Version
française – ON NOUS A ENSEIGNÉ – Marco Valdo M.I. – 2016
Chanson
italienne – Ci
hanno insegnato – anonyme - 1976
Bergoglio libro ? Non, merci ! |
Bergoglio libro ? Non, merci !
La signification est polysémique :
le livre de Bergoglio (la Bible) : non merci !
ou Bergoglio libre : Non merci ! - Je rappelle à ce sujet que depuis plus d'un siècle le Pape est cantonné au Vatican, même s'il semble (voir la télé) régner sur l'Italie entière.
Oh,
Marco Valdo M.I. mon ami, bien sûr que je l’ai vue et ce n’est
pas à la gloire de la partie mâle de l’espèce humaine. Tiens,
ils traitent souvent leurs femmes comme ils nous traitent nous les
ânes et parfois même, pire. Enfin, presque. Heureusement, la
plupart du temps, ils nous évitent, à nous les quadrupèdes, leurs
caresses et ils ne nous obligent pas à certaines pratiques. Sur ce
plan-là au moins, nous sommes exemptés de service.
Deux
choses à ce sujet, au sujet de la manière dont les hommes traitent
les femmes : d’une part, il est important de dire que ce n’a
pas toujours été le cas – il fut un temps où l’homme et la
femme traitaient en véritables partenaires de vie ; c’était
d’ailleurs le même temps où les sorcières étaient reconnues
d’utilité publique en raison même de leur savoir, de leur
compréhension et de leur sollicitude, en raison de leurs capacités
à soigner hommes et bêtes ; raisons pour lesquelles on les a
pourchassées ; on, c’est-à-dire principalement les prêtres.
Je
me souviens de cela aussi. En fait, les sorcières étaient de
redoutables concurrentes pour ces messieurs du sacerdoce et de ce
fait, elles gênaient le développement des religions.
En
effet. D’autre part, si l’humaine nation arrive un jour à
s’humaniser, cette façon méprisante et méprisable de traiter les
femmes humaines et en corollaire, les autres espèces vivantes, cette
façon disparaîtra. Alors, nous en serons à la fin de la Guerre
de Cent Mille Ans que
les riches et les puissants mènent contre les pauvres et les
faibles.
Oh,
Marco Valdo M.I. mon ami, il n’y a rien de gênant à être pauvre
ou faible ; le vrai problème, c’est le culte de la force et
de la richesse d’où surgissent l’ambition, l’avidité,
l’arrogance et l’absurde désir de paraître. Tout ce baratin,
tous ces grands discours sur la force et l’énergie, sur les
énergies, relèvent d’une mentalité de dominateur paranoïaque.
Les rodomontades de ces matamores de la croissance perpétuelle
conduisent – sauf à modifier la trajectoire à temps – à une
fin misérable. Mais, dis-moi, la chanson ?
La
chanson ? C’est une chanson féministe, donc, une chanson de
femmes, faite par des femmes qui se dressent face à la société
masculine, c’est-à-dire la société patriarcale d’antan
couverte du voile de la modernité. Une chanson toute simple qui
dénonce l’endoctrinement auquel sont soumises les petites filles,
les jeunes filles et les femmes (mais aussi, en sens contraire, les
garçons, petits et grands, adolescents et les hommes). Dans nos
régions (et c’était plus encore le cas lorsque fut écrite la
chanson en 1976), cet endoctrinement est le fait de la religion
chrétienne (Bergoglio libro ? Non merci !). Mais comme tu
le sais en la matière, la doctrine d’une autre religion qui
s’installe aussi dans nos pays, celle qui s’inspire du Coran,
n’est pas moins oppressante, ni moins opprimante. Il n’y a là
rien d’étonnant puisque toutes ces religions (y compris la
religion juive) proviennent du même magma déicole, magma qui trouve
ses racines sur un continent voisin – l’Asie occidentale.
Vues
d’ici, ce sont des doctrines d’importation et elles sont
extrêmement oppressives vis-à-vis des femmes. Il est plus que temps
d’y mettre le holà, on ne peut tergiverser encore face à cette
sorte de racisme qui n’ose dire son nom. Je dis bien racisme, car
il est manifeste que dans ces doctrines, la femme, les femmes sont
considérées comme une espèce inférieure à l’homme. Et comme tu
sais, nous les ânes, nous sommes très sensibles sur ce chapitre.
D’ailleurs, je ne saurais trop conseiller de lire et relire notre
Déclaration
Universelle des droits de l’âne et des autres espèces . Les religions feraient bien de s’en inspirer plutôt que
de répandre leurs calembredaines. Par
ailleurs, il est invraisemblable qu’on laisse l’enseignement aux
mains des religieux, toutes religions confondues et plus encore,
qu’on le subventionne.
De ce pas, reprenons notre tâche et tissons le suaire de ce vieux
monde déicole, oppressant, oppresseur, oppressif, opprimant et
cacochyme.
Heureusement !
Ainsi
Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
On
nous a enseigné sur les bancs de l’école
Que ce sont les hommes qui font l’histoire.
Ils ont fait les guerres et un tas d’inepties
Et entre temps, sur les bûchers brûlaient les sorcières.
Que ce sont les hommes qui font l’histoire.
Ils ont fait les guerres et un tas d’inepties
Et entre temps, sur les bûchers brûlaient les sorcières.
Huit
millions de femmes mises à cuire,
Car elles voulaient comprendre la science ;
Mais les livres le taisent,
Mais les livres devront le dire.
Car elles voulaient comprendre la science ;
Mais les livres le taisent,
Mais les livres devront le dire.
On nous a enseigné sur les bancs de l’école
Que Dieu a créé l’homme,
Que femme est une insignifiante partie de lui,
Que c’est juste et que c’est bien que je l’apprenne aussi.
On
nous a enseigné à nous soumettre à un homme,
Que c’est lui le poète, le guerrier, l’artiste
Et nous toujours invisibles, mais c’est juste une sottise.
On est là dans le mythe des très douces amies,
On est là dans le lit à caresser leurs fatigues.
Que c’est lui le poète, le guerrier, l’artiste
Et nous toujours invisibles, mais c’est juste une sottise.
On est là dans le mythe des très douces amies,
On est là dans le lit à caresser leurs fatigues.
C’est la vanité du mâle nourrie de nos silences
Et nous avons infiniment de choses à dire,
Infiniment de façons de convertir
En défi, le faix d’être des femmes,
En lutte, la joie d’être femme.
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