ALEKOS
Version
française – ALEKOS
– Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson
italienne – Alekos
– Germano
Bonaveri – 2015
Version
française – ALEKOS
– Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson
italienne – Alekos
– Germano
Bonaveri – 2015
Alekos en prison |
Voici, Lucien l'âne mon ami, une chanson que celui-même dont nous avions mis en langue française une douzaine de chansons et qui avait – souviens-t-en – interprété nos mots, je parle évidemment de Gemano Bonaveri consacre à Alekos, surnom d'Alexandre Panagoulis, un poète grec des plus engagés dans la lutte contre la dictature et ses séquelles. Alekos est mort assassiné à 36 ans au terme d'une dernière course-poursuite en voiture dans les rues d'Athènes pour échapper aux tueurs du ministre de la Défense de la « démocratie » renaissante. Il vaut la peine de lire la notice [https://fr.wikipedia.org/wiki/Al%C3%A9xandros_Panago%C3%BAlis] que Wiki lui consacre, elle est plus éclairante.
Je
vais m'y mettre dès que j'aurai un instant libre. Mais, dis-moi,
Marco Valdo M.I. mon ami, qu'en est-il de la chanson ?
En
fait, dit Marco Valdo M.I., la chose semble lointaine et perdue das
les brumes qui entourent le glissement de la Grèce vers l'abîme où
sans doute, sa chute nous entraînera, nous aussi… Mais
enfin, pour faire bref, Panagoulis fut salué comme un héros par les
gens du peuple et c'est ce héros que Germano Bonaveri fait revivre
dans le « ciel des héros » et revivant, Alekos
interpelle les vivants d'à présent : Germano Bonaveri, le
spectateur, quiconque vient l'écouter, toi, moi… Et c'est très
beau, et c'est terrible. De plus, la chanson renvoie à un poème que
Panagoulis avait écrit de manière prémonitoire et qui se terminait
par cette phrase qui porte la chanson : « Quel
froid ici /
Dans
le ciel des héros ! ». Je t'ai fait également une version
française de ce poème : « Temps de colère ».
Ainsi, Alekos – tout au long de la chanson – se plaint du froid…
Mais comme les choses dans cette Guerre
de Cent Mille Ans [[7951]] n'ont pas fondamentalement changé ni
por les Grecs, ni même pour ceux d'ici et d'ailleurs, il conclut :
« Quel
froid ici ? Ici,
il fait
plus doux que chez vous. »
Sans
doute
est-ce d'autant plus juste quand on voit ce qui se passe en Grèce à
présent. À quel jeu de massacre, jouent les grands d'Europe ?
On dirait qu'on plonge ce pays et sa population dans une ère
glaciaire, de plus en plus froide et dont on ne voit pas la fin. Il
faut absolument souligner tant qu'il en est encore temps que ce qui
touche, ce qui frappe la population de la Grèce ne concerne pas
seulement les Grecs. Car… la même folie s'étend subrepticement à
l’ensemble de l'Europe – pur ne parler que d'elle. Marco Valdo
M.I. mon ami, tu avais bien raison de dire : « REGARDEZ
BIEN CE QU'ILS FONT AUX GRECS, CAR ILS VOUS LE FERONT DEMAIN »
et moi, j'ajoute : « Quel froid ici ! » Alors
reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde
vampirique,
étouffant, étrangleur et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi
Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Quel
froid ici
Dans le ciel des héros !
Dit
entre nous,
Si je pouvais, je retournerais ;
Ici, il n'y a
pas d'espoir
De réchauffer mes os.
Quel froid ici
Dans le
ciel des héros !
Quel
mal, on a !
Ne jamais oublier :
Ta liberté
Est de décider
que tu peux.
Quel froid ici
Dans le ciel des héros !
Mots
Vides
Comme
des tombes,
Bouches
Crasseuses
Comme des égouts
Ils
encrassent
Comme la merde sur la rue.
Quel froid ici
Dans
le ciel des héros !
Les
cerfs-volant sont déjà tombés au vent,
Des tas de terre noire
dans les mains
Inconscients et fous comme des enfants.
Reste
auprès de moi jusqu'à demain
Et je te raconterai ce qui s'est
passé,
Je te montrerai ce qui se passe même maintenant :
Des
hommes incapables sans hésitation
Mettent en pièces la nation.
TEMPS
DE COLÈRE
Version
française de la version italienne
TEMPO
DI COLLERA ,
d'un
poème d'Alekos Panagoulis
Vous,
tombes qui marchent,
Insultes vivantes à la vie,
Assassins de
votre pensée,
Mannequins anthropomorphes.
Vous
qui enviez les bêtes,
Qui offensez l'idée de l'être,
Qui
demandez refuge à l'ignorance,
Vous permettez à la Peur de vous
servir de guide.
Vous
qui vous avez oublié le Passé,
Qui voyez le Présent avec des
yeux embués,
Qui n'avez pas d'intérêt pour le futur,
Qui
respirez seulement pour mourir.
Vous
qui avez des mains seulement pour applaudir
Et qui demain
applaudirez
Plus fort que tout le monde comme toujours
Et comme
hier, et comme aujourd'hui.
