FLEUR
DE MUR
Version
française – FLEUR DE MUR – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson
anglaise – Wallflower - Peter Gabriel – 1982
Wallflower,
FLEUR DE MUR... C'est presqu'aussi bien que Fleur de banlieue, Fleur
de Pavé ou Gibier de Potence... Étrange endroit pour faire de la
floriculture... Étranges fleurs aussi que ces prisonniers qui
poussent entre, sur... les murs. C'est le grand bal des réprouvés
de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres, le
système à ceux qui relèvent la tête, à ceux qui ont la dignité
à fleur de peau.
Mon propre père a fini ainsi à la suite de ces jours de
conversations forcées entre les murs gris... Ses médecins étaient
habillés de noir, de runes et de têtes de mort...
C'est
une chanson qui me rappelle ce « Mur gris de la prison »
[[10316]] ou « La Moisissure de Regina Coeli » [[10179]]
ou qui évoque Marco Camenisch ou, ou, ou des milliers, des milliers
d'autres... depuis la nuit des temps. En somme, une chanson
immémoriale... Ora e sempre : Resistenza ! C'est une
chanson qui tisse, elle aussi, le linceul de ce vieux monde
répressif, pénitentiaire, incarcérateur, emprisonneur, engeôleur
et décidément, cacochyme.
Heureusement !
Ainsi
Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
6
sur 6 – de paroi à paroi
Volets
aux fenêtres, pas de lumière
Le
sol est humide ; au lit, tu transpires
Ils
tentent de te rendre fou – de te mettre hors de toi
Ils
te nourrissent de restes et de mensonges
Pour
affaiblir tes défenses, pas de compromis
Tu
ne peux rien faire, le jour peut être long
Ton
esprit n'arrête pas de tourner, ton corps souffre ainsi
Résiste,
résiste, résiste, résiste
Ils
te mettent dans une boîte pour qu'on ne t'entende pas
Garde
ton esprit indomptable, ne te décourage pas
Résiste,
tu joues ta propre vie
Et
seul, tu affrontes la nuit
Tandis
que les maîtres des pénitenciers
Dorment
derrière des balles, des barres et des pierres
Ils
ne voient pas le chemin vers la liberté
Que
tu construis avec tes os et ta chair
Ils
te sortent, tes yeux brûlent à la lumière
Pas
de surprise - Direction l’interrogatoire
Des
blouses blanches propres te mitraillent de questions
Leurs
yeux sont aussi faux que leur serment d'Hippocrate
Ils
te disent de te comporter, te comporter en invité
Tu
veux leur résister, alors résiste
Ils
te pousseront à tes limites et bien outre
Malgré
tout ce qu'ils feront, ne réponds pas
Résiste,
résiste, résiste, résiste
Même
si tu disparais, ici, on ne t'oubliera pas
Et
je te le dis, je ferai ce que je peux faire.
Même
si tu disparais, ici, on ne t'oubliera pas
Et
je te le dis, je ferai ce que je peux faire.
Je
ferai ce que je peux faire.
Je
ferai ce que je peux faire.
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