RICHARD BRÛLE
Version
française – RICHARD BRÛLE – Marco Valdo M.I. – 2018
d’après
la version italienne – RYSZARD ARDE – de
Krzysiek Wrona – 2017
d’une
chanson polonaise - Ryszard płonie - Antybiotyka
- 2015
Ryszard
Siwiec (Richard Siwiec), 1909-1968, né à Dębica et mort à
Varsovie, est un comptable, professeur et ancien soldat polonais. Il
fut la première personne à s'immoler par le feu en protestation
contre la «normalisation » qui suivit le Printemps de Prague
(1968) en Tchécoslovaquie. Pour protester contre l'entrée à Prague
des troupes du Pacte de Varsovie devant des dizaine de milliers de
personnes, des officiels du parti et alors que la manifestation est
retransmise à la télévision nationale, il s'immole dans les
gradins. Son geste fut vu en direct par plus de 100 000 spectateurs,
dont les dirigeants du pays et les diplomates étrangers qui avaient
été invités pour ce spectacle de propagande. Il mourut quatre
jours plus tard.
Il
était père de cinq enfants et originaire de Przemyśl. Il avait
préparé son action, laissant des enregistrements audio pour
exprimer son dégoût devant l'intervention des armées du Pacte et
la participation des armées polonaises, et envoyant une lettre
d'adieu à sa femme, écrite dans le train pour Varsovie.
Son
acte a pu être un déclencheur pour l’immolation des Tchèques Jan
Palach et Jan Zajíc, mais il est impossible de savoir si la police
politique communiste a pu étouffer complètement l'événement.
Selon la version officielle, il s'agissait uniquement du geste de
quelqu'un « souffrant de maladie mentale ». Bien que son
acte ait été enregistré par les caméras présentes au festival,
les journaux n'en ont pas parlé et la chose a été largement connue
plus tard, quand la nouvelle a été diffusée par Radio Free Europe.
(Extrait
de Wikipedia – Ryszard
Siwiec)
Au
stade, tous les gens présents
Pensent que c’est un fou qui brûle, et cependant
Entre les agents de la sécurité,
Un homme s’immole pour l'humanité
Pensent que c’est un fou qui brûle, et cependant
Entre les agents de la sécurité,
Un homme s’immole pour l'humanité
Regardez,
Richard
brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Regardez,
Richard
brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Et
ce feu est un remède
Il éclaire sur le mensonge des « - ismes »
Que révèle
Le nom de République Populaire
Il éclaire sur le mensonge des « - ismes »
Que révèle
Le nom de République Populaire
Regardez,
Richard
brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Regardez,
Richard
brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Aucune
clarté,
aucun souffle
Au milieu de la sombre terreur des services
Ne réussit à éteindre ce feu,
Il brûle pour notre liberté
Au milieu de la sombre terreur des services
Ne réussit à éteindre ce feu,
Il brûle pour notre liberté
Regardez,
Richard
brûle :
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
Ses cheveux brûlent, ses mains brûlent.
Regardez là, c’est Richard qui brûle
Et pourtant, personne ne voit rien.
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