À BAS LES ARMES !
Version
française - À BAS LES ARMES !
- Marco Valdo M.I. – 2013
à
partir de la version italienne – GIU' LE ARMI! de Riccardo Venturi
– 2008
Né
dans une ville ravagée et détruite par la guerre ,
Dès que j'ai pu entendre, j'ai entendu : « Jamais plus la guerre ! »
J'ai si bien appris ma leçon et j'ai vu
La guerre de si près, que même l'enfant a compris, ce qui arrivait là.
Cette angoisse, je le sais, ne me quitte plus
Et les images dans ma tête ne s'effacent pas.
La guerre est un crime, aucune guerre n'est juste
Et, vous qui en parlez si bien et méprisez votre serment
Je vous entends zélés battre le tambour, vous les pieux en prière
Et envoyer à vos massacres les enfants d'autres gens
Rappelez-vous, vous ne vouliez plus jamais, jamais la guerre
À bas les armes !
Dès que j'ai pu entendre, j'ai entendu : « Jamais plus la guerre ! »
J'ai si bien appris ma leçon et j'ai vu
La guerre de si près, que même l'enfant a compris, ce qui arrivait là.
Cette angoisse, je le sais, ne me quitte plus
Et les images dans ma tête ne s'effacent pas.
La guerre est un crime, aucune guerre n'est juste
Et, vous qui en parlez si bien et méprisez votre serment
Je vous entends zélés battre le tambour, vous les pieux en prière
Et envoyer à vos massacres les enfants d'autres gens
Rappelez-vous, vous ne vouliez plus jamais, jamais la guerre
À bas les armes !
Certes,
vous faites votre travail, vous accomplissez votre devoir.
Vous avez beau minimiser, nous tromper, c'est sans espoir.
L'emploi s'appelle poser des mines, le devoir s'appelle bombarder,
Détruire et mutiler, effacer et liquider,
S'appelle piller, conduire des hommes à la mort,
Perdre pour toujours votre âme sans remords.
Parfois, je vois un visage d'enfant sous son grand casque
Dans son épouvante aveugle, parle le désespoir pur,
Quand ébranlé, il lui faut voir à quel acte infâme,
À quel crime honteux, il s'est prêté et augure
Que jamais la faute ne s'effacera, jamais. Plus jamais la guerre,
À bas les armes !
Vous avez beau minimiser, nous tromper, c'est sans espoir.
L'emploi s'appelle poser des mines, le devoir s'appelle bombarder,
Détruire et mutiler, effacer et liquider,
S'appelle piller, conduire des hommes à la mort,
Perdre pour toujours votre âme sans remords.
Parfois, je vois un visage d'enfant sous son grand casque
Dans son épouvante aveugle, parle le désespoir pur,
Quand ébranlé, il lui faut voir à quel acte infâme,
À quel crime honteux, il s'est prêté et augure
Que jamais la faute ne s'effacera, jamais. Plus jamais la guerre,
À bas les armes !
Défendre vos enfants, votre pays ou votre village?
Croyez-vous, vous qui venez avec vos grandes ailes,
Bombarder un village et le renvoyer à l'âge de la pierre ,
Que vous pourriez par une effusion de sang libérer les hommes,
Mettre la paix dans le cœur des femmes ?
Non, à nouveau ils vous ont abusé en effet :
Pour le pouvoir, pour l'huile, pour l'acier, pour nourrir leur machine de guerre,
Ces grands conglomérats, qui quand il leur plaît,
À la fin, font de vous aussi des cibles vivantes.
Refusez d'obéir, refusez de la faire, dites : Plus jamais la guerre,
Et à bas les armes !
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