Dans
les rues de Varsovie
Où sont passés, dis-moi Les rires sur les chevaux de bois ? |
Il
faut juste rappeler (rue du Souvenir) que Varsovie ( et sa
population) avait été détruite quasi complètement au cours de la
guerre. Elle fut rebâtie – pour une part, pour une part seulement
à l'identique. Mais en grande partie, Varsovie des années 60 ne se
ressemblait plus ; elle n'avait plus les charmes de la Varsovie
d'avant-guerre. Les rues se regrettaient elles-mêmes ; elles
pleuraient leur ancien visage.
Un
soir, je marchais dans les rues de Varsovie ;
Rue du Souvenir, un soir
L'été était triste à mourir, un soir
Pleuraient encore les rues de Varsovie
Rue du Souvenir, un soir
Varsovie pleurait dans le noir.
Rue du Souvenir, un soir
L'été était triste à mourir, un soir
Pleuraient encore les rues de Varsovie
Rue du Souvenir, un soir
Varsovie pleurait dans le noir.
Là-bas
tout a changé, c'est oublié
On va danser avec l'été
Pourtant l'été là-bas
N'a plus tout à fait le goût d'autrefois
Où sont passés, dis-moi
Les rires sur les chevaux de bois ?
On va danser avec l'été
Pourtant l'été là-bas
N'a plus tout à fait le goût d'autrefois
Où sont passés, dis-moi
Les rires sur les chevaux de bois ?
Ce
soir, je me souviens des rues de Varsovie
Aux Champs-Élysées, ce soir
Où l'hiver vient de commencer, ce soir
Je le trouve trop indécent, Paris
Dans ce grand café, le soir
On porte le luxe en sautoir.
Aux Champs-Élysées, ce soir
Où l'hiver vient de commencer, ce soir
Je le trouve trop indécent, Paris
Dans ce grand café, le soir
On porte le luxe en sautoir.
Là-bas
tout est cassé. Pour oublier
On va danser, le pied léger
Mais le cœur n'y est pas
Et l'été n'a plus le goût d'autrefois
On n'ose plus, je crois
Rire sur les chevaux de bois.
On va danser, le pied léger
Mais le cœur n'y est pas
Et l'été n'a plus le goût d'autrefois
On n'ose plus, je crois
Rire sur les chevaux de bois.
Là-bas,
chagrin de guerre ne finit pas.
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