Le
matin, je m’éveille en chantant
Chanson
française – Le
matin, je m’éveille en chantant – Guy Béart – 1960
Comme
tu le vois, Lucien l’âne mon ami, c’est une chanson de Guy
Béart, qui en a écrit et chanté tellement durant ses 60 ans de
chanteur, encore assez loin de Charles Trenet qui en fit 70 ou
Charles Aznavour qui pourrait durer plus encore.
Avec
Béart,tant c’était l’éternel retour un moment, j’ai cru
qu’il resterait sur scène à jamais. Certains ont eu très peur.
D’accord,
Lucien l’âne mon ami, cependant, les gens l’aimaient bien, même
s’il n’arrivait pas à dételer. Finalement, une défaillance
cardiaque l’a emporté. Donc, Guy Béart a eu le temps de faire de
bonnes et de moins bonnes chansons. Cette fois, j’ai retrouvé
celle-ci qui, à première vue, à voir son titre et son succès de
ritournelle, n’aurait jamais de raison de figurer dans les Chansons
contre la Guerre et pourtant, je vois deux raisons de l’y
présenter : la première, c’est son goût pour l’activité
moyenne, autrement dit, une faible ardeur au travail ; la
seconde, on la trouve tout à la fin ; c’est même la chute
finale où la chanson dit son dédain de la bombe. Vu l’année de
sa composition, c’est bien à la bombe atomique qu’il est fait
allusion. Quand on sait que Guy Béart était ingénieur, il devait
avoir une idée des effets destructeurs d’un tel engin.
Bon,
Marco Valdo M.I. mon ami, admettons. De toute façon, elle n’est
pas encore tombée celle-là dont parle Guy Béart ; on a une
veine de pendard. Qui sait d’ailleurs si elle tombera jamais.
En
fait, Lucien l’âne mon ami, on n’en sait rien. Les paris sont
ouverts. Certains ont très peur et moi, je ne parierais pas qu’elle
ne le fera pas ; il y a tant de va-t-en-guerre en ce vieux monde
libidineux.
Dès
lors, Marco Valdo M.I. mon ami, reprenons vite notre tâche et
tissons le linceul de ce vieux monde pervers, guerrier, militaire,
atomique, nucléaire, hydrogéné et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi
Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Le
matin, je m’éveille en chantant
Et le soir, je me couche en dansant.
Et le soir, je me couche en dansant.
Le
matin, je m’éveille en chantant
Et le soir, je me couche en dansant.
Entre temps, je fais la sieste ;
Voilà tout ce qui me reste,
Ou je me fais du café,
On ne se soigne jamais assez.
La, la, la…
Le matin, je me lave en chantant
Et le soir, je me baigne en dansant.
Et le soir, je me couche en dansant.
Entre temps, je fais la sieste ;
Voilà tout ce qui me reste,
Ou je me fais du café,
On ne se soigne jamais assez.
La, la, la…
Le matin, je me lave en chantant
Et le soir, je me baigne en dansant.
Le
matin, je me lave en chantant
Et le soir, je me baigne en dansant.
Entre temps, je me promène ;
Une activité moyenne
Me conduit à me reposer,
On ne se soigne jamais assez.
La, la, la…
Le matin, on s’embrasse en chantant
Et le soir, on s’enlace en dansant.
Et le soir, je me baigne en dansant.
Entre temps, je me promène ;
Une activité moyenne
Me conduit à me reposer,
On ne se soigne jamais assez.
La, la, la…
Le matin, on s’embrasse en chantant
Et le soir, on s’enlace en dansant.
Le
matin, on s’embrasse en chantant
Et le soir, on s’enlace en dansant.
Entre temps, on se caresse ;
Il n’y a vraiment rien qui nous presse,
On va même se recoucher,
On ne se soigne jamais assez.
La, la, la…
Le matin, je m’éveille en chantant
Et le soir, je me couche en dansant.
Et le soir, on s’enlace en dansant.
Entre temps, on se caresse ;
Il n’y a vraiment rien qui nous presse,
On va même se recoucher,
On ne se soigne jamais assez.
La, la, la…
Le matin, je m’éveille en chantant
Et le soir, je me couche en dansant.
Le
matin, je m’éveille en chantant
Et le soir, je me couche en dansant.
Jamais je ne m’intéresse
À la bombe vengeresse
Qui un jour fera tout sauter,
On ne nous soigne jamais assez.
Et le soir, je me couche en dansant.
Jamais je ne m’intéresse
À la bombe vengeresse
Qui un jour fera tout sauter,
On ne nous soigne jamais assez.