mardi 24 mars 2015

LIBRES - Livres


LIBRES - Livres

Version française – LIBRES - Livres – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – LIBeRISusanna Parigi – 2014




Durant tout ce temps, l'homme a défendu avec son sang l'écriture
Afin que la pensée et la beauté soient éternelles…






D'abord, les hommes nommèrent les roches…
Puis les métaux, puis les plaques d'or, les feuilles de plomb, les plaques d'argile,
Les papyrus, les parchemins. Puis vinrent les copistes.
Durant tout ce temps, l'homme a défendu avec son sang l'écriture
Afin que la pensée et la beauté soient éternelles…
Afin que la pensée et la beauté soient éternelles…
Afin que la pensée et la beauté soient éternelles…

Puis beaucoup de livres furent brûlés.
Mais cette haine n'est rien comparée à l'amour qui leur était porté
Et quelques hommes parlent, regardent,
Mangent, courent, rient, hurlent,
Mais ils sont morts.
Plus morts que des pierres, plus morts que les morts ;
Car ils n'ont pas faim de libération, ni la capacité de se passionner…
Car ils n'ont pas faim de libération ni la capacité de se passionner…
Car ils n'ont pas faim de libération ni la capacité de se passionner…
Tous les hommes doivent avoir accès au savoir. Voilà la justice.

Parfois un peuple dort comme un jour sans vent,
Dort l'eau d'un étang
Alors, certains livres peuvent éveiller les vagues
Et réveiller la vie.
Car encore aujourd'hui, l'ignorance est une terrible puissance,
Et tous nous savons que là où règne l'ignorance,
Il est très facile de confondre
Le mal avec le bien, la vérité avec le mensonge…
Le mal avec le bien, la vérité avec le mensonge…
Le mal avec le bien, la vérité avec le mensonge…
L'homme ne travaille pas pour lui-même, mais pour ceux qui viendront.
Tel est le sens dernier de toutes les révolutions
Et le vrai sens de la vie, au fond.


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