Sachez
donc,
Excuses vivantes de toute tyrannie,
Que je hais les
tyrans autant
Que
j'ai nausée de vous.
Quel
froid ici
Dans le ciel des héros !
Je
vais m'y mettre dès que j'aurai un instant libre. Mais, dis-moi,
Marco Valdo M.I. mon ami, qu'en est-il de la chanson ?
En
fait, dit Marco Valdo M.I., la chose semble lointaine et perdue das
les brumes qui entourent le glissement de la Grèce vers l'abîme où
sans doute, sa chute nous entraînera, nous aussi… Mais
enfin, pour faire bref, Panagoulis fut salué comme un héros par les
gens du peuple et c'est ce héros que Germano Bonaveri fait revivre
dans le « ciel des héros » et revivant, Alekos
interpelle les vivants d'à présent : Germano Bonaveri, le
spectateur, quiconque vient l'écouter, toi, moi… Et c'est très
beau, et c'est terrible. De plus, la chanson renvoie à un poème que
Panagoulis avait écrit de manière prémonitoire et qui se terminait
par cette phrase qui porte la chanson : « Quel
froid ici /
Dans
le ciel des héros ! ». Je t'ai fait également une version
française de ce poème : « Temps de colère ».
Ainsi, Alekos – tout au long de la chanson – se plaint du froid…
Mais comme les choses dans cette Guerre
de Cent Mille Ans [[7951]] n'ont pas fondamentalement changé ni
por les Grecs, ni même pour ceux d'ici et d'ailleurs, il conclut :
« Quel
froid ici ? Ici,
il fait
plus doux que chez vous. »
Sans
doute
est-ce d'autant plus juste quand on voit ce qui se passe en Grèce à
présent. À quel jeu de massacre, jouent les grands d'Europe ?
On dirait qu'on plonge ce pays et sa population dans une ère
glaciaire, de plus en plus froide et dont on ne voit pas la fin. Il
faut absolument souligner tant qu'il en est encore temps que ce qui
touche, ce qui frappe la population de la Grèce ne concerne pas
seulement les Grecs. Car… la même folie s'étend subrepticement à
l’ensemble de l'Europe – pur ne parler que d'elle. Marco Valdo
M.I. mon ami, tu avais bien raison de dire : « REGARDEZ
BIEN CE QU'ILS FONT AUX GRECS, CAR ILS VOUS LE FERONT DEMAIN »
et moi, j'ajoute : « Quel froid ici ! » Alors
reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde
vampirique,
étouffant, étrangleur et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi
Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Quel
froid ici
Dans le ciel des héros !
Dit entre nous,
Si je pouvais, je retournerais ;
Ici, il n'y a pas d'espoir
De réchauffer mes os.
Quel froid ici
Dans le ciel des héros !
Quel mal, on a !
Ne jamais oublier :
Ta liberté
Est de décider que tu peux.
Quel froid ici
Dans le ciel des héros !
Mots
Vides
Comme des tombes,
Bouches
Crasseuses
Comme des égouts
Ils encrassent
Comme la merde sur la rue.
Quel froid ici
Dans le ciel des héros !
Vides
Comme des tombes,
Bouches
Crasseuses
Comme des égouts
Ils encrassent
Comme la merde sur la rue.
Quel froid ici
Dans le ciel des héros !
Les cerfs-volant sont déjà tombés au vent,
Des tas de terre noire dans les mains
Inconscients et fous comme des enfants.
Reste auprès de moi jusqu'à demain
Et je te raconterai ce qui s'est passé,
Je te montrerai ce qui se passe même maintenant :
Des hommes incapables sans hésitation
Mettent en pièces la nation.
TEMPS DE COLÈRE
Version
française de la version italienne
TEMPO
DI COLLERA ,
d'un
poème d'Alekos Panagoulis
Vous, tombes qui marchent,
Insultes vivantes à la vie,
Assassins de votre pensée,
Mannequins anthropomorphes.
Vous
qui enviez les bêtes,
Qui offensez l'idée de l'être,
Qui demandez refuge à l'ignorance,
Vous permettez à la Peur de vous servir de guide.
Qui offensez l'idée de l'être,
Qui demandez refuge à l'ignorance,
Vous permettez à la Peur de vous servir de guide.
Vous
qui vous avez oublié le Passé,
Qui voyez le Présent avec des yeux embués,
Qui n'avez pas d'intérêt pour le futur,
Qui respirez seulement pour mourir.
Qui voyez le Présent avec des yeux embués,
Qui n'avez pas d'intérêt pour le futur,
Qui respirez seulement pour mourir.
Vous qui avez des mains seulement pour applaudir
Et qui demain applaudirez
Plus fort que tout le monde comme toujours
Et comme hier, et comme aujourd'hui.
Sachez
donc,
Excuses vivantes de toute tyrannie,
Que je hais les tyrans autant
Excuses vivantes de toute tyrannie,
Que je hais les tyrans autant
Que
j'ai nausée de vous.
Quel froid ici
Dans le ciel des héros !
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