MONSIEUR LE POLICIER
Version
française – MONSIEUR LE POLICIER – Marco Valdo M.I. – 2018
Chanson
italienne – Signor
Poliziotto – Management
del dolore post-operatorio – 2012
Tout
part d’une anecdote sur Léo Ferré. Il fut arrêté à la
frontière, entre la France et l’Italie, à l’époque des
Brigades Rouges. Et pendant que les policiers fouillaient dans la
voiture et ne trouvaient rien, il dit : « Cons ! »,
« Les bombes ne sont pas où vous les cherchez, elles sont là,
dans la tête ! ».
La
chanson fondamentalement développe l’idée qu’il ne suffit pas
d’attendre que le rêve vienne à toi. Il faut le chercher,
travailler, vraiment te casser le cul pour n’importe quoi,
n’importe quelle idée. Pour avoir raison, il faut se démener…
c’est une souffrance immense, surtout pour celui qui n’est aidé
par personne, même au niveau psychologique. L’idée que nos
parents n’ont pas dû nous soutenir jusqu’ici. Nous ne devons
remercier personne. Nous avons travaillé davantage lorsque ça
allait mal, comme des fous, parce que la chose nous plaisait tant. Ça
me fait penser que c’est bien que les choses aillent mal, un peu de
temps en temps, peut-être parce que ça durcit l’estomac. Mon
estomac me fait mal souvent, cependant ensuite d’autant plus je
n’arrive pas à écrire, d’autant plus j’écris, et ça
m’ennuie de le dire, parce que je voudrais que ce ne soit pas
ainsi. Cependant, c’est peut-être précisément lorsque je suis
mal que sort une phrase parfaite parmi un million d’autres qui sont
à jeter.
Pour
rêver, amour,
Il ne suffit pas de dormir.
On doit en avoir un terrible besoin,
Car le besoin est le père de chaque rêve.
Mourir de faim,
Mourir de soif,
En cherchant à ne pas tomber dans leurs rets,
La route est étroite,
La route est angoissante,
On rit de nous, mais on est sur le bon chemin.
Il ne suffit pas de dormir.
On doit en avoir un terrible besoin,
Car le besoin est le père de chaque rêve.
Mourir de faim,
Mourir de soif,
En cherchant à ne pas tomber dans leurs rets,
La route est étroite,
La route est angoissante,
On rit de nous, mais on est sur le bon chemin.
Et
ils nous poursuivent ;
Ils nous regardent en face et puis, ils rient
Et quand ils peuvent inventer
Une nouvelle loi pour nous arrêter,
Ils le font.
Ils nous regardent en face et puis, ils rient
Et quand ils peuvent inventer
Une nouvelle loi pour nous arrêter,
Ils le font.
Monsieur
le policier,
Excusez-nous de gâcher la fête.
Les bombes ne sont pas dans la valise,
Elles sont dans nos têtes.
Monsieur le policier,
Excusez-nous de gâcher la fête.
Les bombes ne sont pas dans la valise,
Elles sont dans nos têtes.
Excusez-nous de gâcher la fête.
Les bombes ne sont pas dans la valise,
Elles sont dans nos têtes.
Monsieur le policier,
Excusez-nous de gâcher la fête.
Les bombes ne sont pas dans la valise,
Elles sont dans nos têtes.
Halte,
halte !
On est cernés.
Voilà, je le savais, on est encerclés.
Regardons-les dans les yeux
Et cherchons à ne pas pleurer.
Non, pas esclaves,
Il ne faut pas pleurer
Pour la peine qu’ils nous font,
Ce sont de très mauvais exemples de normalité,
De normosité.
On est cernés.
Voilà, je le savais, on est encerclés.
Regardons-les dans les yeux
Et cherchons à ne pas pleurer.
Non, pas esclaves,
Il ne faut pas pleurer
Pour la peine qu’ils nous font,
Ce sont de très mauvais exemples de normalité,
De normosité.
Pour
rêver, amour,
Il ne suffit pas de dormir ;
Il faut en baver,
Il faut gagner.
Ce n’est pas du tout facile,
Il ne suffit pas de dormir ;
Il faut en baver,
Il faut gagner.
Ce n’est pas du tout facile,
Car
ils nous poursuivent ;
Ils nous regardent en face et puis, ils rient
Et quand ils peuvent inventer
Une nouvelle loi pour nous arrêter,
Ils le font.
Ils nous regardent en face et puis, ils rient
Et quand ils peuvent inventer
Une nouvelle loi pour nous arrêter,
Ils le font.
Monsieur
le policier,
Excusez-nous de gâcher la fête.
Les bombes ne sont pas dans la valise,
Elles sont dans nos têtes.
Monsieur le policier,
Excusez-nous de gâcher la fête.
Les bombes ne sont pas dans la valise,
Elles sont dans nos têtes.
Excusez-nous de gâcher la fête.
Les bombes ne sont pas dans la valise,
Elles sont dans nos têtes.
Monsieur le policier,
Excusez-nous de gâcher la fête.
Les bombes ne sont pas dans la valise,
Elles sont dans nos têtes.
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