Je
veux mourir, dit la centenaire.
Commentaire
à la chanson Euthanasiez-moi !
Dialogue
Maïeutique
Euthanasiez-moi,
dit Lucien l’âne, est une chanson des plus utiles ; elle
chante le choix de mourir, le droit à la liberté ; elle chante
la liberté.
Car
c’est une des libertés encore à conquérir que de pouvoir mourir
à son heure, à l’heure que l’on choisit et de le faire dans de
bonnes conditions.
Une
ancienne institutrice, quelque part en France, a décidé de mourir.
Elle a écrit un petit mot :
« Je
ne veux pas être ranimée.
Je
ne veux pas de soins.
H.
Wuillemin
Le
27 mai.
Je
cite ici une partie du texte de l’interview de Madame Wuillemin,
relayée par France-info,
intitulée :"Quand
on souffre comme ça, ce n’est pas la peine de rester" :
Hélène, centenaire, en grève de la faim pour qu’on lui laisse
"le droit de mourir" :
« Hélène
Wuillemin a un visage aux mille rides, deux petits yeux rieurs qu’on
distingue à peine et depuis le 6 mars dernier, un âge à trois
chiffres : "Je
viens d’avoir 100 ans. J’aurais bien souhaité ne pas les avoir,
mais malheureusement je continue à vivre."
Depuis une semaine, cette centenaire, qui habite seule chez elle à
Laxou (Meurthe-et-Moselle), près de Nancy, a donc entamé une grève
de la faim car on lui refuse, dit-elle, "le
droit
de mourir". »…
« Hélène
a un temps pensé à d’autres solutions : "Mais
moi je n’ose pas me suicider, m’ouvrir les veines, ça me
dégoûte."
Avant de se décider à faire cette grève de la faim et à
l’annoncer à son fils et à sa fille : "Je
lui ai dit ’j’arrête de manger’. Elle ne m’a rien répondu,
qu’est-ce que vous voulez qu’elle dise ? »
Oui,
dit Marco Valdo M.I., et de fait, il
n’y a rien à dire, car on ne peut rien opposer à pareille volonté
et surtout pas la soi-disant volonté d’une entité fantomatique ou
d’une institution. De plus,
il n’est pas nécessaire d’avoir cent ans pour désirer fermer le
livre de sa vie ; il n’est pas indispensable d’être perclus
de douleurs pour descendre du train. Pour
finir, on
doit pouvoir descendre à l’arrêt qu’on choisit, mais dans la
Guerre de Cent Mille Ans, il y a toujours ces adversaires de
l’humanité qui s’oppose à la liberté de disposer de soi.
Tissons
le linceul de ce vieux monde dictatorial, croyant, bigot, crétin et
cacochyme.
Ainsi
Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
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