Le
Petit Navire, la Capitaine
et les Réfugiés
Chanson française – Le Petit Navire, la Capitaine et les Réfugiés – Marco Valdo M.I. – 2019
Capitaine Courage – Carola Rackete, capitaine du Sea Watch 3 |
Cette
canzone a été écrite pour saluer la capitaine Courage – Carola
Rackete, capitaine du Sea Watch 3, qui avait forcé (force majeure
que ça s’appelle) le blocus des eaux territoriales italiennes
imposé par le ministre de l’Intérieur d’extrême droite –
catho-fasciste, dont on ne veut pas prononcer le nom qui donne la
nausée – Que la honte et la peste emportent cet idiot (ce
qualificatif est juste la constatation d’un fait) ! Comme
chantait Georges Brassens : « Quand
on est con, on est con ! »
Carola
Rackete a été arrêtée dans la nuit de vendredi à samedi, avant
que ne débarquent 40 migrants bloqués à bord depuis 17 jours.
Dialogue
Maïeutique
J’avais
déjà abordé, commence Marco Valdo M.I.
C’est
le cas de le dire, dit Lucien l’âne.
Ne
m’interromps pas, Lucien l’âne mon ami. Donc, j’avais déjà
abordé cette question des « boat people » dans une
chanson intitulée « Le
Radeau de Lampéduse », où il
était dit :
« Et
pendant ce temps-là, en Méditerranée,
Des barques à ras bord remplies,
De toutes parts submergées,
Sans timon ni voile ni quille,
Avec des pleurs et des hurlements
Rejouent sempiternellement
Le Radeau de la Méduse
Sur un canot au large de Lampéduse. »
Des barques à ras bord remplies,
De toutes parts submergées,
Sans timon ni voile ni quille,
Avec des pleurs et des hurlements
Rejouent sempiternellement
Le Radeau de la Méduse
Sur un canot au large de Lampéduse. »
Et tu
anticipais fortement les événements, dit Lucien l’âne, dans
cette autre chanson « Les
grands Sentiments », où il était dit :
« Monsieur
le Ministre, il faut que je vous explique
Ces personnes ont de grands principes,
Ils ne pensent qu’à sauver les gens
En vertu de grands sentiments.
Monsieur le Ministre, ce sont de braves types
Qui s’en tiennent à leurs grands principes,
Et qui se fichent des ordres du gouvernement
En vertu des grands sentiments.
Monsieur le Ministre, c’est une petite équipe,
Mais elle a de grands principes,
Et pour l’aider, les gens lui donnent de l’argent,
En vertu des grands sentiments.
Monsieur le Ministre, ce sont des gens très pacifiques
En vertu de leurs grands principes
Mais ils ont armé un bâtiment
En vertu des grands sentiments. »
Ces personnes ont de grands principes,
Ils ne pensent qu’à sauver les gens
En vertu de grands sentiments.
Monsieur le Ministre, ce sont de braves types
Qui s’en tiennent à leurs grands principes,
Et qui se fichent des ordres du gouvernement
En vertu des grands sentiments.
Monsieur le Ministre, c’est une petite équipe,
Mais elle a de grands principes,
Et pour l’aider, les gens lui donnent de l’argent,
En vertu des grands sentiments.
Monsieur le Ministre, ce sont des gens très pacifiques
En vertu de leurs grands principes
Mais ils ont armé un bâtiment
En vertu des grands sentiments. »
D’ailleurs,
je pense qu’il faudrait offrir à ce sinistre ministre un canard en
plastique pour qu’il puisse jouer dans sa piscine et foutre la paix
aux gens de bonne volonté.
Oh,
Lucien l’âne, ce n’est pas si simple, car ce genre de ministre,
très sinistre, sait jouer des pires sentiments de certaines
gens. Et ça marche assurément. D’ailleurs, ce sont les mêmes qui
ont mené l’Italie pendant le Ventennio et d’ailleurs, ils l’y
ramènent à présent. La fois d’avant, l’addition de leurs
bêtises et celles de leurs amis fit quarante millions de morts. Ce
sont des gens qui ne font pas dans le détail. Mais c’est une des
conséquences de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches, les
puissants, les installés, les « premiers occupants »
mènent systématiquement contre les pauvres, les faibles, les
nouveaux arrivants afin d’assurer leur domination et protéger
leurs privilèges. Mais au fait, d’où
sont venus les Lombards ? D’Afrique,
forcément, comme nous tous, sauf peut-être les Néandertaliens,
mais on les a éliminés.
