LE
HUSSARD FIDÈLE
Version
française – LE HUSSARD FIDÈLE – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson
populaire allemande – Der treue Husar – anonyme (1825)
Une
perle rare oubliée au fond de la mémoire... Une chanson qui aurait
dû être dans les Chansons contre la Guerre dès le début...
Il
suffit de voir la bouleversante et inoubliable interprétation de
Suzanne Christian devant ces soldats qui à la fin de la chanson,
seront envoyés au casse-pipe.
(Ainsi
Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.)
Le Hussard fidèle |
Der
treue Husar
(Le Fidèle Hussard) est une chanson populaire allemande, née
semble-t-il en 1825. De caractère traditionnel, elle entre dans la
catégorie des « chansons de soldat ». Elle se chante
plus particulièrement pendant le carnaval.
La
chanson Der
treue Husar
est connue pour avoir été reprise à la fin des Sentiers
de la gloire
(1957) de Stanley
Kubrick,
où une prisonnière allemande — interprétée par Suzanne
Christian,
la future femme de Kubrick — chante cette chanson pour des
soldats français, suscitant une intense émotion.
Elle
a aussi été adaptée par Francis Lemarque sous le titre Marjolaine,
chanson sortie en France en 1957, année de sortie du film.
Der
treue Husar
a inspiré Louis
Armstrong
avec son titre The Faithful Hussar3,
ainsi que les artistes britanniques Ted
Heath
et Vera
Lynn
(avec le titre Don't
Cry My Love).
Cette
chanson a été reprise également dans la série
télévisée
Un
village français,
où un officier nazi la fredonne à plusieurs reprises.
À
voir aussi l'adaptation française de Francis
Lemarque : « Marjolaine ».
Il
était une fois un hussard fidèle,
Qui aima sa belle une année entière,
Une année entière et plus encore ; enfin,
L'amour n'a plus de fin.
Qui aima sa belle une année entière,
Une année entière et plus encore ; enfin,
L'amour n'a plus de fin.
Le
gars partit ailleurs
Sa belle tombe malade du cœur,
Tellement malade qu'elle se meurt,
Trois jours, trois nuits, dans les douleurs.
Sa belle tombe malade du cœur,
Tellement malade qu'elle se meurt,
Trois jours, trois nuits, dans les douleurs.
Quand
le gars apprend la nouvelle,
Qu'à la mort, se trouve sa belle
Il quitte sur le champ son destin ;
Il veut voir, ce que sa belle devient.
Qu'à la mort, se trouve sa belle
Il quitte sur le champ son destin ;
Il veut voir, ce que sa belle devient.
Ah
mère apporte vite une lumière,
Mon amour se meurt, je ne vois guère,
C'était vraiment un hussard fidèle,
Qui d'une année entière aimait sa belle.
Mon amour se meurt, je ne vois guère,
C'était vraiment un hussard fidèle,
Qui d'une année entière aimait sa belle.
Quand
il arriva chez elle,
Elle lui donna une douce main,
Une main entière et encore plus d'elle,
L'amour n'a plus de fin.
Elle lui donna une douce main,
Une main entière et encore plus d'elle,
L'amour n'a plus de fin.
« Sacredieu,
sacredieu, ma bien aimée !
Que fais-tu dans le lit toute seule ? »
« Dieu merci, Dieu merci, mon gars fidèle !
Rejoins-moi bien vite : sous la feuillée ! »
Que fais-tu dans le lit toute seule ? »
« Dieu merci, Dieu merci, mon gars fidèle !
Rejoins-moi bien vite : sous la feuillée ! »
« Sacredieu,
sacredieu, mon beau !
Veux-tu venir dans mon froid tombeau.
« Ah non, ah non, ma chère enfant,
Car nous sommes amoureux, vraiment. »
Veux-tu venir dans mon froid tombeau.
« Ah non, ah non, ma chère enfant,
Car nous sommes amoureux, vraiment. »
« Ah
non, ah non, pas si vite,
Car nous sommes deux amoureux ;
Ah non, ah non, ma très chère,
Amour et foi se tiennent à deux.
Car nous sommes deux amoureux ;
Ah non, ah non, ma très chère,
Amour et foi se tiennent à deux.
Il
la prit à l'instant dans ses bras,
Elle était froide comme la pierre
« Vite, apportez vite une lumière !
Mon trésor meurt sans que personne ne le voit.
Elle était froide comme la pierre
« Vite, apportez vite une lumière !
Mon trésor meurt sans que personne ne le voit.
Et
comme la jeune fille était morte,
Il la met là sur le lit des mortes
Où vais-je trouver six jeunes costauds,
Qui porteront ma chérie au tombeau ?
Il la met là sur le lit des mortes
Où vais-je trouver six jeunes costauds,
Qui porteront ma chérie au tombeau ?
Où
va-t-on trouver six porteurs ?
Six forts manouvriers, il faut
Six bons hussards, il faut
Qui la mèneront en sa dernière demeure.
Six forts manouvriers, il faut
Six bons hussards, il faut
Qui la mèneront en sa dernière demeure.
Maintenant
je dois porter un habit noir,
C'est pour moi un grand désespoir,
Un désespoir qui m'étreint,
La tristesse n'a pas de fin.
C'est pour moi un grand désespoir,
Un désespoir qui m'étreint,
La tristesse n'a pas de fin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire