TRAIN
DE SOLDATS
Version
française – TRAIN DE SOLDATS – Marco
Valdo M.I. – 2015
Chanson
allemande – Soldatenzug – Juliane Werding
– 1994
Paroles et musique de Juliane
Werding et Andreas Bärtels
Une
chanson qui raconte le départ du soldat pour la guerre… Un
soldat parmi tant, le simple soldat, quoi… Comme dans
l'Histoire
du Soldat [[7366]]. Il en est beaucoup d'autres de
ces chansons
du départ [[8755]]. Je propose de lui adjoindre, la
chanson de la femme qui attend depuis longtemps… C'est en
quelque sorte la suite. Une suite possible, il en est d'autres… Je
te les dis tout net : pour moi, il n'est pas possible
que les Chansons contre la Guerre (CCG) passent à
côté de cette merveille : « Dis, quand
reviendras-tu ? » et d'ailleurs, je m'en vais leur
envoyer prochainement. D'ailleurs, Barbara a déjà ici une
chanson qui pourrait elle aussi être une suite à celle-ci ;
elle s'intitule : « Veuve
de guerre » [[313]]. Elle conte l'histoire d'une jeune
femme qui a perdu son premier amour, son premier
amant, mort au front à 19 ans et aussi celle des autres
amants qui suivirent, morts eux aussi au front… et de la vie qui
continue.
À
moi aussi, qui suis un âne, un très vieil âne, ce « Dis,
quand reviendras-tu ? » me crève le cœur.
Alors
pour en revenir à la chanson de Werding, elle donne très exactement
l'envers du décor des trains fleuris, enrubannés qui de Berlin
allaient « Nach Paris ! » et les antagonistes qui de
Paris allaient « À Berlin, à Berlin ! »,
véhiculant des milliers et des milliers de candidats cadavres
inconscients. Les femmes, elles, n'étaient pas si aveuglées par la
gloire et la patrie ; elles voyaient bien qu'on leur prenait
leurs hommes…
Écoute,
Marco Valdo M.I. mon ami, moi, je déteste ces trains-là, ces trains
à soldats ; ces convois pour l'abattoir, présageant d'autres
convois (comme celui qui emmena Joseph, le Dachau
Express [[8756]], ce train à soldats, mais à soldats
trahis) qui s'en iront plus tard, pour d'autres
abattoirs. À partir dans les fleurs et les flonflons, il y eut
aussi des bateaux, des avions et même, des régiments à pied. J'ai
hâte d'entendre la chanson et puis nous reprendrons notre tâche et
nous tisserons le linceul de ce vieux monde va-t-en guerre,
mortifère, militaire et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi
Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Il
était temps
De rejoindre le train
Un été ardent
Était
passé.
Sa main tenait sa main.
Mots chuchotés
Doucement
dans le vent envolés.
Stop pas de larmes,
Il
était si radieux
Sans nuages, ce ciel bleu
Et les
drapeaux multicolores
Pendaient aux fenêtres dehors.
Dans le
train, les soldats chantaient des chansons.
Il dit : je
reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Il dit :
je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Elle
l'enlace subitement.
Tu pars si longtemps.
Pas de
paroles,
Juste un « ne m'oublie pas » timide.
Le
train s'ébranle.
De la main, il lui fait signe.
Son rire est
plein de sûreté.
Stop pas de larmes,
Il
était si radieux
Sans nuages, ce ciel bleu
Et les
drapeaux multicolores
Pendaient aux fenêtres dehors.
Dans le
train, les soldats chantaient des chansons.
Il dit : je
reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Il dit :
je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Il
était si radieux
Sans nuages, ce ciel bleu
Et les
drapeaux multicolores
Pendaient aux fenêtres dehors.
Elle sut
qu'il ne reviendrait jamais
À la maison.
Elle savait
qu'il ne reviendrait jamais
À la maison.
Une chanson qui raconte le départ du soldat pour la guerre… Un soldat parmi tant, le simple soldat, quoi… Comme dans l'Histoire du Soldat [[7366]]. Il en est beaucoup d'autres de ces chansons du départ [[8755]]. Je propose de lui adjoindre, la chanson de la femme qui attend depuis longtemps… C'est en quelque sorte la suite. Une suite possible, il en est d'autres… Je te les dis tout net : pour moi, il n'est pas possible que les Chansons contre la Guerre (CCG) passent à côté de cette merveille : « Dis, quand reviendras-tu ? » et d'ailleurs, je m'en vais leur envoyer prochainement. D'ailleurs, Barbara a déjà ici une chanson qui pourrait elle aussi être une suite à celle-ci ; elle s'intitule : « Veuve de guerre » [[313]]. Elle conte l'histoire d'une jeune femme qui a perdu son premier amour, son premier amant, mort au front à 19 ans et aussi celle des autres amants qui suivirent, morts eux aussi au front… et de la vie qui continue.
De rejoindre le train
Un été ardent
Était passé.
Sa main tenait sa main.
Mots chuchotés
Doucement dans le vent envolés.
Stop pas de larmes,
Sans nuages, ce ciel bleu
Et les drapeaux multicolores
Pendaient aux fenêtres dehors.
Dans le train, les soldats chantaient des chansons.
Il dit : je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Il dit : je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Tu pars si longtemps.
Pas de paroles,
Juste un « ne m'oublie pas » timide.
Le train s'ébranle.
De la main, il lui fait signe.
Son rire est plein de sûreté.
Stop pas de larmes,
Il était si radieux
Sans nuages, ce ciel bleu
Et les drapeaux multicolores
Pendaient aux fenêtres dehors.
Dans le train, les soldats chantaient des chansons.
Il dit : je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Il dit : je reviendrai sûrement
Bientôt à la maison.
Sans nuages, ce ciel bleu
Et les drapeaux multicolores
Pendaient aux fenêtres dehors.
Elle sut qu'il ne reviendrait jamais
À la maison.
Elle savait qu'il ne reviendrait jamais
À la maison.
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