MOI
EN PERSONNE
Moi en personne |
Version
française – MOI EN PERSONNE – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson
italienne – Io come personna – Giorgio
Gaber – 1992
Paroles
de Giorgio Gaber e Sandro Luporini
Musique de Giorgio Gaber
Musique de Giorgio Gaber
En
ces temps de résignation et de décadence
Serpente la peur cachée de l'indifférence.
En ces temps si chaotiques et si corrompus
Tout peut se passer d'un jour à l'autre .
En ces temps exaspérés et saugrenus
Circule tant et tant d'information qu'à la fin
On ne sait plus rien.
Serpente la peur cachée de l'indifférence.
En ces temps si chaotiques et si corrompus
Tout peut se passer d'un jour à l'autre .
En ces temps exaspérés et saugrenus
Circule tant et tant d'information qu'à la fin
On ne sait plus rien.
En
ces temps où le mythe occidental
Lors même qu'il l'emporte se trouve dans le désarroi le plus total.
En ces temps qui sont peut-être pires qu'une guerre
Où les engins nucléaires doucement envahissent la terre.
En ces temps où les personnes par millions
Se massacrent entre elles
Sans qu'on en perçoive la raison.
Lors même qu'il l'emporte se trouve dans le désarroi le plus total.
En ces temps qui sont peut-être pires qu'une guerre
Où les engins nucléaires doucement envahissent la terre.
En ces temps où les personnes par millions
Se massacrent entre elles
Sans qu'on en perçoive la raison.
Moi
personnellement
Moi personnellement
Moi personnellement, complètement hors de la scène
Moi comme femme ou moi comme homme
Qui ne reçoit plus aucune demande
Moi qui ne comprends pas
Qui ne peux ni évaluer ni croire
Moi qui observe le tout
Avec le soupçon de ne choisir jamais, de ne choisir jamais, de ne choisir jamais…
Moi personnellement
Moi personnellement, complètement hors de la scène
Moi comme femme ou moi comme homme
Qui ne reçoit plus aucune demande
Moi qui ne comprends pas
Qui ne peux ni évaluer ni croire
Moi qui observe le tout
Avec le soupçon de ne choisir jamais, de ne choisir jamais, de ne choisir jamais…
En
ces temps toujours plus hostiles aux étrangers
Face à l'Empire, tous les peuples vont quémandant
En ces temps stériles et affairés
Monte menaçant le soleil rouge de l'orient.
En ces temps sans idéaux ni utopie
L'unique salut est une honorable folie.
Face à l'Empire, tous les peuples vont quémandant
En ces temps stériles et affairés
Monte menaçant le soleil rouge de l'orient.
En ces temps sans idéaux ni utopie
L'unique salut est une honorable folie.
En
ces temps où tout est domination
Où toute décision passe par dessus nos têtes.
En ces temps où notre contribution
Notre vraie faute est seulement un vote.
En ces temps qui ne laissent pas de sortie
Où le destin ou quelqu'un a en mains nos vies…
Où toute décision passe par dessus nos têtes.
En ces temps où notre contribution
Notre vraie faute est seulement un vote.
En ces temps qui ne laissent pas de sortie
Où le destin ou quelqu'un a en mains nos vies…
Moi
personnellement, moi personnellement
Moi avec mes sentiments
Avec mes buts presque jamais atteints
Moi avec ma foi qui se disperse en routes infinies
Moi, avec l'effarement d'assister, étourdi et éteint,
Moi, confus et vide et résigné à ne me ranger jamais
À ne me ranger jamais, à ne me ranger jamais
Moi avec mes sentiments
Avec mes buts presque jamais atteints
Moi avec ma foi qui se disperse en routes infinies
Moi, avec l'effarement d'assister, étourdi et éteint,
Moi, confus et vide et résigné à ne me ranger jamais
À ne me ranger jamais, à ne me ranger jamais
[parlé
:] En ces temps terribles, doucement doucement on s'éloigne du
monde, mais avec effort, sans arrogance, comme un homme vaincu qui
réussit à vivre seulement en se réfugiant dans son petit monde.
Mais le salut personnel ne suffit à personne. Et la défaite est
vraiment d'avoir encore envie de faire quelque chose et de savoir
avec clarté qu'on ne peut rien faire.
C'est là qu'on meurt, hors et en nous. On est comme un individu inoffensif, sans jugements et sans idées. Et si on ne nous arrête pas le cœur , c'est parce que le cœur n'a jamais eu la prétention de penser. On est comme un individu appauvri et transporté au terminus, un individu toujours plus égaré et plus impuissant, un homme au bout du monde, aux frontières du plus rien.
C'est là qu'on meurt, hors et en nous. On est comme un individu inoffensif, sans jugements et sans idées. Et si on ne nous arrête pas le cœur , c'est parce que le cœur n'a jamais eu la prétention de penser. On est comme un individu appauvri et transporté au terminus, un individu toujours plus égaré et plus impuissant, un homme au bout du monde, aux frontières du plus rien.
Mais
je suis là, je suis là
Moi personnellement je suis là, moi personnellement je suis encore là
Moi avec mes sentiments je suis là, moi avec mes sentiments je suis encore là
Moi avec ma rage je suis là, moi avec ma rage je suis encore là
Moi avec mon envie de changer je suis là, moi avec mon envie de changer je suis encore là.
Moi personnellement je suis là, moi personnellement je suis encore là
Moi avec mes sentiments je suis là, moi avec mes sentiments je suis encore là
Moi avec ma rage je suis là, moi avec ma rage je suis encore là
Moi avec mon envie de changer je suis là, moi avec mon envie de changer je suis encore là.
Je
suis là, je suis là
Moi personnellement je suis là, moi personnellement je suis encore là
Moi avec mes forces je suis là, moi avec mes forces je suis encore là
Moi avec ma confiance, moi avec ma confiance encore là
Moi, femme ou homme, je suis là, moi, femme ou homme, je suis encore là.
Moi personnellement je suis là, moi personnellement je suis encore là
Moi avec mes forces je suis là, moi avec mes forces je suis encore là
Moi avec ma confiance, moi avec ma confiance encore là
Moi, femme ou homme, je suis là, moi, femme ou homme, je suis encore là.
Je
suis là, je suis là
Moi personnellement je suis là, moi personnellement je suis là
Moi personnellement je suis là, moi personnellement je suis là, je suis là, je suis là.
Moi personnellement je suis là, moi personnellement je suis là
Moi personnellement je suis là, moi personnellement je suis là, je suis là, je suis là.
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