mardi 5 août 2014

C'EST LE PRINTEMPS

C'EST LE PRINTEMPS

Version française – C'EST LE PRINTEMPS – Marco Valdo M.I. – 2014

Chanson italienne – È primavera – Modena City Ramblers – 2013



Printemps arabes ?
Auto - Théo - Démo ?




Avant de parler de la chanson elle-même, avais-tu remarqué, Lucien l'âne mon ami, que l'album d'où elle est tirée porte un titre (Niente di nuovo sul fronte occidentale : Rien de nouveau sur le front occidental) qui semble inspiré du titre d'un roman d'un des personnages-clés de nos Histoires d'Allemagne, l'écrivain Erich Maria Remarque qui écrivit « À l'Ouest, rien de nouveau »... Je dis ça, car cette Guerre-là commençait il y a tout juste cent ans... Maintenant, la chanson s'intitule «È primavera », que j'ai traduit par « C'est le printemps »... Elle parle du Printemps arabe... Le printemps arabe ? Selon Wiki, en langue française, l'origine du terme « printemps arabe » renverrait aux épisodes relativement comparables que connut l’Europe en 1848. On sait ce qui s'en suivit...


En effet, le siècle suivant connut mille bouleversements... Pour le printemps arabe, on est, à peine, quelques années plus tard et il me semble que la rose et le jasmin ont des parentés … comme du reste l'avait bien vu les Chanson+bifluorée, dans leur version de l'Internationale.

« C´est la lutte finale
O gué vive la rose
Groupons nous et demain
O gué vive la rose
Car l´Internationale
Vive la rose et le lilas
Sera le genre humain
Vive la rose et le jasmin ! »


En effet, mon cher ami Lucien l'âne, ce jasmin a de fortes parentés avec la rose et sans doute connaît-il le destin de la rose, tel que l'entrevit François de Malherbe dès 1598, dans sa Consolation à Monsieur Du Périer.  :

« Mais elle était du monde où les plus belles choses
    Ont le pire destin,
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
    L’espace d’un matin. »


C'est toujours ainsi jusqu'à présent dans la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour conserver leur domination, pour assurer leur pouvoir, pour protéger et accroître leurs richesses, pour imposer à jamais le droit d'exploiter, de tout exploiter : les choses, les situations, les peuples, les hommes, les femmes, les enfants, les animaux, les plantes, la planète entière... Et ils le font avec une rude opiniâtreté, en toute conscience de leur violence, sans aucun regret et leur peur de perdre tout ça est telle qu'ils sont capables d'être doucereux quand il le faut, de s'accorder d'une paix et d'un partage, mais comme dit le loup au Petit Chaperon Rouge : « C'est pour mieux te manger, mon enfant ! » et ce qui a finalement leur préférence, de manier bien vite le bâton en lieu et place de la carotte. Et c'est ce qui s'est passé bien souvent... Mais la force des pauvres, c'est leur infinie patience et leur absence d'envie... Ils savent, comme nous les ânes, que l'essentiel de la vie, le sens de la vie : c'est de vivre. Grains de sable recouverts par la vague aux destins calmes ou chahutés... Il n'empêche que notre tâche minuscule – à notre taille, en somme – est de tisser le linceul de ce vieux monde sournois, amer, âcre, âpre, aboulique, avide, arrogant, ambitieux et cacochyme.


Heureusement !


Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane



Le printemps revient, c'est le printemps,
Mille et un récits portés par un vent sévère
C'est le printemps, à nouveau le printemps,
Le jasmin naît au cœur du désert !

Au fourreau l'épée, le mot est plus fort,
Il est sang, mémoire, rythme, énergie,
Sur les ailes du vent, il est chant de vie,
Voix qui élève les cœurs confus encore.

Il ouvre les esprits, appelle au rassemblement,
Mémoire, conte, poésie, lumière,
C'est le printemps, le printemps,
Mille et un récits portés par le vent.
C'est le printemps, encore le printemps,
Le jasmin naît au cœur du désert !

La vie est souffle, souffle est le mot,
Cœur, flèches, caresse rebelle,
C'est une prière qui ébranle le destin,
Un baiser de lumière à l'heure la plus sombre,
Le marteau qui vole et casse les chaînes,
Le réseau qui s'étend au-delà des frontières.
À Sidi Bouzid, le printemps
Place Tahrir, le printemps
À Bayt Al Qasyd, le printemps,
Dans les champs de Gaza, viendra le printemps !


C'est le printemps, revient le printemps,
Mille et un accords portés par le vent
C'est le printemps à nouveau le printemps,
Naît un jasmin au cœur du désert
C'est le printemps, revient le printemps,
Mille et un contes portés par le vent
Naît un jasmin au cœur du désert
C'est le printemps, revient le printemps.

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