Je
sais tout cela, Marco Valdo M.I., mais je sais aussi que le « vent
tourne » et que malgré les naufrages, les tempêtes, les tirs
de barrage, les « limes », les frontières tant gardées
finissent par s’effondrer, l’empire (Impero) finit toujours pas
céder. Mais dis-moi, la chanson, on dirait une comptine.
Mais
évidemment, Lucien l’âne, comme si tu ne le savais
pas. Tous les enfants de France, de Navarre, du Québec, de Suisse,
de Wallonie et même, de très nombreux enfants d’Afrique la
connaissent très bien. Ils l’apprennent dès la petite enfance.
C’est « Le
petit Navire », dont j’ai fait une parodie en gardant la
forme et la musique. Tout le monde pourra la chanter ; c’est
très facile. Si on la traduit en italien, des chœurs d’enfants
pourraient la seriner au ministre sinistre.
Et
chaque fois, lui offrir un canard jaune en plastique, pour sa
piscine, conclut Lucien l’âne. Et puis, lui rappeler à ce
sinistre ministre que nous – tous tant que nous sommes – nous
sommes tous des migrants ou des descendants de migrants, tous des
réfugiés. Imagine simplement que comme veut le faire le ministre
sinistre, on renvoie en Italie, tous les migrants et descendants de
migrants italiens, qui sont des dizaines de millions à travers le
monde et disant : « Bien le bonjour chez vous ! ».
Ce serait ignoble, absurde, imbécile, évidemment. Mais c’est ce
que le ministre sinistre et ses amis veulent faire avec les enfants
d’Afrique. Alors, tissons avec plus d’ardeur encore le linceul de
ce vieux monde ignoble, abject, ipséiste et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi
Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Il
était un petit navire (bis)
Qui
s’en allait sauver (bis)
Des
réfugiés.
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Il
entreprit un long voyage (bis)
Sur
la mer Mé- Mé- Méditerranée (bis)
Ohé !
Ohé !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Au
bout de cinq à six semaines, (bis)
Il
repêcha cinquante réfugiés. (bis)
Ohé !
Ohé !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Il
les sortit de la mélasse, (bis)
Pour
en un lieu sûr les ramener. (bis)
Ohé !
Ohé !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Le
soir tomba sur les réfugiés, (bis)
Qui,
qui, qui se mirent à pleurer. (bis)
Les
morts noyés !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Il
met le cap vers le port à proximité, (bis)
Pour
déposer les survivants des réfugiés. (bis)
Et
demande l’hospitalité
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
En
Italie, il y a un ministre, (bis)
Un
personnage vraiment sinistre, (bis)
Qui
lui interdit d’accoster.
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Pendant
qu’ainsi on délibère, (bis)
La
capitaine monte sur son grand hunier (bis)
Sans
se démonter.
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Elle
lance au monde un message : (bis)
Il
faut sauver ces réfugiés, (bis)
On
ne peut en enfer les rejeter.
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Mais
regardant la Terre entière, (bis)
Elle
voit des flots !, flots !, flots ! de tous côtés,
(bis)
Elle
se demande où accoster.
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
La
réponse est vite arrivée ; (bis)
En
Europe, on veut les accepter (bis)
Tous
ces réfugiés.
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Alors,
alors, la capitaine, (bis)
Fille
hardie au port de reine, (bis)
Vers
un port d’Italie les emmène.
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Tout
le monde pense le problème réglé (bis)
Et
que le bateau va pouvoir accoster, (bis)
Et
les sauver.
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
C’était
compter sans le ministre, (bis)
Qui
dans son mental sinistre, (bis)
À
la mer veut les rejeter.
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
La
capitaine dit : « Par devoir humanitaire, (bis)
Mes
obligations sur la mer, (bis)
C’est
de les conduire à terre.
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Alors,
la capitaine dit malgré l’interdiction, (bis)
Nous
allons accoster au quai sans façon, (bis)
Et
l’Europe la salue à l’unisson.
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Pour
saluer cette capitaine Courage, (bis)
Cette
chanson j’ai composé. (bis)
Nous
allons la, la, la recommencer,
Ohé !
Ohé !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots ! !
Ohé !
Ohé ! Matelot, Matelot navigue sur les flots !
Envoi :
Quant
au sinistre ministre, (bis)
Il
n’a plus qu’à, qu’à, qu’à aller jouer (bis)
Avec
son canard en plastique !
Ohé !
Ohé ! Matteo, Matteo navigue sur les flots !
Ohé !
Ohé ! Matteo, Matteo navigue sur les flots !
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