Résiste, résiste, résiste, résiste

Même si tu disparais, ici, on ne t'oubliera pas
Et je te le dis, je ferai ce que je peux faire.

Même si tu disparais, ici, on ne t'oubliera pas
Et je te le dis, je ferai ce que je peux faire.
Je ferai ce que je peux faire.
Je ferai ce que je peux faire.