UNE
LUCIOLE D’AOÛT
Version
française – UNE LUCIOLE D’AOÛT – Marco Valdo M.I. – 2016
Chanson
italienne – Una
lucciola d’agosto – Gianmaria Testa – 2003
Une luciole d’août
S’en allait un matin doux,
Fière de sa valise,
Chercher la lune
Et criait aux quatre vents
Sa joie d’être vivant.
Elle la criait aux quatre vents
Et sa lumière clignotait joyeusement.
Mais la luciole d’août, douce luciole
Vit le soleil qui naissait.
Seul, derrière les montagnes,
Elle vit le soleil qui brillait.
Elle dit au soleil : il ne faut pas monter
Avec ta lumière assassine.
Elle cria au soleil – de ne pas monter
Et sa lumière déjà décline.
Et sur un perce-neige,
On trouva une luciole d’août, douce luciole,
Tenant dans sa main droite,
Sa valise contenant la lune.
Ils dirent : elle sera morte
De peur ou d’amour trop fortes.
Ils dirent : elle sera morte,
Car elle n’avait plus de lumière,
Car elle n’avait plus de lumière.
Un des derniers, si pas le dernier, poème de Gianmaria Testa, dit par lui-même le 21 novembre 2015. Un poème contre la guerre (version française Marco Valdo M.I.) :
LA
BEAUTÉ EXISTE
Dans le bec jaune-oranger d’un merle
Dans n’importe quelle fleur
Dans l’horizon perdu et lointain de la mer
La beauté existe.
C’est un mystère dévoilé
Un secret évident
La vie.
La beauté existe
Et elle n’a peur de rien
Même pas de nous
Les gens.
Dans le bec jaune-oranger d’un merle
Dans n’importe quelle fleur
Dans l’horizon perdu et lointain de la mer
La beauté existe.
C’est un mystère dévoilé
Un secret évident
La vie.
La beauté existe
Et elle n’a peur de rien
Même pas de nous
Les gens.