lundi 1 juin 2020

Je veux mourir, dit la centenaire


Je veux mourir, dit la centenaire.


Commentaire à la chanson Euthanasiez-moi !








Dialogue Maïeutique



Euthanasiez-moi, dit Lucien l’âne, est une chanson des plus utiles ; elle chante le choix de mourir, le droit à la liberté ; elle chante la liberté.

Car c’est une des libertés encore à conquérir que de pouvoir mourir à son heure, à l’heure que l’on choisit et de le faire dans de bonnes conditions.

Une ancienne institutrice, quelque part en France, a décidé de mourir. Elle a écrit un petit mot :

« Je ne veux pas être ranimée.
Je ne veux pas de soins.
H. Wuillemin
Le 27 mai.

Je cite ici une partie du texte de l’interview de Madame Wuillemin, relayée par France-info, intitulée :"Quand on souffre comme ça, ce n’est pas la peine de rester" : Hélène, centenaire, en grève de la faim pour qu’on lui laisse "le droit de mourir" :


« Hélène Wuillemin a un visage aux mille rides, deux petits yeux rieurs qu’on distingue à peine et depuis le 6 mars dernier, un âge à trois chiffres : "Je viens d’avoir 100 ans. J’aurais bien souhaité ne pas les avoir, mais malheureusement je continue à vivre." Depuis une semaine, cette centenaire, qui habite seule chez elle à Laxou (Meurthe-et-Moselle), près de Nancy, a donc entamé une grève de la faim car on lui refuse, dit-elle, "le droit de mourir". »…

« Hélène a un temps pensé à d’autres solutions : "Mais moi je n’ose pas me suicider, m’ouvrir les veines, ça me dégoûte." Avant de se décider à faire cette grève de la faim et à l’annoncer à son fils et à sa fille : "Je lui ai dit ’j’arrête de manger’. Elle ne m’a rien répondu, qu’est-ce que vous voulez qu’elle dise ? »

Oui, dit Marco Valdo M.I., et de fait, il n’y a rien à dire, car on ne peut rien opposer à pareille volonté et surtout pas la soi-disant volonté d’une entité fantomatique ou d’une institution. De plus, il n’est pas nécessaire d’avoir cent ans pour désirer fermer le livre de sa vie ; il n’est pas indispensable d’être perclus de douleurs pour descendre du train. Pour finir, on doit pouvoir descendre à l’arrêt qu’on choisit, mais dans la Guerre de Cent Mille Ans, il y a toujours ces adversaires de l’humanité qui s’oppose à la liberté de disposer de soi.

Tissons le linceul de ce vieux monde dictatorial, croyant, bigot, crétin et cacochyme.

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.


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