CHANTONS,
CAMARADES !
Version
française – CHANTONS, CAMARADES ! – Marco Valdo M.I. –
2016
Chanson
allemande – Kameraden,
Laßt Uns Singen – Paul
Rakow – 1940
Paroles
de Paul Rakow, artisan berlinois, pour la précision
fourreur.Parodie sur la
mélodie du très belliciste
« Infantrielied », l’hymne
des troupes d’infanterie
allemandes
Texte trouvé sur Volksliederarchive
Le morceau, interprété par le Rundfunk-Jugendchor Wernigerode dirigé par Friedrich Kell (1979)
Texte trouvé sur Volksliederarchive
Le morceau, interprété par le Rundfunk-Jugendchor Wernigerode dirigé par Friedrich Kell (1979)
SACHSENHAUSEN
1936-1945
|
Clairement
communiste, Paul Rakow fut arrêté le 15 avril de 1937 et ensuite
enfermé au
camp de concentration de Sachsenhausen pendant des années. Il
était encore vivant au début de
1945, mais en tant qu’Allemand,
il fut alors forcé de choisir
entre
son exécution
et l’enrôlement dans la tristement célèbre « Brigade
Dirlewanger », un bataillon
de criminels et imprésentables,
commandé par un
sadique psychopathe et pédophile, dernier
rempart du glorieux Troisième Reich. Peut-être
– nous ne savons pas comme ce
qu’il en fut réellement
– que Paul Rakow décida que pour
être arrivé vivant jusque-là,
il valait la peine de jouer cette
dernière carte.
Camarades,
chantons !
Notre chanson la plus belle,
Douce et nostalgique, chantons !
Petit oiseau, si j’avais tes ailes.
Notre chanson la plus belle,
Douce et nostalgique, chantons !
Petit oiseau, si j’avais tes ailes.
Petit oiseau, si j’avais tes ailes,
Je porterais aujourd’hui encore
À mes amours à la maison restés,
Salut et baiser.
Petit
oiseau, si j’avais tes ailes.
Quand je serai poussière et terre,
Je volerai dans le ciel
Jusqu’à ce que les nuages me dévorent.
Quand je serai poussière et terre,
Je volerai dans le ciel
Jusqu’à ce que les nuages me dévorent.
Petit oiseau, si j’avais tes ailes.
Je ne marcherais plus jamais,
Je perdrais toute peine,
Comme un petit oiseau, je chanterais.
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