COMMENT STANISLAV PETROV SAUVA LE MONDE
Version française — COMMENT STANISLAV PETROV SAUVA LE MONDE — Marco Valdo M.I. — 2023
Chanson allemande — Als Stanislav Petrovdie Welt rettete — Krysztof Daletski — 2023
STANISLAV PETROV
Le 26 septembre 1983, les reflets du soleil sur les nuages ont déclenché une fausse alerte dans le système de surveillance nucléaire soviétique. Ce n’est que parce que Stanislav Petrov a considéré un tel événement comme improbable qu’une contre-attaque nucléaire a pu être évitée. La question se pose aujourd’hui de savoir si nous pouvons nous permettre de vivre en permanence dans la situation où une fausse alerte peut déclencher une guerre nucléaire.
Stanislav Petrov a vraiment existé
Stanislav Ievgrafovitch Petrov (en russe : Станислав Евграфович Петров), né le à Vladivostok (RSFSR, URSS) et mort le à Friazino (Russie), est un officier de la Voyska PVO, la force de défense anti-aérienne de l’Armée soviétique.
Lors d’une alerte déclenchée par les satellites de surveillance soviétiques en septembre 1983, Petrov prit la décision d’informer sa hiérarchie qu’il pouvait s’agir d’une fausse alerte, et non d’un tir de missiles contre l’Union soviétique, comme l’indiquait le système informatique d’alerte antimissile. Sa hiérarchie a donc décidé de ne pas riposter. Pourtant, cette crise intervint à un moment d’extrême tension entre l’Union soviétique et les États-Unis, seulement trois semaines après la destruction du Vol 007 Korean Air Lines par des chasseurs soviétiques et aurait pu déclencher des échanges de missiles. Le fait que Petrov a décelée cette alerte comme fausse aurait alors évité une riposte des deux camps adverses. (lire la suite dans Wikipedia : Stanislav Petrov)
À VOIR AUSSI : STANISLAV PETROV
https://www.youtube.com/watch?v=Bll8x91CEDA
Rapide dialogue maïeutique
La question à se poser, dit Marco Valdo M.I., est de savoir s’il existe encore actuellement dans l’armée de l’ex-Union Soviétique, réduite à la Russie, un Stanislav Petrov pour arrêter à temps la connerie.
Pour l’instant, dit Lucien l’âne, on ne dirait pas.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
En 1983, une nuit
Bien après minuit,
Près de Moscou, assis,
Quand le soleil inonde
L’autre partie du monde,
L’officier de garde
Haut dans les nuages regarde
Monter un éclair bariolé
Dans le ciel étoilé.
Le jour où Stanislav Petrov sauva le monde,
Stanislav Petrov sauva le monde.
Dans les rues, par centaines de milliers
Contre les bombes nucléaires,
Par les politiciens rejetés
Et d’alarmistes traités, les protestataires
Dénonçaient l’erreur
D’un équilibre de la terreur.
À quel point ils disaient vrai,
Les alarmistes l’ignoraient.
Le jour où Stanislav Petrov sauva le monde,
Stanislav Petrov sauva le monde.
L’œil sur tous les cadrans,
Petrov remarqua un signe alarmant
De fusées lancées dans l’ombre,
Quoique, en petit nombre.
Il n’avait qu’un quart d’heure
Pour conjurer le malheur.
Improbable, la chose lui parut
Et à la « Fausse alerte », il conclut.
Le jour où Stanislav Petrov sauva le monde,
Stanislav Petrov sauva le monde.
L’heure est plus près aujourd’hui
Que jamais auparavant de minuit,
Au lieu de s’éteindre maintenant
Le feu est toujours plus vivant.
Délégué à l’ordinateur, de nos jours,
Le temps de décision est plus court.
Mais ça ne dérange personne
Et plus personne ne s’étonne,
Comme si encore Stanislav Petrov sauvera le monde,
Stanislav Petrov sauvera le monde.
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