JE SUIS LE DÉSERTEUR
Version
française – JE SUIS LE DÉSERTEUR – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson
italienne - Il disertore – Kalashnikov – 2014
Salut
à toi, Lucien l'âne mon ami, voici une nouvelle chanson des
Kalashnikov. Nouvelle... on ne peut dire mieux, vu qu'elle est de
cette année. C'est un peu comme une nouvelle récolte.
Et
tu l'as déjà traduite ? Si ça continue, Marco Valdo M.I. mon
ami, tu traduiras les canzones avant même qu'on les publie, et...
Non, ça tu ne le feras pas, car c'est vraiment impossible, tu les
traduiras avant même que les auteurs ne les aient conçues...
Allons,
allons, Lucien l'âne mon mai, ne me charrie pas comme ça, j'ai
autre chose à te dire à propos de cette chanson.
Je
l'espère bien, dit Lucien l'âne en battant des oreilles tant il
rit.
Comme
tu le sais, la chanson inaugurale de ce site, la numéro 1 fut – la
chose est historique – un chanson de Boris Vian, intitulée :
« Le Déserteur »
; ce fut la première chanson, mais aussi, le premier déserteur des Chansons contre la Guerre.
Depuis, il y en a eu tout plein.
Oui,
cela je le sais... Mais alors, quoi ?, dit Lucien l'âne en
balançant la tête, question de montrer tout son intérêt pour
cette question.
Alors...
Et bien, il y en a tant que tant de déserteurs, ça crée une
certaine confusion et que si on les intitule toutes « Le
Déserteur », on ne saura pas trop duquel on parle... En fait,
de laquelle (canzone) on parle. D'autre part, rien que pour celle de
Vian, il y a répertoriées dans ce site (à cette date) 124
versions. Alors, même si en italien, elle s'intitule « Il
desertore », j'ai préféré lui donner comme titre en langue
française : JE SUIS LE DÉSERTEUR.
Bonne
idée, dit Lucien l'âne... Tu n'aurais quand même pas pu
l'intituler : « Je suis un déserteur » , car
celle-là, elle existe déjà. Pour le reste, reprenons notre tâche
et tissons le linceul de ce monde plein de guerres, de paix armées,
de confrontations brutales et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi
Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Il n'est pas une lame qui n'entaille pas, une entaille qui ne fasse pas mal
Il n'est pas de sang qui puisse se laver, de blessure qui ne puisse se cicatriser
Avec mon fusil je construis un crucifix et je prie sur les tombes des ennemis
Avec mon drapeau je construis un cerf-volant et j'oublie les mensonges de la guerre
Il n'est pas une lame qui n'entaille pas, une entaille qui ne fasse pas mal
Il n'est pas de sang qui puisse se laver, de blessure qui ne puisse se cicatriser
Avec les bibles des religions, j'élève les colonnes de mon temple
Ennemis de toute race, regardez mes mains, jetez les armes, je suis le déserteur
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