Version
française – MAO AU PARADIS – Marco valdo M.I. – 2014
Paroles
e musique d'Alberto Camerini
Maintenant
je voudrais vous chanter
Le
récit d'un épisode très surprenant
De
Mao Tse Toung le président
Je
vous prie de bien l'écouter
Quand
Mao s'en alla du monde
Il
s'en alla au paradis
Il
y trouva un tas de freaks faisant la ronde
Qui
l'attendaient ; il sourit
Ils
fumaient la marijuana
Le
kif et le noir afghan
Loin
des paranoïas
Ils
vivaient simplement
Mais
Mao dit, les surprenant
«
Oh la la ! quelle barbe ! Il ne se passe rien ici
Ça
manque de cinéma, de mouvement
Ça
ne me dit rien de rester ici
Chers
camarades, écoutez-moi
Selon
moi, nous nous trompons en tout
C'est
à chier ce Paradis-là
Retournons
en bas, on va refaire tout »
Mais
le Pape entretemps au Vatican
Informé
par un de ses agents,
Dit
: « Giulio, mon ami, il faut m'aider
On
est foutu, si on les laisse arriver
Et
encore heureux qu'il y a le Concordat
Le
privilège, la spéculation
Mais
s'ils arrivent, on l'a dans le baba
Eligio,
au secours, c'est la révolution ! »
Mais
Mao et les siens leur tombent dessus
En
disant : « Le Paradis est aboli, il n'y en a plus
On
va le faire ici, c'est plus normal !»
Et
ils organisent un gigantesque Carnaval
Ils
occupent les maisons, organisent des fêtes
Ils
font l'amour, éclairent les têtes
Les
robots sont débranchés
Les
corps libres sont excités
Passent
les jours, passent les semaines
Les
fêtes battent toujours plus pleines
Les
gens disent : « Ce n'est pas normal
N'est-il
pas déjà passé le Carnaval ? ! ? »
Ce
ne fut pas Mao mais un camarade bourré
Qui
en assemblée se mit à crier
«
Camarades, c'est l'heure cette fois
Il
faut arriver au coeur de l'État »
Avec
un masque de démocrate-chrétien
Dans
le palais, un d'eux est entré
Le
Pape lui dit : « Giulio, voilà les clés
Mon
ami, de toi, je ne crains rien ! ! ! »
Le
Pape dupé, en un instant
On
arriva au coeur de l'État
Un
robot unique et rare, celui-là
Avec
son coeur d'argent
Et
avec les sous, on démonta
Tout
l'appareil de l'État
Démo-chrétien
en même temps
Que
les escroqueries du Vatican.
La
révolution avait triomphé
Non,
je ne pouvais pas m'être trompé
Mais
au meilleur moment, je me suis réveillé…
C'était
un rêve, malheureusement,
C'était
un rêve, malheureusement.
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