C'EST LE PRINTEMPS
Version française – C'EST LE PRINTEMPS – Marco Valdo M.I. – 2014
Printemps arabes ? Auto - Théo - Démo ? |
Avant de parler de la chanson elle-même, avais-tu remarqué, Lucien l'âne mon ami, que l'album d'où elle est tirée porte un titre (Niente di nuovo sul fronte occidentale : Rien de nouveau sur le front occidental) qui semble inspiré du titre d'un roman d'un des personnages-clés de nos Histoires d'Allemagne, l'écrivain Erich Maria Remarque qui écrivit « À l'Ouest, rien de nouveau »... Je dis ça, car cette Guerre-là commençait il y a tout juste cent ans... Maintenant, la chanson s'intitule «È primavera », que j'ai traduit par « C'est le printemps »... Elle parle du Printemps arabe... Le printemps arabe ? Selon Wiki, en langue française, l'origine du terme « printemps arabe » renverrait aux épisodes relativement comparables que connut l’Europe en 1848. On sait ce qui s'en suivit...
En
effet, le siècle suivant connut mille bouleversements... Pour le
printemps arabe, on est, à peine, quelques années plus tard et il
me semble que la rose et le jasmin ont des parentés … comme du
reste l'avait bien vu les Chanson+bifluorée, dans leur version de
l'Internationale.
« C´est
la lutte finale
O gué vive la rose
Groupons nous et demain
O gué vive la rose
Car l´Internationale
Vive la rose et le lilas
Sera le genre humain
Vive la rose et le jasmin ! »
O gué vive la rose
Groupons nous et demain
O gué vive la rose
Car l´Internationale
Vive la rose et le lilas
Sera le genre humain
Vive la rose et le jasmin ! »
En
effet, mon cher ami Lucien l'âne, ce jasmin a de fortes parentés
avec la rose et sans doute connaît-il le destin de la rose, tel que
l'entrevit François de Malherbe dès 1598, dans sa Consolation à
Monsieur Du Périer. :
« Mais
elle était du monde où les plus belles choses
Ont le pire destin,
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L’espace d’un matin. »
Ont le pire destin,
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L’espace d’un matin. »
C'est
toujours ainsi jusqu'à présent dans la Guerre de Cent Mille Ans que
les riches font aux pauvres pour conserver leur domination, pour
assurer leur pouvoir, pour protéger et accroître leurs richesses,
pour imposer à jamais le droit d'exploiter, de tout exploiter :
les choses, les situations, les peuples, les hommes, les femmes, les
enfants, les animaux, les plantes, la planète entière... Et ils le
font avec une rude opiniâtreté, en toute conscience de leur
violence, sans aucun regret et leur peur de perdre tout ça est telle
qu'ils sont capables d'être doucereux quand il le faut, de
s'accorder d'une paix et d'un partage, mais comme dit le loup au
Petit Chaperon Rouge : « C'est pour mieux te manger, mon
enfant ! » et ce qui a finalement leur préférence, de
manier bien vite le bâton en lieu et place de la carotte. Et c'est
ce qui s'est passé bien souvent... Mais la force des pauvres, c'est
leur infinie patience et leur absence d'envie... Ils savent, comme
nous les ânes, que l'essentiel de la vie, le sens de la vie :
c'est de vivre. Grains de sable recouverts par la vague aux destins
calmes ou chahutés... Il n'empêche que notre tâche minuscule – à
notre taille, en somme – est de tisser le linceul de ce vieux monde
sournois, amer, âcre, âpre, aboulique, avide, arrogant, ambitieux
et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi
Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Le
printemps revient, c'est le printemps,
Mille et un récits portés par un vent sévère
C'est le printemps, à nouveau le printemps,
Le jasmin naît au cœur du désert !
Mille et un récits portés par un vent sévère
C'est le printemps, à nouveau le printemps,
Le jasmin naît au cœur du désert !
Au
fourreau l'épée, le mot est plus fort,
Il est sang, mémoire, rythme, énergie,
Sur les ailes du vent, il est chant de vie,
Voix qui élève les cœurs confus encore.
Il est sang, mémoire, rythme, énergie,
Sur les ailes du vent, il est chant de vie,
Voix qui élève les cœurs confus encore.
Il
ouvre les esprits, appelle au rassemblement,
Mémoire, conte, poésie, lumière,
C'est le printemps, le printemps,
Mille et un récits portés par le vent.
C'est le printemps, encore le printemps,
Le jasmin naît au cœur du désert !
Mémoire, conte, poésie, lumière,
C'est le printemps, le printemps,
Mille et un récits portés par le vent.
C'est le printemps, encore le printemps,
Le jasmin naît au cœur du désert !
La
vie est souffle, souffle est le mot,
Cœur, flèches, caresse rebelle,
C'est une prière qui ébranle le destin,
Un baiser de lumière à l'heure la plus sombre,
Le marteau qui vole et casse les chaînes,
Le réseau qui s'étend au-delà des frontières.
À Sidi Bouzid, le printemps
Place Tahrir, le printemps
À Bayt Al Qasyd, le printemps,
Dans les champs de Gaza, viendra le printemps !
Cœur, flèches, caresse rebelle,
C'est une prière qui ébranle le destin,
Un baiser de lumière à l'heure la plus sombre,
Le marteau qui vole et casse les chaînes,
Le réseau qui s'étend au-delà des frontières.
À Sidi Bouzid, le printemps
Place Tahrir, le printemps
À Bayt Al Qasyd, le printemps,
Dans les champs de Gaza, viendra le printemps !
C'est le printemps, revient le printemps,
Mille et un accords portés par le vent
C'est le printemps à nouveau le printemps,
Naît un jasmin au cœur du désert
C'est le printemps, revient le printemps,
Mille et un contes portés par le vent
Naît un jasmin au cœur du désert
C'est le printemps, revient le printemps.
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