vendredi 4 octobre 2013

COMME UN FLEUVE

COMME UN FLEUVE



Version française – COMME UN FLEUVE – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne - Come un fiume – Nomadi - 2002


(G.Carletti - A.Mei - L.Cerquetti - C.Falzone)
Album: "Amore che prendi amore che dai"








LE FLEUVE
AMAZONE




De qui parle-t-elle cette chanson ? De l'esprit de révolte, d'une figure mythique, du Che Guevara, du révolutionnaire anonyme, d'un poète méconnu, d'un paysan inconnu, d'un guérillero incognito... On ne sait, car elle ne le dit pas.




Sans doute, de tous ceux-là à la fois... et de bien d'autres encore, dit Lucien l'âne en hochant la tête, balançant ainsi ses oreilles.




Exactement. Elle parle de ce fleuve, de cet être multiple et multiforme fait de sang, de larmes, de sueur, de terreur, de courages quotidiens de femmes et d'hommes par milliers, milliers, millions, millions. Un fleuve qui s'écoule au travers des temps et des temps, charriant ses gloires et sa misère et qui toujours s'en va portant partout sa résistance.

Pour lui aussi, c'est Ora e sempre : resistenza !


Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane



Il a l'odeur de l'Amérique Latine
Comme les rêves faits d'un peu de terre et de boue
Comme les pieds de l'homme fatigué qui marche
Car il sait que cette vie est un voyage

Une route dont on ne sait où elle va
Qui un jour conduit sur une place
Dans un village aux maisons lasses
Où vivre est une lutte à tout va

Tant de fois, je l'ai rencontré au marché
Avec cet air batailleur qui le submergea
Avec l’esprit guerrier du soldat
Qui cent fois s'est relevé

Car il sait qu'il se dressera avec cent
Qu'il a vu parmi les champs naître et mourir
Là où naissent et meurent en un coup de vent
L'espoir et l'envie de dire

Et aux seigneurs de la guerre, nous donnons du sang
C'est un sang qui s'écoule loin
Comme un fleuve qui traverse un continent
Et envahit doucement tout, l'air de rien

Et aux seigneurs de la guerre, nous donnons du sang
C'est un sang qui s'écoule loin
Comme un fleuve qui traverse un continent
Et envahit doucement tout, l'air de rien

Il a le regard de l'Amérique Latine
Des femmes, des mères qui chaque soir
Attendent avec impatience l'aube
Et chaque matin attendent soir

Et qui ne savent jamais vivre ou prier
Le Dieu qui se montre à la fenêtre
Car parfois le Dieu ne sait pas quoi écouter
Alors, il fait semblant et remue la tête

Tant de fois je l'ai rencontré dans les banlieues
Ou dans les ruelles surgir entre les immeubles
Comme un phare qui darde son rayon cru
Sur les enfants qui courent pieds nus

Et il est là qui serre les poings encore
Et il repart lutter une fois encore
Il a un cheval rapide comme le vent
Ce vent qui s'en va changeant

Et aux seigneurs de la guerre, nous donnons du sang
C'est un sang qui s'écoule loin
Comme un fleuve qui traverse un continent
Et envahit doucement tout, l'air de rien

Et aux seigneurs de la guerre, nous donnons du sang
C'est un sang qui s'écoule loin
Comme un fleuve qui traverse un continent
Et envahit doucement tout, l'air de rien


Et aux seigneurs de la guerre, nous donnons du sang
C'est un sang qui s'écoule loin
Comme un fleuve qui traverse un continent
Et envahit doucement tout, l'air de rien.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire